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Peggy Sastre

Peggy Sastre

Peggy Sastre est née en 1981. Doctorante en philosophie des sciences, elle collabore au magazine Chronic'art où elle tient, entre autres, la chronique web l'Ère de rien. Auteur d'essais de vulgarisation scientifique, elle est aussi traductrice.�

 

Crédit photo https://twitter.com/nikitakarachoi...

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Peggy Sastre est née en 1981. Doctorante en philosophie des sciences, elle collabore au magazine Chronic'art où elle tient, entre autres, la chronique web l'Ère de rien. Auteur d'essais de vulgarisation scientifique, elle est aussi traductrice.�

 

Crédit photo https://twitter.com/nikitakarachoi

Articles en lien avec Peggy Sastre (1)

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La haine orpheline » de Peggy Sastre aux éditions Anne Carriere

    Lettres & caractères sur La haine orpheline de Peggy Sastre

    Non mais qu'est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans la lecture de La Haine orpheline ? Moi dont le niveau en SVT n'a jamais dépassé le score de Jean Lassalle aux Présidentielles, comment ai-je pu imaginer une seule seconde arriver au bout d'un...
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    Non mais qu'est-ce que je suis venue faire dans cette galère ? Qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans la lecture de La Haine orpheline ? Moi dont le niveau en SVT n'a jamais dépassé le score de Jean Lassalle aux Présidentielles, comment ai-je pu imaginer une seule seconde arriver au bout d'un essai de sciences comportementales darwiniennes ?

    Tout simplement parce qu'en plus d'être nulle en bio, je ne sais visiblement pas lire ! La 4e de couverture annonce pourtant la couleur puisqu'il s'agit de prendre "du recul sur notre espèce et de la hauteur sur son évolution" grâce au regard aiguisé de Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences, spécialiste de Nietzsche et de Darwin. Il était donc assez évident qu'on n'allait pas lire Martine va à la plage (et se prend une amende de 135 € pour non respect du confinement) !

    Deuxième indice, et non des moindres : sur 200 pages que compte cet ouvrage, 50 sont réservées aux notes de l'auteure, soit des listes et des listes de références à des études, thèses, antithèses, synthèses (oups je m'égare !)

    Non, vraiment, ce livre n'était pas fait pour moi. J'ai beaucoup aimé le ton de l'auteure dans son Introduction, on sent que l'on a affaire à quelqu'un de jeune et de bien ancré dans son temps mais dès qu'elle est entrée dans le dur, j'ai été larguée en deux temps trois références.

    Pour tout vous dire, j'avais tellement été enthousiasmée par les essais et documents lus dans le cadre du Prix Elle que j'avais envie de rempiler. Le thème de cet essai m'intriguait : "Comprendre la nature de nos conflits pour rester serein dans un monde de colère" mais je ne sais pourquoi, je me suis imaginé un essai sociologique du genre de ceux de Jean-Claude Kaufmann. Que nenni ! Peggy, elle, ne fait pas dans l'interprétation de la répartition des tâches ménagères dans le couple mais dans les formules mathématiques du genre [rB > C] où [B] indique les bénéfices (benefits) du comportement altruiste, [C] (cost) leur coût et [r] la corrélation génétique (relatedness) entre l'acteur et le bénéficiaire de son comportement. Comprenne qui pourra…

    J'ai été troublée par le positionnement de cet essai qui alterne un ton connivent en usant au maximum d'exemples du quotidien pour illustrer le propos et un penchant pour une démonstration pointue à grands coups de références universitaires. Comme si l'auteure se battait contre elle-même afin de conserver un discours intelligible pour le plus grand nombre alors qu'elle rêve de pousser plus loin la démonstration. A chaque détour de phrase compréhensible par la ménagère de moins de 50 ans que je suis, l'espoir renaissait, avant de sombrer à nouveau dans des explications dont je ne comprenais pas un traître mot.

    Je présente mes excuses aux éditions Anne Carrière et à l'auteure pour ne pas m'être aperçue plus tôt que je n'étais pas assez bien outillée pour comprendre cet essai de haute volée et je cours me replonger dans Martine au pays du confinement, bien plus à ma portée.

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