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Jubilatoire t réjouissant, ce roman immergé dans l'extrême contemporain est au coeur des idées les plus polémiques de l'époque : wokisme, appropriation culturelle, privilège de l'homme banc, néo-féminisme, cancel culture... A priori, pas de quoi surprendre, tant ces thèmes grèvent ad nauseam l'actualité. Mais avec Abel Quentin, on est loin d'avoir la gueule de bois. Bien au contraire, le lecteur a l'impression d'être boosté aux amphétamines du romanesque. Car "Le Voyant d’Étampes" est tout sauf un roman à thèse. L'humour corrosif vient à chaque page dynamiter les préjugés identitaires. Détecter les jargons les plus récents d'une novland ridicule, débusquer les travers d'une Université en voie d'obsolescence, désamorcer toute idée de bien-pensance, telles sont quelques-unes des voies qu’emprunte ce roman, en constants dérapages stylistiques, décapages idéologiques.
Un roman résolument équivoque, qui, jusqu'à la dernière page, nous tient en haleine.
Lors de la rentrée littéraire 2021, j’avais souvent vu passer ce roman et l’avais épinglé en me disant que le sujet pourrait être intéressant. Je n’ai pas été déçue !!
Ce roman c’est celui d’une chasse aux sorcières version moderne, autour d’un thème ô combien d’actualité : la cancel culture. Sujet délicat mais dont l’auteur déjoue avec maestria tous les pièges.
Jean Roscoff est un historien, universitaire de Paris VIII, Saint-Denis, tout juste retraité, « homme de gauche, qui gardait mes portes ouvertes aux vents nouveaux », engagé, militant de la première heure à SOS Racisme, alcoolique, divorcé, dépressif. Il a commis dans les années 90 un roman engagé pour défendre les époux Rosenberg, les taupes soviétiques accusés d’espionnage … au moment même où la CIA déclassifiait ses archives et prouvaient leur implication. Mauvais timing pour cet essai qui finira directement au pilori.
Au détour des recherches pour ce roman (en plein Maccarthysme), il croisera à plusieurs reprises le chemin d’un écrivain, communiste afro-américain, Robert Willow, qui le marquera au point d’en faire un nouveau livre, là encore documenté, éclairant, passionné, mais dont il occulte un point important dans son étude qui va mettre le feu aux poudres.
Une petite référence à ce texte dans un blog, repris sur les réseaux sociaux et la machine s’emballe. C’est cet engrenage implacable des réseaux sociaux et de la sphère médiatique qu’Abel Quentin décortique avec un humour féroce. Jamais Roscoff n’aurait imaginé être accusé d’appropriation culturelle, de wokisme ou encore de cancel culture, concepts qu’il découvre et dont il est « partagé entre l’effroi et l’admiration pour cette génération aux colères définitives ».
Si on a du mal à prendre la défense de ce boomer un peu dépassé, parfois de mauvaise foi, on est aussi sidéré par l’absence de nuances et les méthodes utilisées par cette génération qui ne doute de rien.
Injonctions contradictoires, réflexions profondes, intelligence des propos (même si la première partie m’a semblé un peu longue) autour de cette époque auscultée au scalpel qui nous interpelle et nous questionne. C’est mordant, jubilatoire, un brin désabusé. Brillant quoi !
Ce livre n’a pas du tout marché avec moi… Je n’ai accroché ni aux personnages, ni à l’histoire, j’ai vraiment eu beaucoup de mal à le lire. J’ai trouvé énormément de longueurs, je trouvais l’écriture pas fluide et je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire. J’avais vraiment du mal à me concentrer sur ce que je lisais, c’est peut-être ce qui a fait que je n’ai pas accroché à l’histoire.
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Autre point, j’ai eu du mal avec le texte que je ne trouve pas aéré du tout, et ça a beaucoup compliqué ma lecture aussi… Dommage.
« Le Voyant d’Etampes » est le livre que le héros Jean Roscoff, jeune retraité désabusé, veut écrire pour redonner un sens à sa vie.
Ce livre, essai sur un poète américain méconnu, mort sur une route près d’Etampes, devient une vraie bombe.
Jean ne maîtrise pas les codes d’aujourd’hui et va vivre l’enfer dans notre époque des réseaux sociaux et de la woke culture.
Ce roman a reçu le Prix de Flore 2021 ( pour ceux que ça intéresse)
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