Avec "Belle-Amie", Harold Cobert propose la suite du célèbre roman...
Avec "Belle-Amie", Harold Cobert propose la suite du célèbre roman...
Frimas de l'hiver et pluie de flocons inspirent artistes et auteurs. La lumière particulière de ces mois froids exacerbe-t-elle les sentiments ? L'hibernation de la nature réveille-t-elle une énergie vitale créatrice ? Les couleurs atténuées et les sons ouatés suscitent-ils au poète un désir de murmures et de confidences ? Le blanc de l'hiver invite-t-il le romancier à noircir la page ?
Je ne lis que trop peu des romans/nouvelles de cet auteur. A chaque fois, c’est avec, comme une sorte d’appréhension, de me retrouver avec un roman trop dramatique. Je trouve ce roman terriblement dramatique pour le coup, et pourtant, j’ai passé un agréable moment de lecture.
D’un pitch simple au départ, Maupassant arrive à décrire les sentiments de ce frère, Pierre, qui apprend que son propre frère, Jean, va toucher un héritage d’un homme qui vient de mourir. Très vite se pose la question du pourquoi seulement son frère et pas les 2 frères. La réponse semble évidente mais pourtant, seul Pierre va le comprendre. Le ciel lui tombe sur la tête et les conséquences de cette prise de conscience vont l’amener à prendre des décisions radicales. Cela va le travailler et va se développer en lui une certaine haine envers sa mère. Il ressent ça comme une trahison. Il s’enfonce tout seul dans sa tristesse, dans sa jalousie et sa haine. On cherche avec lui des moyens de se tirer la tête haute de toute cette histoire.
En tant que lecteur, on ressent nous aussi ce que ressent Pierre. Maupassant choisit délibérément de raconter l’histoire par le biais de Pierre. Pierre, médecin, bien installé dans la vie, va développer une jalousie envers Jean, pour qui tout semble facile.
Le roman est très accessible, et est donc très facile à lire. En finissant ce livre, je me dis qu’il faut absolument que je continue à le lire. C’est un auteur classique à ne pas rater.
Le dessin dynamique et les couleurs oppressantes de Guillaume Sorel, associés au récit fantastique du Horla de Maupassant donnent un résultat parfait pour les amateurs de frissons.
L'approche intime par le biais du partage du journal de bord du personnage "attaqué" par le Horla nous met directement dans sa peau. On voit progressivement les interrogations se lever sur une puissance du mal, un basculement vers la folie, quelque chose d'incontrolable dans tous les cas, qui accroît le malaise et rend la situation infernale à vivre.
À force de s'interroger sur sa folie, le protagoniste (sans nom pour faciliter l'identification ?) y plonge complètement. S'il ne l'était pas, il le devient, au point d'organiser l'incendie de son domicile pour cerner l'esprit du mal qui le hante dans sa chambre et le détruire.
Mais les "esprits" ne brûlent pas ?
Contrairement à sa famille, ses animaux et ses gouvernants restés dans la demeure ...
Tragique mais tellement bien amené.
Un récit qui nous dresse le portrait des habitants d'un village normand et des filles qui travaillent à la maison close du village, tenue par Madame Tellier.
De la bonne littérature et une lecture agréable, dans le style De Maupassant : une prose succincte, facile à lire et une histoire intéressante.
Un personnage détestable mais sublimé par Maupassant. Un chef d'œuvre !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
Auteur et traducteur de son roman en « FALC », Fabien Clavel nous explique en quoi consiste cette méthode et à qui elle s’adresse
Vincent vit seul, envahi par ses interrogations existentielles, jusqu'au jour où une jolie jeune femme se présente à lui
Inspiré de la vie de l'autrice, un récit qui nous questionne sur la part du biologique et du culturel dans la filiation