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Sophie Divry

Sophie Divry
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Quand le diable sortit de la salle de bain est son quatrième roman. Son roman La condition pavillonnaire a été finaliste pour le Prix du Monde et a reçu la mention spéciale du Prix Wepler.

Articles en lien avec Sophie Divry (1)

Avis sur cet auteur (67)

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    Couverture du livre « Fantastique histoire d'amour » de Sophie Divry aux éditions Seuil

    Eva Tu vas t'abîmer les yeux sur Fantastique histoire d'amour de Sophie Divry

    J’avais moyennement aimé l’un des précédents livres de Sophie Divry, et je n’étais donc pas attirée par « Fantastique histoire d’amour »… heureusement donc que j’ai eu l’opportunité de le lire via un Prix car il aurait été bien dommage de passer à côté de ce roman réjouissant !

    Dans cette...
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    J’avais moyennement aimé l’un des précédents livres de Sophie Divry, et je n’étais donc pas attirée par « Fantastique histoire d’amour »… heureusement donc que j’ai eu l’opportunité de le lire via un Prix car il aurait été bien dommage de passer à côté de ce roman réjouissant !

    Dans cette histoire qui se déroule à Lyon, on fait la connaissance de deux personnages. Bastien Fontaine est inspecteur du travail. Dans le cadre de ses fonctions, il enquête sur la mort d’un ouvrier de la société Plastirec, broyé dans une compacteuse. Maia di Natale est journaliste, salariée d’une revue scientifique. Lorsqu’elle comprend qu’elle est sur la sellette, elle sollicite pour l’article de la dernière chance, sa tante Victoire qui occupe un poste élevé au Centre Européen de Recherche Nucléaire.

    Le livre oscille entre littérature blanche et polar, autour d’un sujet pourtant pas forcément vendeur, les cristaux scintillateurs. Pourtant, ce fut un vrai plaisir de lecture. J’ai adoré ce livre plein de fraîcheur, qui mêle intrigue rondement menée et personnages attachants et un brin fantaisistes. Bastien et Maia sont deux êtres plutôt solitaires, avec leurs fêlures et leurs marottes, qui se sont déjà croisés plusieurs fois et qui vont véritablement se rencontrer grâce à cette histoire. Les personnages secondaires, que ce soit la tante Victoire ou encore Henri le libraire, sont particulièrement soignés et réussis.

    Le livre est lumineux, jouissif, je l’ai dévoré en un week-end pourtant bien chargé tant je tournais avidement les pages.

    Un régal !

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    Couverture du livre « Fantastique histoire d'amour » de Sophie Divry aux éditions Seuil

    Little Lecteur sur Fantastique histoire d'amour de Sophie Divry

    S’il n’y avait pas eu le prix Orange, je n’aurais certainement jamais lu ce livre. Et pourtant dans ce roman, absolument tout est réussi… Sauf le titre.
    Oui, il y a méprise. Celui-ci ne fait qu’envoyer des signaux contraires à son contenu.
    En effet, j’imaginais une histoire d’amour classique...
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    S’il n’y avait pas eu le prix Orange, je n’aurais certainement jamais lu ce livre. Et pourtant dans ce roman, absolument tout est réussi… Sauf le titre.
    Oui, il y a méprise. Celui-ci ne fait qu’envoyer des signaux contraires à son contenu.
    En effet, j’imaginais une histoire d’amour classique et oui, un peu mièvre. Or, je me suis retrouvée au cœur d’un enquête menée tambour battant, avec des personnages tout en complexité et un scénario digne de Mission Impossible (les cascades en moins).
    Bref, j’ai été désarçonnée et harponnée dès les premières pages où j’ai rencontré Bastien, cet inspecteur du travail dépêché sur les lieux d’un accident mortel où un employé de Plastirec a fini broyé dans une compacteuse. Lui qui peine déjà à se remettre d’une douloureuse rupture va plonger dans des abîmes que ni l’alcool (qu’il ingère en trop grandes quantité), ni la religion ne pourront adoucir.
    Ses chapitres alternent avec ceux de Maïa, journaliste scientifique et célibataire assumée, en délicatesse avec sa rédaction et à la recherche d’un sujet pouvant sauver son poste. Ses particularités ? Elle fuit l’engagement, a les « mains trouées » et une tante qui travaille sur des projets top secret au CERN.
    Évidemment, les chemins de ces deux personnages sont amenés à se croiser. En cause ? Un mystérieux cristal bleu.

    Bienvenue dans un roman de pure fiction, énigmatique, palpitant et parfaitement réjouissant. Sans temps mort, cette drôle d’affaire réunit plusieurs livres en un. Aventure, espionnage, fantastique, amour… Bref, des rebondissements et du suspense avec en toile de fond une jolie critique de notre société régie par les intérêts des puissants, privilégiant leur portefeuille aux êtres humains.
    Portée par des héros imparfaits et taillés avec une précision d’orfèvre, cette histoire est l’œuvre d’une plume vive et incisive qui fait aussi la part belle à l’ironie et l’humour.
    Tout est réussi sauf le titre donc, car c’est surtout une fantastique intrigue que Sophie Divry a tissée. Mordante, addictive, moderne.

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    Couverture du livre « Fantastique histoire d'amour » de Sophie Divry aux éditions Seuil

    clesbibliofeel sur Fantastique histoire d'amour de Sophie Divry

    Bastien est inspecteur du travail à Lyon. Il enquête sur un accident : un ouvrier travaillant dans une usine de traitement de déchets est mort broyé dans une compacteuse hydraulique. Il découvre rapidement que l’accident est en réalité un homicide. Les chapitres concernant Bastien alternent avec...
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    Bastien est inspecteur du travail à Lyon. Il enquête sur un accident : un ouvrier travaillant dans une usine de traitement de déchets est mort broyé dans une compacteuse hydraulique. Il découvre rapidement que l’accident est en réalité un homicide. Les chapitres concernant Bastien alternent avec ceux de Maïa, une jeune femme qui cultive son indépendance et se débat dans la précarité en tant que journaliste scientifique. Profitant de la présence d’une tante physicienne au Cern (Centre européen de recherche nucléaire), Maïa part vers la Suisse afin de faire un article sur le cristal scintillateur, un matériau aux propriétés prometteuses récemment découvert. Sa tante Victoire lui révèle qu’une expérience a mal tourné, un cristal de couleur bleu intense a été fabriqué par hasard, aux propriétés inquiétantes. Il provoque soit une hyper dépression, soit une hyper agressivité chez ceux qui le manipulent. Elle lui annonce que le cristal bleu est sorti par erreur du Cern et lui demande de l’aider à le récupérer afin de le détruire avant qu’il ne tombe dans des mains criminelles.

    Cette double intrigue sert de toile de fond à une histoire d’amour rocambolesque entre deux personnalités fortes et attachantes. Bastien, vaguement alcoolique et vaguement catholique, est en rupture avec sa famille, en quête du grand amour et d’une joie de vivre qui l’a abandonné. Et voilà qu’il a remarqué une jeune femme alors qu’elle faisait son footing au parc. Elle le fascine par sa capacité à attirer les oiseaux... Elle se prénomme Maïa, leurs destins sont liés sans qu’il le sache encore, grâce à la puissance du cristal bleu.

    Le roman bénéficie d’un excellent départ : on est immergé au sein de l’inspection du travail à travers Bastien, personnage tout à fait crédible dans son désir d’appliquer la loi sans toutefois en avoir les moyens. L’alternance des chapitres avec Maïa, journaliste scientifique un peu tête en l’air, est intéressante, elle permet de découvrir des métiers emblématiques, soit visant à protéger les salariés, soit à alimenter des médias à la recherche de fortes audiences. Les deux personnages principaux ont besoin de donner un sens à leur vie. On attend impatiemment qu’ils se retrouvent, et peut-être, qu’ils s’aiment puisqu’il s’agit d’une Fantastique histoire d’amour... Il leur faudra trois cents pages pour cela, pour notre plus grand bonheur car ces pages d’attente sont dans les meilleures.

    Viennent s’ajouter des personnages hauts en couleur dont la tante Victoire, chercheuse un peu barrée « coiffée comme un champignon », les inquiétants banquiers suisses, courant après le cristal bleu pour le profit sans se soucier des dangers pour ceux qui le manipulent, Henri le copain de Bastien, libraire…

    Quel plaisir d’être en empathie avec Bastien et Maïa, d’avoir envie de les retrouver alternativement puis réunis à la fin. J’ai été pris par l’histoire avec ses surprises, son rythme dingue, son côté légèrement fantastique, étrange, un peu à la Murakami (Maïa et les mésanges, la perte d’objets, la compacteuse...). J’ai aimé l’intrusion dans la recherche scientifique et de découvrir le Cern de l’intérieur, un centre européen cultivant habituellement le secret. Le récit navigue entre ambiance documentaire, thriller et feuilleton à épisode bourré d’aventures loufoques. On ne s’ennuie jamais, imaginant parfois la joie éprouvée par l’autrice écrivant ces péripéties déjantées après la dure période de confinement.

    J’ai trouvé original d’insister autant sur les objets perdus par Maïa, attendant le moment où cela aurait une incidence sur l’intrigue ? Ce jeu du chat et de la souris, de l’autrice et du lecteur, sans complexité surplombante, me plaît énormément. Curieusement j’ai fait ensuite le décompte, vêtements, écharpes, gants, livres et autres objets que j’avais personnellement égarés… La liste était bien remplie... Je me demande comme Maïa : comment ont-ils pu disparaître ? Où sont-ils ? Sophie Divry sait déclencher l’imaginaire, nous sortir gentiment du réel et jouer avec le mystère.

    Puis cela se poursuit crescendo jusqu’à la belle histoire d’amour. Clap de fin presque à regret, j’aurais encore joué un peu malgré ces cinq cents pages qui passent toutes seules. Ce roman est un hymne à la joie d’être en vie et d’aimer, une réflexion aussi, à travers le pur plaisir de tourner les pages, sur la souffrance au travail, les addictions, la crainte de voir la recherche fondamentale livrée au seul profit, nos peurs à l’allure de compacteuse...

    Sophie Divry est née en 1979. Après des études de Lettres, elle travaille comme journaliste au mensuel La Décroissance. Depuis elle publie régulièrement des romans et des essais, s’interrogeant sur comment réinventer le roman contemporain, témoignant sur les gilets jaunes victimes de violences policière ou encore se tournant vers les étoiles (Curiosity), une brève fiction sans être humain, mettant en scène un robot envoyé sur mars.

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    Couverture du livre « Fantastique histoire d'amour » de Sophie Divry aux éditions Seuil

    Alex-Mot-à-Mots sur Fantastique histoire d'amour de Sophie Divry

    Je ne suis pas fan du genre fantastique, mais quand Sophie DIVRY sort un nouveau roman, je ne fais pas la fine bouche. Et j’ai eu raison d’ouvrir ce roman.

    D’abord parce que j’y ai retrouvé le ton parfois caustique de l’auteure (« Elle détestait la Provence, sa terre séchée par la chaleur,...
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    Je ne suis pas fan du genre fantastique, mais quand Sophie DIVRY sort un nouveau roman, je ne fais pas la fine bouche. Et j’ai eu raison d’ouvrir ce roman.

    D’abord parce que j’y ai retrouvé le ton parfois caustique de l’auteure (« Elle détestait la Provence, sa terre séchée par la chaleur, ses artisans potiers, ses zones pavillonnaires moches et ses marchés de plein air où des anglais à la face d’écrevisses s’extasiaient devant un lavoir rénové avec l’aide la région PACA. ») Ou encore « Il était rasé de si près qu’il semblait s’être procuré sa tondeuse dans un pays totalitaire ».

    Ensuite parce que j’ai appris que l’inventeur du Rubik cube était un architecte intéressé par le mécanisme de rotation sur trois plans. Et j’ai également découvert le coating, en français l’enrobage, et son utilisation en chimie des matériaux.

    J‘ai aimé le narrateur, Bastien Fontaine, 41 ans, inspecteur du travail, dont le métier consiste à faire respecter le code du travail par les entreprises.

    J’ai aimé Maïa di Natale, journaliste dans un magazine scientifique qui a un problème avec ses mains : elle perd des objets sans jamais les retrouver.

    J’ai aimé qu’ils se croisent et se recroisent dans la ville de Lyon, avant que leurs chemins ne se rejoignent vraiment.

    Mais j’ai été moins fan de la partie scientifique et des méchants vraiment cupides.

    Mais j’ai aimé la nature omniprésente, même en ville.

    J’ai suivi avec passion les retournement de situation et la poursuite du cristal maléfique.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du Parc de la Tête d’Or où Maïa donne à manger aux oiseaux chaque matin pendant son jogging.

    https://alexmotamots.fr/fantastique-histoire-damour-sophie-divry/

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