Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Il y a bien longtemps que, toutes les nuits, Antoine, la quarantaine, se défait de son costume d'époux et de père de famille modèles pour succomber, dans le bar dont il est propriétaire en Corse, à la tentation de l'alcool et, bien souvent, du sexe - au plus loin de l'amour.
Prononcée par sa femme, "l'immaculée" Lucille, au beau milieu d'une étreinte conjugale à laquelle il l'a forcée, une phrase énigmatique va, un matin, faire exploser tout l'hypocrite dispositif sur lequel repose son existence, et le contraindre à un impossible examen de conscience. Dans son désarroi, Antoine se tourne alors vers Paul, son frère cadet, qui vit, clochardisé, dans la maison de village familiale où il s'est retiré après avoir naufragé lors d'une expérience parisienne calamiteuse...
Frères de sang et désormais frères en désastre, tous deux s'interrogent, chacun à sa façon, sur la nature du destin qui leur a été fait - peut-être par la "maladie insulaire" qui enfièvre les puissances de la mémoire, substituant le délire de ses images à la prise en compte des catastrophes bien réelles qui, au présent, menacent...
Sur les murs que la filiation érige entre les êtres, sur la toxicité des obsessions qui s'entretiennent sous le dangereux gouvernement de l'esprit d'un lieu - l'île aux sombres secrets enfouis dans la splendeur des paysages -, sur la rémanence du sacré et les tentations du mysticisme, sur l'impossible choix entre sexualité païenne et vénération amoureuse, sur les noces, enfin, à jamais contrariées, entre l'esprit de l'homme et le monde qu'il habite, Jérôme Ferrari propose, avec ce roman ardent et rebelle, une variation somptueuse.
Comme j’avais hâte d’en finir avec ce roman !
L’impression d’abord, des caractères très petits et des lignes serrées ; ça manque d’air. D’autant que bien des phrases sont très longues, parfois une page.
Et puis, si la trame de l’histoire est simple à comprendre, certains retours dans le temps le sont nettement moins. Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris.
J’avais bien aimé « Lae sermon sur la chute de Rome ». Les thèmes abordés sont un peu les mêmes : les choix de vie, la filiation….
J’avoue humblement que Jérôme Ferrari est un peu trop intello pour moi, pas assez simple dans son écriture, mais bon, il est professeur de philosophie.
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