Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Pierre de Coubertin, entre ombre et lumière

Couverture du livre « Pierre de Coubertin, entre ombre et lumière » de Didier Pagot et Xavier Betaucourt aux éditions Steinkis
  • Date de parution :
  • Editeur : Steinkis
  • EAN : 9782368467343
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un... Voir plus

Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d'un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus...

Voici le parcours d'un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant.

Donner votre avis

Avis (1)

  • Citus, Altius, Fortius – Plus vite, plus haut, plus fort.
    BD passionnante pour les amoureux du sport, d’histoire ou simplement de récits bien construits et bien documentés.
    Tous les lecteurs, quoi ! …

    Xavier Bétaucourt reconstitue avec beaucoup de fluidité, l’histoire des JO depuis 1896,...
    Voir plus

    Citus, Altius, Fortius – Plus vite, plus haut, plus fort.
    BD passionnante pour les amoureux du sport, d’histoire ou simplement de récits bien construits et bien documentés.
    Tous les lecteurs, quoi ! …

    Xavier Bétaucourt reconstitue avec beaucoup de fluidité, l’histoire des JO depuis 1896, les objectifs et la personnalité du baron Pierre de Coubertin.

    1896 – Pierre de Coubertin est Secrétaire Général d’une association sportive et affiche sa volonté : rétablir les JO arrêtés depuis le IVème siècle.
    Avec deux objectifs essentiels :
    - L’importance pédagogique de l’introduction du sport dans l’éducation scolaire. A l’époque, « le sport est considéré comme du temps perdu. »
    Lui-même pratique l’escrime, l’équitation, l’aviron et la boxe.
    - Un vecteur de paix : s’affronter à l’intérieur d’un stade plutôt que sur les champs de bataille…
    Car c’est cela l’esprit Coubertin : Fédérer pour oublier ses différents et grandir avec le sport.

    Les premiers JO à Athènes en 1896 sont plutôt inorganisés, mais cela a quand même fonctionné. Il faut maintenant créer le Comité d’organisation des JO. C’est fait dès 1898.
    Paris en 1900, préférera des rencontres sportives et boudera les JO. Les suivants auront lieu aux USA en 1904.

    Puis Xavier Bétaucourt décline les JO suivants avec humour et précision. Ou, « Le sport et la géopolitique doivent cohabiter. » Déjà…
    Par exemple, à Londres, en 1908, « la question des Dominions pour l’empire britannique se pose ». Quels drapeaux pour les canadiens, pour les australiens ?
    Le pseudo fair-play anglais fait sourire jaune avec des juges essentiellement britanniques… La distance du marathon (42,195 km) est ajustée à la volonté royale…

    Ce qui constitue tout l’intérêt de cette reconstitution des JO, c’est que sans cesse, la politique internationale intervient et qu'il est indispensable de s’adapter aux régimes en place.
    « Il a fallu attendre Amsterdam, en 1928, pour que tous les athlètes soient de retour dans l’olympisme de Coubertin. » Durant ces jeux, « 277 femmes participent à une révolution. Pour la première fois, cinq épreuves d’athlétisme leur sont ouvertes. »
    « Le CIO composé d’hommes a accepté la participation à ces épreuves réservées. Une défaite pour Coubertin. »

    Entre temps, Xavier Bétaucourt revient sur sa vie et sa personnalité. Né en 1863 d’une famille légitimiste, il ralliera rapidement la République et ses valeurs, en conservant un esprit misogyne, élitiste et colonialiste : « Réfléchissons d’abord à ce qui tourmente l’âme africaine. Des forces inemployées, de la paresse individuelle et une sorte de besoin collectif d’actions. Mille rancunes, mille jalousies contre l’homme blanc et l’envie cependant de l’imiter. (…) Je pense que les sports, à condition de ne pas leur laisser prendre des apparences trop militaires qui pourraient aider à préparer quelque rébellion future, doivent être encouragés chez l’indigène et chez le gouvernant. Ils engendrent toutes sortes de bonnes qualités sociales, d’hygiène, de propreté, d’ordre, de self-control.
    Ne vaut-il pas mieux que les indigènes soient en possession de pareilles qualités ? Et ne seront-ils pas ainsi plus maniables ?

    Un homme fasciné par le nazisme : « j’admire intensément Hitler. Il est en train de devenir le chef de la nouvelle Europe et, bientôt peut-être, le chef du nouveau monde qui se lève. »

    Un idéaliste colérique, autoritaire, intransigeant, voire psychorigide, mais tout entier focalisé sur son objectif. La face obscure du Baron….
    Néanmoins, sa détermination farouche a permis de rassembler sous la bannière du sport, les différentes nations.

    Une biographie passionnante, enrichie par l’évolution des JO, traitée avec justesse et précision. Servie par un dessin et des couleurs qui mettent en valeur le scénario.
    Un vrai moment de plaisir !

    Je remercie NetGalley et les Editions Steinkis de m’avoir offert cet ouvrage.
    https://commelaplume.blogspot.com/

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.