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Franz-Olivier Giesbert

Franz-Olivier Giesbert
Journaliste, biographe et romancier, Franz Olivier Giesbert a récemment publié aux Éditions Gallimard Un très grand amour (collection blanche, 2010, Folio n° 5221), Dieu, ma mère et moi (collection blanche, 2012, Folio n° 5624), La cuisinière d'Himmler (collection blanche, 2013, Folio n° 5854). Voir plus
Journaliste, biographe et romancier, Franz Olivier Giesbert a récemment publié aux Éditions Gallimard Un très grand amour (collection blanche, 2010, Folio n° 5221), Dieu, ma mère et moi (collection blanche, 2012, Folio n° 5624), La cuisinière d'Himmler (collection blanche, 2013, Folio n° 5854).

Avis sur cet auteur (38)

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    Couverture du livre « Histoire intime de la Ve République t.2 : la belle époque » de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Gallimard

    Catherine Giry-Deloison sur Histoire intime de la Ve République t.2 : la belle époque de Franz-Olivier Giesbert

    Dans ce volume 2 qu'il consacre aux années qui vont du retrait du Général de Gaulle en 1969 à l'arrivée des socialistes au pouvoir en 1981, Franz-Olivier Giesbert ne se pose pas en historien respectueux de la chronologie, mais plutôt en journaliste témoin de son époque s'autorisant de multiples...
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    Dans ce volume 2 qu'il consacre aux années qui vont du retrait du Général de Gaulle en 1969 à l'arrivée des socialistes au pouvoir en 1981, Franz-Olivier Giesbert ne se pose pas en historien respectueux de la chronologie, mais plutôt en journaliste témoin de son époque s'autorisant de multiples digressions, y compris sur sa petite personne.
    Maître dans l'art de raconter avec son style inimitable qui recourt abondamment aux « jolis mots de la langue française » peu usités, il emploie tantôt un ton vachard, tantôt admiratif, mais sans excès, tantôt tendre pour qualifier les hommes, politiques ou non, au chevet desquels il se penche.
    Ses flèches les plus cruelles, il les tire sur Jean-Paul Sartre, « Fouquier-Tinville du Café de Flore », et sur ses héritiers, tous suppôts de Mao et de sa folie purificatrice responsable de dizaines de millions de morts.
    Dans un autre style, c'est une grande statue de la gauche, plus modérée cette fois-ci, qu'il déboulonne. Pierre Mendès France, « pauvre petite chose souffreteuse », et sa condescendance l'horripilent.
    Son affection, il la réserve au Chti Pierre Mauroy, « une belle personne ».
    À propos de Mitterrand, il confie son amour pour ce « père de substitution », tout en rejetant son cynisme politique.
    Quant aux deux présidents, Pompidou et VGE, qui ont traversé les années 1970, ils ont prouvé « que la France était gouvernable » et qu'elle était capable de se réformer.
    Il ressort de son récit une forme de nostalgie lucide sur ce que fut cette décennie. Même si celle-ci signe l'arrêt de mort des Trente Glorieuses et porte en elle les germes de ce qu'il adviendra : perte de l'autorité, déni des réalités, pensée magique en économie, culpabilité systémique...
    À déguster comme une madeleine trempée dans une tasse de thé.

    http://papivore.net/documentaire/critique-histoire-intime-de-la-ve-republique-2-la-belle-epoque-franz-olivier-giesbert-gallimard/

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    Couverture du livre « Histoire intime de la Ve République t.1 : le sursaut » de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Gallimard

    Catherine Giry-Deloison sur Histoire intime de la Ve République t.1 : le sursaut de Franz-Olivier Giesbert

    « Histoire intime » précise le titre de la trilogie que FOG consacre à la Ve République. Mais de quelle intimité s'agit-il ? Elle est double. Plus qu'au déroulement factuel, l'auteur a recours aux écrits du Général de Gaulle, et surtout aux témoignages rapportés par ceux qui l'ont côtoyé.
    Mais...
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    « Histoire intime » précise le titre de la trilogie que FOG consacre à la Ve République. Mais de quelle intimité s'agit-il ? Elle est double. Plus qu'au déroulement factuel, l'auteur a recours aux écrits du Général de Gaulle, et surtout aux témoignages rapportés par ceux qui l'ont côtoyé.
    Mais comme il aime parler de lui, il a ressorti ses carnets à spirale dans lesquels il a consigné ses impressions et a glissé sa propre famille dans son récit. L'idée est plutôt bien venue car ses géniteurs, de gauche, babas cool avant l'heure et antigaullistes acharnés, donnent un peu de chair à ce premier volume sous-titré « Le sursaut » et expriment les sentiments d'une certaine partie des Français craignant, avec le retour du Général, la mise en place d'une dictature.
    Si FOG fait des années 1958-1969 une période bénie, il ne cache pas les travers du premier président de la Ve République.
    Côté positif, il rappelle avec quelle maestria il a extrait son pays du bourbier dans lequel il s'était englué en Algérie et comment il a doté la France d'une constitution lui assurant une stabilité politique et l'a conduite sur la voie de la modernisation tout en assainissant l'économie.
    Côté négatif, on reste pantois devant certaines assertions plus ou moins connues qui dynamitent le portrait flatteur, livré par ses admirateurs, d'un de Gaulle au-dessus de la mêlée. On apprend qu'il fut « un cavaleur parenté » et il aurait eu un enfant naturel en la personne de Pierre Lefranc. En dehors de ces histoires de fesses, il aurait été sujet à des accès de dépression exacerbant son pessimisme.
    Pis, il serait un maître ès mensonges, le plus important étant celui qu'il proféra en 1958. Il est revenu aux affaires en affirmant qu'il souhaitait conserver l'Algérie alors, qu'en son for intérieur, il n'avait qu'un objectif : s'en débarrasser, avec les conséquences terribles que l'on connaît pour les pieds-noirs et les harkis. Pour le Général, les Algériens, compte tenu de leur culture et de leur religion, sont inassimilables. Maintenir le pays du Maghreb dans le giron de la France présenterait le risque d'attirer sur le sol gaulois des hordes d'Arabes attirées par notre niveau de vie. Au risque de transformer « Colombey-les-Deux-Églises » en « Colombey-les-Deux-Mosquées » ! La théorie du « grand remplacement » avant l'heure ?
    Alors, comment a-t-il réussi à faire de la France, sortie détruite du second conflit mondial et malmenée par une IVe République déliquescente ? FOG suggère plusieurs pistes : « il se fiche des élections » et donc de sa popularité ; son pragmatisme ; sa grande idée de la France (mais pas des Français qu'il taxe volontiers de « veaux ») ou encore son machiavélisme qui considère que tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. En revanche, il n'a rien compris à mai 1968 et en a tiré les conséquences.
    Pour raconter « son Général », forcément de manière subjective et souvent cruelle, FOG, dont le style enlevé est presque une marque de fabrique, use et abuse parfois de mots un brin désuets tels que « embobeliner », « fichaise », « papelard », « chattemite », « lantiponne »...
    À la fois charmant et agaçant.
    À lire avec un dictionnaire à portée de la main.

    http://papivore.net/documentaire/critique-histoire-intime-de-la-ve-republique-1-le-sursaut-franz-olivier-giesbert-gallimard/

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    Couverture du livre « La tragédie du president ; scènes de la vie politique 1986-2006 » de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Flammarion

    julien Raynaud sur La tragédie du president ; scènes de la vie politique 1986-2006 de Franz-Olivier Giesbert

    La comédie du pouvoir et l'impuissance politique, jusqu'à la nausée. Un portrait d'autant plus terrible qu'on peut le trouver objectif.

    La comédie du pouvoir et l'impuissance politique, jusqu'à la nausée. Un portrait d'autant plus terrible qu'on peut le trouver objectif.

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    Couverture du livre « La cuisinière d'Himmler » de Franz-Olivier Giesbert aux éditions Folio

    Philfff sur La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert

    Comment tomber sous le charme de Rose, dont le courage force l'admiration ? Femme de cuisine oui mais femme de tête !

    Comment tomber sous le charme de Rose, dont le courage force l'admiration ? Femme de cuisine oui mais femme de tête !