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La France des Romanov ; de la villégiature à l'exil

Couverture du livre « La France des Romanov ; de la villégiature à l'exil » de Cyrille Boulay aux éditions Perrin
  • Date de parution :
  • Editeur : Perrin
  • EAN : 9782262033545
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Splendeur et magnificence de la cour des Romanov en France.
Paris, Contrexéville, Biarritz, Cannes, Nice ou Saint-Briac conservent les témoignages de cette passion exclusive des Romanov. Ce serait l'impératrice Alexandra Féodorovna, alors veuve de Nicolas Ier, qui aurait lancé la mode de se... Voir plus

Splendeur et magnificence de la cour des Romanov en France.
Paris, Contrexéville, Biarritz, Cannes, Nice ou Saint-Briac conservent les témoignages de cette passion exclusive des Romanov. Ce serait l'impératrice Alexandra Féodorovna, alors veuve de Nicolas Ier, qui aurait lancé la mode de se rendre à Nice, vers 1850. Le climat y est plus doux l'hiver pour les santés fragiles et, sans protocole, la vie est si facile... La cour impériale se fait construire de somptueuses villas et de belles églises orthodoxes.
Parfois, elle mène grand train, une vie mondaine échevelée, qui ne connaît la tournée des grands-ducs ?, des nuits d'ivresse dans les casinos de Nice et de Biarritz, dîners fins chez Maxim's et french cancan à Pigalle. Paris adore ces clients qui ne savent pas compter ! La culture s'enrichit de ces artistes russes, qui renouvellent par leur créativité la scène française (les ballets russes). Des liens se nouent, Chanel est amoureuse du grand-duc Dimitri, Cocteau est fou de la princesse Natalie Paley.
La France est sous le charme et fait un accueil somptueux à Nicolas II, pour sceller l'alliance franco-russe. Après 1917, la France reçoit sans réserve les exilés de la révolution russe, élite déchue réfugiée dans les grandes villas devenues si tristes désormais, et bientôt obligée à travailler : représentants en champagne, couturiers, modèles, chauffeurs de taxi... Tristesse, nostalgie, l'heure n'est plus à la fête pour ceux qui, selon le mot de Joseph Kessel, avaient si joliment donné aux Français une " autre mesure de l'existence "...

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