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Rebecca West

Rebecca West
Née à Londres en 1892, Rebecca West a écrit de nombreux essais et articles pour The New Yorker, The New Republic, The Sunday Telegraph et The New York Herald Tribune, ainsi que des livres de voyage et des romans, dont La Famille Aubrey, Femmes d'affaires et Le Retour du soldat. Elle a participé a... Voir plus
Née à Londres en 1892, Rebecca West a écrit de nombreux essais et articles pour The New Yorker, The New Republic, The Sunday Telegraph et The New York Herald Tribune, ainsi que des livres de voyage et des romans, dont La Famille Aubrey, Femmes d'affaires et Le Retour du soldat. Elle a participé au mouvement des suffragettes avant la Première Guerre mondiale et travaillé comme journaliste. En 1913, elle rencontre Wells, un homme marié, et leur relation dure dix ans. Ils ont un fils, Anthony West. Il lui a également été attribué des relations avec Charlie Chaplin, Antoine Bibesco et le magnat de la presse Max Aitken. En 1930, elle se marie à un banquier, Henry Maxwell Andrews, et ils restent ensemble jusqu'à sa mort en 1968. Elle est nommée Commander of the Order of the British Empire (CBE) en 1949, et promue au rang de Dame Commander (DBE) en 1959.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La famille Aubrey » de Rebecca West aux éditions Robert Laffont

    Anita Millot sur La famille Aubrey de Rebecca West

    La narratrice (Rose) est une petite fille délurée, jumelle de Mary, cadette de Cordelia et ainée du petit dernier (Richard Quin, prénommé ainsi en hommage à un oncle défunt) seul garçon de la fratrie. Nés en Afrique du Sud, ballotés depuis toujours entre Le Cap, Durban, Edimbourg et les...
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    La narratrice (Rose) est une petite fille délurée, jumelle de Mary, cadette de Cordelia et ainée du petit dernier (Richard Quin, prénommé ainsi en hommage à un oncle défunt) seul garçon de la fratrie. Nés en Afrique du Sud, ballotés depuis toujours entre Le Cap, Durban, Edimbourg et les Pentlands écossaises, ils ont finalement atterri dans la banlieue de Londres, à Lovegrove où leur père (Piers) un homme frivole, instable et joueur a trouvé une nouvelle situation de journaliste. Les trois fillettes savent déjà à quoi s’en tenir quant à la situation financière déplorable de leurs parents et s’acharnent à protéger leur malheureuse mère, totalement désemparée (et plongée dans une sorte de déni permanent lorsqu’il s’agit de son mari adoré …)

    Dans la famille, du côté maternel on est musiciens. Rose et Mary sont d’ailleurs d’excellentes pianistes mais Cordelia n’a pas hérité de ce don, elle est une piètre violoniste. Cordelia a hérité – du côté paternel – d’une singulière beauté. La famille vit au-dessus de ses moyens afin de conserver un certain statut social (On peut être pauvre, manger de la margarine plutôt que du beurre, soit ! Mais en aucun cas se passer des services de Kate, la bonne …) La mère lutte quotidiennement pour que la sérénité règne au sein du foyer et que les enfants n’aient pas à souffrir des inconséquences et des frasques de leur père, qui par ailleurs aime ses quatre enfants. Murie trop vite, la jeune Rose décrit à merveille les efforts pathétiques déployés par la pauvre femme qui supporte tout sans broncher afin de tromper son monde. C’est touchant, pitoyable et sublime !

    Rebecca West nous transmet un récit à la fois poignant, tendre et drôle, tout à fait « British », où s’écoulent les années de l’enfance, ponctuées par un point de repère précis : la période de Noël (période cruciale et symbolique chez les Aubrey, souvenirs probablement chers à l’auteure ! …) Des personnages savoureux, frisant souvent le ridicule, agaçants parfois, jamais vraiment antipathiques. Un roman déroutant, des situations cocasses, bref on ne s’ennuie pas une minute dans cette improbable famille ! Un coup de coeur pour une histoire attachante.

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