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Tous les matins du monde

Couverture du livre « Tous les matins du monde » de Pascal Quignard aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070387731
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

« Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l'ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse.
Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu'à la barque. L'ombre de Madame de Sainte Colombe monta... Voir plus

« Il poussa la porte qui donnait sur la balustrade et le jardin de derrière et il vit soudain l'ombre de sa femme morte qui se tenait à ses côtés. Ils marchèrent sur la pelouse.
Il se prit de nouveau à pleurer doucement. Ils allèrent jusqu'à la barque. L'ombre de Madame de Sainte Colombe monta dans la barque blanche tandis qu'il en retenait le bord et la maintenait près de la rive. Elle avait retroussé sa robe pour poser le pied sur le plancher humide de la barque. Il se redressa. Les larmes glissaient sur ses joues. Il murmura :
- Je ne sais comment dire : Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids. »

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Avis (10)

  • Monsieur de Sainte Colombe a perdu sa femme et ne s'en remet pas. Il élève seul ses deux filles, ne sachant pas toujours comment leur parler et faisant passer la musique en priorité. Par contre, il se retire du monde et refuse l'honneur de jouer devant le roi. Il rentre dans des colères...
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    Monsieur de Sainte Colombe a perdu sa femme et ne s'en remet pas. Il élève seul ses deux filles, ne sachant pas toujours comment leur parler et faisant passer la musique en priorité. Par contre, il se retire du monde et refuse l'honneur de jouer devant le roi. Il rentre dans des colères terribles. Il donne des cours de musique mais seulement aux élèves qui savent ressentir la musique et il reproche notamment à Marin Marais de jouer ce qui est écrit, et donc d'être un mauvais musicien, même si celui-ci joue devant le roi. Marin Marais vient régulièrement et s'amourache de l'une de ses filles. Monsieur de Sainte Colombe semble vivre à part. Il se met à percevoir le fantôme de sa femme et converse avec elle.
    Un être très singulier. de belles pages sur la musique. Par contre, il m'a fallu vraiment attendre la dernière page pour ressentir une certaine émotion.

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  • Mr De Sainte Colombe est veuf, il vit avec ces 2 chères filles Toinette et Madeleine.
    Il lui arrive parfois de revoir sa défunte épouse, lorsqu'il s'installe sur sa barque, qu'elle aimait tant, il lui offre du vin de couleur rouge, une gaufrette. Comme il aimerait pouvoir la toucher mais "ce...
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    Mr De Sainte Colombe est veuf, il vit avec ces 2 chères filles Toinette et Madeleine.
    Il lui arrive parfois de revoir sa défunte épouse, lorsqu'il s'installe sur sa barque, qu'elle aimait tant, il lui offre du vin de couleur rouge, une gaufrette. Comme il aimerait pouvoir la toucher mais "ce n'est que du vent" comme elle aime à lui dire de l'au-delà.
    Mr De Sainte Colombe a une passion : la viole. Instrument qu'il finira par enseigner à Mr Marin Marais, jeune homme qui s'éprendra de ses filles... pour le bonheur de l'une mais le malheur de l'autre...
    Comme il est bon de réviser ses classiques, d'en découvrir encore, de les dénicher et les faire revivre. Ce petit livre d'une centaine de pages nous invite à la lecture d'une très belle écriture. Le lire sur un fond musical pourrait totalement être de circonstance... Au son de la viole... Et gardons toujours dans notre mémoire que "Tous les matins du monde sont sans retour".

    https://littelecture.wordpress.com/2017/07/06/tous-les-matins-du-monde-de-pascal-quignard/

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  • Tous les matins du monde est un roman musical, qui tient pourtant en peu de notes. Chaque mot semble pesé, réfléchi, parfaitement choisi. Rien ne me prédestinait à aimer un roman portant sur deux maîtres oubliés de la viole de gambe, et pourtant la lecture de ce livre n'a pas été rébarbative....
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    Tous les matins du monde est un roman musical, qui tient pourtant en peu de notes. Chaque mot semble pesé, réfléchi, parfaitement choisi. Rien ne me prédestinait à aimer un roman portant sur deux maîtres oubliés de la viole de gambe, et pourtant la lecture de ce livre n'a pas été rébarbative. Au-delà du développement du personnage de Sainte-Colombe, dont la musique a fasciné Pascal Quignard, c'est l'exploration de la figure de l'artiste reclus, tapi dans son antre, fuyant le succès, qui fait à mon sens de ce roman une ode au génie - qui ne s'ignore pourtant pas- par contraste avec l'attitude désinvolte, impatiente, colérique de Marin Marais, qui veut tout connaître, tout de suite, de l'art de la viole de gambe. L'utilisation de figures historiques, comme Marais et Sainte-Colombe, ne fait paradoxalement qu'accentuer le caractère intemporel du roman. L'action semble d'ailleurs hors-du-temps, les personnages se croisent et se quittent dans un microcosme plein de poésie.
    La narration semble tenir du côté de Sainte-Colombe, économe de ses mots, de ses moyens - consciente elle aussi de son génie, peut-être.

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  • J’ai vu le film avant de découvrir le roman. Subjuguée par l’adaptation d’Alain Corneau, je l’ai été tout autant par le livre dont il est inspiré. Evidemment, l’inconvénient d’avoir vu le film d’abord est que les images et les sons ressortent immédiatement et s’imposent à l’esprit, ce qui...
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    J’ai vu le film avant de découvrir le roman. Subjuguée par l’adaptation d’Alain Corneau, je l’ai été tout autant par le livre dont il est inspiré. Evidemment, l’inconvénient d’avoir vu le film d’abord est que les images et les sons ressortent immédiatement et s’imposent à l’esprit, ce qui parasite un peu la lecture et met un frein à notre imaginaire. Mais peu importe, le roman de Pascal Quignard apporte des « plus » : un contexte historique plus précis, une psychologie des personnages plus affinée et surtout de belles phrases mélancoliques qui continuent longtemps de nous faire vibrer.

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  • La musique est au centre de ce roman.
    En 1650, Madame de Sainte Colombe meurt, laissant deux petites filles à son mari désespéré.
    Maître de viole de gambe, (comme dans Le salon du Wurtemberg) il enseigne la musique à ses filles et ils forment un trio qui devient vite célèbre.
    A part...
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    La musique est au centre de ce roman.
    En 1650, Madame de Sainte Colombe meurt, laissant deux petites filles à son mari désespéré.
    Maître de viole de gambe, (comme dans Le salon du Wurtemberg) il enseigne la musique à ses filles et ils forment un trio qui devient vite célèbre.
    A part l’amour que porte Sainte Colombe à sa femme défunte, les sentiments ne sont pas assez exploités à mon goût, les descriptions sont assez succinctes. Seule transparaît la puissance de la musique pure pour exprimer la vie et les sentiments. Mais je n’ai pas ressenti d’émotion particulière.
    Je vais essayer de voir le film, mais en attendant, je ne sais toujours pas si j’aime ou pas Pascal Quignard. Il faut que je tente un troisième.

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    • Jean-michel Palacios le 20/12/2012 à 23h21

      Bonsoir Elizabeth,

      Lorsque l'on lit la fiche technique et la distribution, cela donne envie de voir le film et surtout d'écouter les compositions de Jordi Savall.
      Bien à vous
      JM

      Réalisation : Alain Corneau
      d'après le roman de Pascal Quignard aux Editions Gallimard, adaptation Alain Corneau et Pascal Quignard, dialogue Pascal Quignard et Musique de Jordi Savall (Marin Marais, Sainte-Colombe, Jean-Baptiste Lully, François Couperin...)
      Jean-Pierre Marielle : Monsieur de Sainte-Colombe, Gérard Depardieu : Marin Marais
      Anne Brochet : Madeleine, Guillaume Depardieu : Marin Marais jeune, Carole Richert : Toinette, Michel Bouquet : Lubin Baugin, le peintre et Jean-Claude Dreyfus : L'abbé Mathieu
      (source wiki)

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  • Magnifique, livre que l'on m'avait suggéré comme celui qui devait être lu par tout le monde ... très beau, quel plaisir à lire

    Magnifique, livre que l'on m'avait suggéré comme celui qui devait être lu par tout le monde ... très beau, quel plaisir à lire

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  • histoire assez facile, style plutôt simple sans transparence. A lire au soleil, les doigts de pieds en éventail ;)

    histoire assez facile, style plutôt simple sans transparence. A lire au soleil, les doigts de pieds en éventail ;)

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  • Si beau, si musical...Que de souvenirs!

    Si beau, si musical...Que de souvenirs!

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