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Stigma

Couverture du livre « Stigma » de Marie Dubosq aux éditions Bruit Blanc
Résumé:

STIGMA (anglais, nom masc.) Marque que laisse une plaie. Marque au fer rouge qu'on imprimait autrefois sur l'épaule. Marque d'infamie. On nomme stigma du grec st..µa (signifiant « piqûre »), une ancienne ligature de l'alphabet grec qui ne s'est conservée dans l'écriture actuelle que parce... Voir plus

STIGMA (anglais, nom masc.) Marque que laisse une plaie. Marque au fer rouge qu'on imprimait autrefois sur l'épaule. Marque d'infamie. On nomme stigma du grec st..µa (signifiant « piqûre »), une ancienne ligature de l'alphabet grec qui ne s'est conservée dans l'écriture actuelle que parce qu'elle sert à la numération alphabétique milésienne, où elle vaut 6.
Sacha raconte ses amitiés en quatre tableaux de sa vie intitulés «je discute avec les pins Huon», «je suis arrivée avec mon savon et ma brosse à reliure», «ce n'est pas moi qui suis folle» et «les rides te vont miuex qu'à moi». L'Australie et surtout «lîle» est le point de départ et de retour de six amis d'enfance marqués par une trace dont le fait générateur est placé plus loin dans leur vie.
Sacha, auteure, a une tâche de naissance à la clavicule qui saigne par instant ; Anton, reporterphotographe, n'a plus d'orteil au pied droit qu'il fait tatouer ; Stepan, mercenaire, a une tâche de naissance à la cuisse ; Motù, comédien, a une cicatrice du front à la gorge dès sa naissance ; Paula a les cheveux blancs depuis sa naissance ; Sirius, metteur en scène, est vairon et aveugle d'un oeil.
L'inscouscience de l'adolescence et les premiers temps de l'âge adulte, sur un air de Kerouac, cimentent les «amours» de six amis qui parcourent le monde en tant que reporter-photographe, artistepeintre, metteur en scène, comédien, auteur ou mercenaire. Sacha est au centre de cette saga où se mêlent construction psychologique, rencontres, amours, abandons ou désillusions de six personnalités puissamment approfondies. Les liens que nous pensons perpétuels semblent se tordre à se casser parfois à l'occasion d'événements éphémères qui s'ajoutent.
Nous suivons une Sacha fidèle à ses amis, qu'elle ne comprend pas toujours, amoureuse éternelle d'Anton qu'elle ne comprend pas, et qui inexorablement, à son image, reviennent sur «l'île», berceau de leur amitié comme pour se ressourcer.
Sa liberté, elle finit par ne plus y tenir. Elle expose à Beaubourg. Consécration. Et pourtant, elle attend autre chose.

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