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Si je dis "édition 2010", j'ai presque tout dit...
barcelone 4
Le monde change de plus en plus vite, et Barcelone évolue plus vite que la moyenne des grandes villes. Alors que reste-il à jour dans ce guide ?
Les bonnes adresses ont pour la plupart disparu.
Les musées, l'aquarium et même le contenu des visites des principaux sites ont changé.
La Sagrada Familia a beaucoup changé en douze ans...
Restent les vieilles pierres de la vielle ville, qui s'accrochent à la tradition.
Les Guides Verts sont de bons guides, j'en reste convaincu. Mais contrairement aux bons vins, ils ne s'améliorent pas en vieillissant. Ils se périment ! Au point de devenir presque inutiles au bout de quelques années...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/03/16/barcelone-et-la-catalogne-guide-vert-michelin-perime/
On ne présente plus le Guide Vert Michelin, initialement basé sur trois piliers : culture, patrimoine et tourisme.
Pour faire face aux concurrences, il s'est enrichi de bonnes adresses (hôtels, restaurants, sorties, shopping, etc.), ce qui rend chaque édition un peu moins pérenne, les bonnes adresses ayant le mauvais goût de changer...
Celui-ci n'échappe pas à la règle, sur le papier du moins. Je n'ai pas eu l'occasion de vérifier in situ, les vacances ayant été chamboulées par de sérieux incidents de santé dans la famille.
Dommage pour cette année...
Lire ma chronique : http://michelgiraud.fr/2023/09/04/guide-vert-espagne-atlantique-michelin-certainement-tres-utile/
Le Guide Vert Michelin est une institution. Mais une institution qui a su se renouveler pour faire face à une forte concurrence.
Ainsi, les bonnes adresses (hôtels, restaurants, artisanats, shopping, sorties, etc.) sont venues compléter la base des Guides Verts que constituaient le patrimoine historique, les musées, les sites naturels remarquables et les circuits touristique en automobile (il fallait bien faire vendre des pneus Michelin !).
Celui-ci n'échappe pas à la règle, et si je l'ai trouvé un peu décevant, c'est sans doute parce que je connais assez bien le sud de la Bretagne, et que je n'y retourne (plus de 20 ans plus tard) que pour une petite semaine en famille où nous limiterons sans doute les déplacements (sauf s'il pleut !).
Mais nul doute que le voyageur itinérant partant à la découverte de ce beau bout de France trouvera dans ce guide de nombreuses idées de visites et de haltes.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/07/19/le-guide-vert-bretagne-sud-michelin-egal-a-lui-meme/
Patrimoine historique et culturel, sites touristiques et circuits de visite à pied ou en voiture : tels ont été pendant longtemps les ingrédients de base des Guides Verts Michelin. Il est vrai que l'intérêt de l'éditeur était d'abord de nous faire rouler pour consommer des pneus Michelin.
Force est de constater que depuis quelques années, les Guides Verts ont su évoluer pour peu ou prou s'aligner sur des concurrents comme Le Routard ou les guides Lonely Planet (pour ne citer que deux séries que j'utilise également) en proposant en plus quelques bonnes adresses (hôtels, restaurant, shopping, etc.).
Ce guide du Portugal n'échappe pas à la règle, et j'ai pris plaisir en le feuilletant à rêver à un prochain voyage qui, finalement, ne sera pas pour cette année.
Et c'est là qu'est la limite des bonnes adresses : elle peuvent changer au fil des ans... Le guide peut se périmer assez vite. Il ne faudra donc pas que je reporte le voyage trop longtemps.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/06/16/guide-vert-portugal-michelin-pour-un-futur-voyage/
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