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Sous les vents de Neptune

Couverture du livre « Sous les vents de Neptune » de Fred Vargas aux éditions J'ai Lu
  • Date de parution :
  • Editeur : J'ai Lu
  • EAN : 9782290357248
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Cette formation au Québec sur les empreintes génétiques, Jean-Baptiste Adamsberg l'accueille avec soulagement. Deux semaines sans subir l'inexplicable hostilité de son adjoint Danglard, le paradis ! Mais une coupure de presse ravive de pesants souvenirs sur un meurtre commis durant sa jeunesse,... Voir plus

Cette formation au Québec sur les empreintes génétiques, Jean-Baptiste Adamsberg l'accueille avec soulagement. Deux semaines sans subir l'inexplicable hostilité de son adjoint Danglard, le paradis ! Mais une coupure de presse ravive de pesants souvenirs sur un meurtre commis durant sa jeunesse, qui mettait en cause son frère Raphaël, disparu depuis. Le tueur au Trident serait-il de retour ? Un malaise et un coma éthylique plus tard, Adamsberg perd le contrôle. Seules la mansuétude d'un Danglard et l'ingéniosité de sa collaboratrice Violette Retancourt pourront le sortir, presque indemne, des affres du passé.

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Avis (18)

  • Fred Vargas, auteure incontestée du roman policier français contemporain, nous régale à nouveau avec son troisième roman mettant en scène le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, intitulé "Sous les vents de Neptune". Vargas construit une trame d'intrigue complexe, insufflant une atmosphère...
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    Fred Vargas, auteure incontestée du roman policier français contemporain, nous régale à nouveau avec son troisième roman mettant en scène le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, intitulé "Sous les vents de Neptune". Vargas construit une trame d'intrigue complexe, insufflant une atmosphère envoûtante et peignant des personnages fascinants, nous immergeant ainsi dans un monde empreint de mystère et d’énigmes à résoudre.

    En allant au Québec avec son équipe pour une formation sur le traitement des empreintes génétiques, Adamsberg est pris de malaise. Quand il reprend ses esprits, il prend conscience de ce qui l’a marqué, le laissant dans la plus grande perplexité : cet article sur le meurtre brutal d’une jeune fille, ces trois marques sur son corps. Cela ravive en lui d'horribles souvenirs : ceux de son frère, accusé il y a trente ans du meurtre de sa fiancée, un crime pour lequel Adamsberg a pris des risques pour lui éviter la prison. Sur de l’innocence de son frère, certain de l’identité du véritable meurtrier, il n’a jamais réussi à retirer les soupçons sur son frère. Adamsberg se lance dans la traque du coupable. Mais l'adversaire est bien plus retors que prévu, et il se retrouve pris au piège, il devient lui-même la proie de ce prédateur. Dans cette lutte. La nécessité de s'associer avec des alliés inhabituels s'imposera, tandis qu'il devra maintenir un niveau de vigilance envers ceux qu'il avait autrefois considérés comme fiables.

    L'intrigue débute avec une série de meurtres troublants et apparemment sans lien. L'auteure réussit à nous tenir en haleine dès les premières pages, en nous invitant à suivre Adamsberg et son équipe alors qu'ils se lancent dans une enquête aussi déroutante qu'obsédante. La signature narrative de Vargas est perceptible tout au long de l'histoire, avec son style unique mêlant l'humour subtil, la poésie et une attention méticuleuse aux détails.

    Le personnage du commissaire Adamsberg continue d'évoluer dans ce roman. Son esprit décalé et intuitif, sa passion pour les énigmes et sa façon de résoudre les affaires défient les conventions du genre policier. On sort de la réalité, on suit ce commissaire atypique, et Fred Vargas nous offre un protagoniste complexe et attachant, qui se démarque par son excentricité et sa singularité.

    Mais "Sous les vents de Neptune" ne se limite pas à une simple enquête policière et va plus loin dans la psyché humaine. Le roman invite à réfléchir aux conséquences de nos actions passées et à la manière dont elles peuvent ressurgir pour hanter notre présent : on explore la mémoire, la culpabilité, le passé. L'atmosphère du livre est tout aussi envoûtante que l'intrigue. Vargas excelle dans la création de décors et d'ambiances qui plongent le lecteur au cœur de l'action. Que ce soit dans les villes ou dans les recoins les plus sombres de l'esprit humain, l'auteur sait comment captiver et immerger son public.

    En bref : "Sous les vents de Neptune" est un roman policier qui tient ses promesses. Fred Vargas y démontre une fois de plus son talent pour la narration complexe, l'intrigue subtile et les personnages mémorables. Le commissaire Adamsberg est toujours aussi attachant !

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  • Sous les Vents de Neptune a été publié par les éditions Viviane Hamy en 2004. C'est le quatrième opus mettant en scène le commissaire Adamsbertg et son équipe. Il marque un tournant dans la carrière du commissaire qui rencontre de plus en plus d'hostilité ouverte de la part de ses...
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    Sous les Vents de Neptune a été publié par les éditions Viviane Hamy en 2004. C'est le quatrième opus mettant en scène le commissaire Adamsbertg et son équipe. Il marque un tournant dans la carrière du commissaire qui rencontre de plus en plus d'hostilité ouverte de la part de ses collaborateurs, notamment son adjoint Adrien Danglard, mais également les lieutenants Favre et Retancourt qui pourtant, jusqu'à présent, le soutenaient plus ou moins.
    L'histoire se situe un an après les événements relatés dans Pars vite et reviens tard. Le style, propre à l'auteur, mêle une langue imagée et riche à un ton souvent empreint de dérision et de fantaisie, de ténébreuse lumière: "Adamsberg marcha longtemps dans le froid des rues, serrant les pans de sa veste, son sac de voyage toujours à l'épaule. Il traversa la Seine puis grimpa sans but vers le nord, pensées entrechoquées dans sa tête. Il aurait souhaité devenir au moment paisible où, trois jours plus tôt, il appliquait sa main sur la calandre froide de la chaudière. Mais depuis il semblait s'être produit des explosions de tous bords, comme le crapaud qui fumait. Plusieurs crapauds qui fumaient ensemble et qui avaient explosé à de courts intervalles." (Page 99).
    Thème principal: la tolérance: "Voilà, dit Adamsberg. Tâchez de saisir et évitez l'ironie facile, ou c'est la mission tout entière qui tombe à l'eau...Je compte sur vous pour ne pas vous conduire en touristes, parisiens qui plus est, parlant fort et dénigrant tout." (Pages 109-110).

    Octobre. Adamsberg s'apprête à s'envoler pour le Québec pour un stage de deux semaines ciblé sur le traitement des empreintes génétiques. Mais un malaise diffus l'assaille. Avec l'aide de Danglard, qui lui explique la signification d'un tableau représentant le dieu Neptune, il comprend ce qui le trouble: la lecture d'un article dans le journal relatant le meurtre d'une jeune fille de trois coups de couteau dans le ventre, pour lequel Vétilleux, un vagabond, a été arrêté, lui rappelle une douloureuse affaire survenue trente ans plus tôt.
    A l'époque, son frère, Raphaël, avait été inculpé du meurtre de sa fiancée selon le même modus operandi. Le jeune policier qu'il était avait épargné la prison à Raphaël en falsifiant le dossier à charge, mais il n'était parvenu ni à l'innocenter, ni à faire inculper le véritable meurtrier, malgré son identification certaine. Car l'assassin de la jeune fille n'était autre qu'un juge respecté.
    Tenace et déterminé, Adamsberg l'avait traqué pendant des années jusqu'à sa mort, perdant alors tout espoir d'innocenter et de réhabiliter la réputation de son frère, détruit moralement et physiquement par cette terrible affaire. Pourtant, quatorze ans plus tard, et contre toute logique, le commissaire reprend sa traque. Mais cette fois, l'ennemi se montrera implacable.
    Enquête difficile à plus d'un titre pour Adamsberg qui se heurte de plus en plus souvent à la sourde hostilité des membres de son équipe qui ont du mal à comprendre et accepter son mode de fonctionnement déconcertant pour ceux qui ne le connaissent que superficiellement. D'autant qu'il se retrouvera pris au piège et soupçonné du meurtre de la jeune Noëlla par la police québécoise. Pour se tirer de ce mauvais pas, il ne pourra compter que sur la loyauté du lieutenant Retancourt et la fidélité de Danglard, malgré leurs récentes dissensions.

    Le +: roman foisonnant développant les fils de plusieurs histoires entremêlées dont on se demande s'ils se rejoindront à la fin pour ne plus former qu'un seul récit.
    Le succès jamais démenti de la série repose sur la capacité de l'auteur à défier les conventions du genre pour aboutir à des oeuvres originales, attachantes, que l'on dévore sans en laisser une miette.
    Qu'ajouter de plus sinon que, une fois encore, Fred Vargas nous bluffe par son talent exceptionnel à créer des intrigues originales, captivantes, animées par des dialogues savoureux et par des personnages hauts en couleur, aucunement caricaturaux, revendiquant leur existence comme de vraies personnes, avec leurs doutes, leurs faiblesses, leurs défauts et leurs qualités, leurs croyances et leurs blessures.

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  • Le style est enlevé et poétique. Fred Vargas sait distiller humour et suspens avec brio. Notre Adamsberg est fidèle à lui-même et la galerie de personnages est truculente!

    Le style est enlevé et poétique. Fred Vargas sait distiller humour et suspens avec brio. Notre Adamsberg est fidèle à lui-même et la galerie de personnages est truculente!

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  • Un livre très agréable à lire : une pointe d’humour et beaucoup de suspens ! Un très bon roman policier !
    Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg et une partie de la brigade du 13ème arrondissement de Paris partent suivre pendant une quinzaine de jours un stage au Québec : une formation au...
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    Un livre très agréable à lire : une pointe d’humour et beaucoup de suspens ! Un très bon roman policier !
    Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg et une partie de la brigade du 13ème arrondissement de Paris partent suivre pendant une quinzaine de jours un stage au Québec : une formation au sujet de l’analyse de l’ADN sur les prélèvements. Retour en France. On a l’impression que ce voyage n’aura plus d’importance dans la suite du livre. Et pourtant, il n’en est rien…
    Adamsberg va devoir résoudre une enquête avec un suspect à l’allure d’un fantôme. Tous les rebondissements sont envisageables et Fred Vargas ne nous épargne pas les fausses pistes bien-sûr !
    Les dialogues avec les membres de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) pendant tout le roman nous plongent dans l’univers de leur langue aux tournures si surprenantes :
    « Criss, s’énerva le barman, on va pas javasser des heures. J’ai déjà vu neiger, man, et tu commences à me tomber sur le gros nerf. Sacre le camp, je t’ai dit ! » (p 184) « Je t’empêche pas de rire mais présentement, c’est nous qu’allons se faire brasser la cage. » (p 269).
    J’ai bien aimé la réflexion de Clémentine, une vieille femme en qui Adamsberg a toute confiance : « Ah la vérité, c’est pas comme ça que ça se déniche. La vérité ça se calfeutre comme les champignons, et personne sait pourquoi. […] Faut soulever les feuilles une par une dans les endroits sombres. » (p 299)
    Remarque : Un téléfilm français a été réalisé par Josée Dayan à partir de ce roman. Il a été diffusé en 2008.

    https://cahiersvarisetplumenacre.wordpress.com/2016/04/17/sous-les-vents-de-neptune-fred-vargas/

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  • Non seulement il y a de l'humour dans ce roman, mais le suspense nous entraine sur des tas de pistes plus probables les unes que les autres... Impossible de lâcher le livre. Et puis, bon, comment ne pas adorer Adamsberg ?

    Non seulement il y a de l'humour dans ce roman, mais le suspense nous entraine sur des tas de pistes plus probables les unes que les autres... Impossible de lâcher le livre. Et puis, bon, comment ne pas adorer Adamsberg ?

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  • J'ai dévoré ce livre ; une fois commencé, impossible de le lacher. Personnages très réalistes et le parler canadien rajoute du charme à l'écriture de Fred Vargas. De l'imagination, du suspens, le tout servi par un style et une écriture de qualité.

    J'ai dévoré ce livre ; une fois commencé, impossible de le lacher. Personnages très réalistes et le parler canadien rajoute du charme à l'écriture de Fred Vargas. De l'imagination, du suspens, le tout servi par un style et une écriture de qualité.

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  • quel plaisir de retrouver l'univers de fred Vargas ... à chaque livre fermé, je commence déjà à m'ennuyer en me disant que je devrai attendre x mois pour retrouver Adamsberg et ses collegues ...

    quel plaisir de retrouver l'univers de fred Vargas ... à chaque livre fermé, je commence déjà à m'ennuyer en me disant que je devrai attendre x mois pour retrouver Adamsberg et ses collegues ...

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  • J'ai beaucoup aimé Jean-Hugues Anglades dans le rôle d'Adamsberg et toute l"équipe autour de comédiens sont vraiment supers. JM

    J'ai beaucoup aimé Jean-Hugues Anglades dans le rôle d'Adamsberg et toute l"équipe autour de comédiens sont vraiment supers. JM

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    • Jean-michel Palacios le 20/02/2013 à 18h39

      Ecouter les orgues dans l'Eglise Saint-Eustache aux piliers interminables, parcourir la rue Rambuteau, la rue Saint-Denis, la rue de la Verrerie et l'Eglise Saint-Mérri (dans le "7° Templier" de Ravenne et Giacometti). Tout ce quartier est très vivant chargé d'histoire et très populaire. JM ps : les jardins des Halles étaient assez mal fréquentés d'où les travaux en cours (trop de zones d'ombres propices aux petits trafics...).

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    • Nina Capuchon le 20/02/2013 à 17h32

      Effectivement, Jean-Michel, j'avais oublié ce point, le Pont Neuf, l'Eglise St-Eustache, la rue Montmartre, quartier que je connais bien puisque ma fille y habite, malheureusement en plein chantier actuellement. Nina

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    • Jean-michel Palacios le 20/02/2013 à 15h44

      Bonjour à tous

      A l'époque des tournages de Josée Dayan, j'ai croisé J-H Anglade dans les Bois entre les portes de la Muette et d'Auteuil. Il s'entrainait en footing pour son rôle d'Adamsberg (qui court toujours pour aller travailler ou pour se vider la tête).
      Jacques Spisser est excellent à mon goût dans le rôle de Danglard qui picole pas mal, véritable abîme de connaissance, nounou hors pair d'enfants (futurs enquêteurs géniaux et craquants en herbe)...
      Dans "Pars vite et reviens tard", la prestation de José Garcia est assez bonne mais l'acteur n'est pas suffisamment torturé ce qui pourtant dans les compétences de cet acteur brillant et touche à tout ("Le couperet" de Costa-Gavras).
      Je voudrai souligner la belle prestation d'Olivier Gourmet (nominé au César 2012 - Meilleur acteur) dans le rôle du crieur de messages.
      J'aime aussi le quartier où se déroule le film à proximité de Beaubourg, des Halles.
      Notons la présence de M. Sérault et Marie Gillain.
      Amitiés JM

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    • Nina Capuchon le 20/02/2013 à 11h43

      Bonjour à tous,
      Comme vous Christelle, mon imaginaire a été frustré par l'adaptation cinématographique de "Pars vite et reviens tard". Je n'ai pas trouvé José Garcia mauvais mais il ne colle pas à "mon" Adamsberg, et j'ai trouvé plutôt bizarre le choix d'une actrice asiatique pour interpréter Camille. Anglade est plus crédible mais ce n'est pas encore ça :-). Par contre, Jacques Spiesser est plutôt bien vu dans le rôle de Danglard. Bonne journée !

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    • Christelle Garnier le 19/02/2013 à 18h01

      Corinne Masiéro est une bonne actrice, elle a un physique bien à elle mais pour ma part je l'aime beaucoup. Elle a tenu un second rôle dans la 3ème saison de l'excellente série française "Engrenage", elle jouait Patricia une prostituée au fort accent Picard ou du chnord.
      J'avais regardé avec plaisir les adaptations de l'homme aux cercles bleus et le 2ème dont je n'ai pas retenu le nom, Jean Hugues Anglade était en effet très bon, ainsi que l'acteur qui fait son adjoint et qui a plein d'enfants.
      Par contre je n'avais que très peu apprécié "Pars vite et reviens tard" avec José GARCIA. Amitiés. Christelle (Bises à Jean Michel

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    • Jean-michel Palacios le 19/02/2013 à 12h19

      Oui je voulais également la citer tellement je l'ai trouvée superbe dans son rôle protectrice. La scène de la douche, si je me souviens bien est extraordinaire. Et ses répliques sont parfaites. On la retrouve également dans les autres adaptations des romans de Fred Vargas où elle campe parfaitement le lieutenant Rétancourt, L'Homme aux cercles bleus, L'Homme à l'envers et Un lieu incertain, tous 3 de Josée Dayan. Et les quelques photos qu'offrent google image la montrent sous différents aspects, à la fois "Germinal" et à la fois "Vamp". Superbe comédienne. Amicalement JM

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    • Nina Capuchon le 19/02/2013 à 11h49

      Je suis de votre avis JM et à signaler notamment Corinne Masiero dans le rôle de Violette Retancourt, actrice peu connue qui s'est révélée dans le film "Louise Wimmer" rôle sur mesure écrit et réalisé par Cyril Mennegun et que j'ai vu dernièrement.

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