Le temps d'une conversation, Véronique Ovaldé nous ouvre les portes de sa maison
"Je commence chaque roman de Véronique Ovaldé comme j'entrerais dans une fête dont je connais au moins la moitié des invités. Ceci, depuis que j'ai lu Ce que je sais de Vera Candida, à une époque où tout n'allait pas au mieux dans ma vie....
Nathalie Iris, de la librairie Mots en Marge organise chaque année en juin "La Nuit Blanche des Livres" à La Garenne Colombes. Dans ce lieu d'échange, les auteurs viennent à la rencontre de leurs lecteurs pour une grande fête du livre joyeuse et...
A l'occasion de la publication de son roman "La grâce des brigands", Véronique Ovaldé répond à une interview-portrait.Elle connaît un succès grandissant depuis les débuts de sa carrière, notamment, avec Ce que je sais de...
A l'occasion de la sortie en poche de son roman à succès "La grâce des brigands", Véronique Ovaldé revient sur l'écriture de son ouvrage lors du festival Passage de témoins à Caen qui s'est déroulé au mois de mai....
Le temps d'une conversation, Véronique Ovaldé nous ouvre les portes de sa maison
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Le revue de presse d'août vous dit tout sur la #rl2016
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J'ai été de suite plongée dans ce récit. Ce n'est pas tant le pourquoi, le comment de la disparition de Mimi, c'est comment une famille se reconstruit avec ce passif et elle, sa culpabilité, sa famille qui l'a rejetée, et qui revient sur ses terres (d'ailleurs on s'y croirait presque). Tellement bien écrit. Un style vraiment propre avec ces énumérations, des paragraphes entiers, on prend son souffle et on lit. Les enfants m'ont reprochée de ne plus lâcher le livre. Je le conseille.
Cela pourrait se passer n'importe où, dans un pays, une ville ou un quartier pauvre. Cela se passe en Amérique latine et cela ajoute un peu d'exotisme à l'histoire. Cela pourrait se passer à n'importe quelle époque, car souvent l'histoire se répète. Ici, c'est l'histoire de trois générations de femmes qui se répète. Elle tombent enceintes d'un homme qu'elle n'aiment pas, n'ont pas voulu cet enfant. Elles réagissent de différentes manières, mais la dernière, Vera Candida quitte son lieu de naissance pour une autre vie. Celle ci ne sera pas facile au début, mais elle finit par rencontrer le grand amour. C'est passionnant et on veut toujours aller plus loin, apprendre comment ces femmes vont réagir. Et ces femmes ont une telle force, qu'on réagit de même. On ne s'apitoie pas. Jusqu'au moment où on apprend une
vérité qu’on n’aurait pas voulu apprendre. Tout s'est écroulé et moi avec... L'écriture est très fluide et parfois, l'auteur n'utilise même plus la ponctuation. A découvrir absolument.
Tout y est !
- L'intrigue est passionnante. le narrateur perd sa femme et se rend compte que celle-ci lui a caché beaucoup de choses, lui a menti, avait une double vie, au profit d'une idéologie politique...
- L'écriture est belle. Elle n'est pas fluide et c'est un livre à lire lentement car l'auteur choisit ses mots. Parfois, il s'emballe et la phrase n'a plus besoin de ponctuation.
- L'émotion est possible. On se prend à aimer le narrateur qui est un être naïf, soucieux et excentrique à la fois. On a de la peine pour lui.
Je vous recommande ce livre.
Maria Christina apprend que sa soeur est maintenant maman et il faut qu'elle prenne en charge son neveu, la maman en étant incapable. C'est ainsi que commence l'histoire, et que Maria Christina va nous être dévoilée.
Le narrateur remonte à son enfance : un père qui malgré sa présence, se révélera absent, une mère un peu dingue, proche de Dieu et profondément raciste, et une soeur différente d'elle-même et qui suite à un accident (dont elle se sent coupable) ne sera jamais plus comme avant. Une seule possibilité s'offre alors à elle, faire des études pour s'échapper de ce petit monde où elle étouffe. Elle veut devenir écrivain. Elle va cohabiter alors avec Joanne. Celle-ci vit au jour le jour et finit par accoucher d'un enfant dont elle ignore qui est le père. Grâce à elle, Maria Christina va devenir la secrétaire de Claramunt, un écrivain qu'elle admire depuis longtemps. Celui-ci s'éprend d'elle et ils deviennent amants.
Les phrases sont longues et entraînantes, à tel point qu'on lit vite, sans s'arrêter. le roman est très naïf, à l'image de Maria Christina. Et en même temps, c'est truffé d'humour. Quand le narrateur nous fait par exemple une description de la maison des parents de Maria Christina, il insiste sur le fait que les toilettes sont au fond du jardin : impossible pour la mère de comprendre pourquoi un endroit dégageant des odeurs nauséabondes puisse se trouver au centre d'une habitation...
J'avais adoré du même auteur Ce que je sais de Vera Candida. Ce roman est d'un autre genre mais aussi talentueux et la femme a toujours la première place.
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Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction