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Ozanam

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Antoine OZANAM vit à Lille. Il a suivi les préparations aux grandes écoles d'Art, a fait une année à l'école Saint-Luc de Bruxelles avant d'étudier la communication visuelle. Il a ensuite travaillé près de dix ans dans le multimédia pour se retrouver à la tête de différents sites web. Puis sa pas... Voir plus
Antoine OZANAM vit à Lille. Il a suivi les préparations aux grandes écoles d'Art, a fait une année à l'école Saint-Luc de Bruxelles avant d'étudier la communication visuelle. Il a ensuite travaillé près de dix ans dans le multimédia pour se retrouver à la tête de différents sites web. Puis sa passion pour la BD prend le dessus. Il réalise Hôtel Noir chez ' Paquet ' en 1999, qu'il scénarise et codessine aux côtés de Lachard. Cet album qui fut nommé dans la catégorie «Coup de Coeur» à Angoulême 2000 est une première dans l'histoire de la BD : les personnages sont sculptés dans la plastiline puis intégrés numériquement dans les planches. Un CD-Rom interactif présentant entre autres le making of accompagne l'ouvrage. En 2002, il lance la série Chewing Gum aux ' Editions Delcourt ', sur un dessin de Lannoy, qui bénéficie d'un bon accueil. Il a de nombreux projets de bandes dessinées, dont Slender Fungus qu'il a réalisé aux ' Éditions Glénat '.

Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Le dépisteur t.1 : la tondue » de Ozanam et Marco Venanzi aux éditions Glenat

    Julien Leclerc sur Le dépisteur t.1 : la tondue de Ozanam - Marco Venanzi

    Explorer la France d’après guerre est un mine pour plonger dans le secret et les traumatismes individuels et collectifs. Le personnage de Samuel est confronté à une femme tondue, à des résistants de première et dernière minute, de courageux et de lâches. Dans le village de Saint-Cirq-Lapopie,...
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    Explorer la France d’après guerre est un mine pour plonger dans le secret et les traumatismes individuels et collectifs. Le personnage de Samuel est confronté à une femme tondue, à des résistants de première et dernière minute, de courageux et de lâches. Dans le village de Saint-Cirq-Lapopie, tout est mystère. L’intrigue est menée tranquillement, vaguement secouée par les cauchemars de Samuel. Ce qui donne de l’épaisseur à la narration réside dans les dessins. Le soleil éclatant s’oppose à la neige profonde. Marco Venanzi capte l’ambiance de chaque époque. Il n’encombre pas ses décors de détails et de reconstitutions trop lourdes. Il se concentre sur les couleurs, les contrastes et les visages marqués par l’Histoire. Chaque personnage semble blessé par le passé et incapable de trouver du réconfort dans le présent. La violence est enfouie partout et Samuel devient une figure de martyr qui reçoit tous les coups sur son chemin de la vérité.

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    Couverture du livre « Le dépisteur t.1 : la tondue » de Ozanam et Marco Venanzi aux éditions Glenat

    bulle.noire sur Le dépisteur t.1 : la tondue de Ozanam - Marco Venanzi

    Samuel est dépisteur. C'est à dire ? Ni journaliste, ni policier, Il a pour mission de retrouver les enfants juifs qui ont été cachés pendant la guerre dans des familles d'accueil afin de les ramener chez eux. Il arpente la campagne française d'après-guerre et mène l'enquête auprès des...
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    Samuel est dépisteur. C'est à dire ? Ni journaliste, ni policier, Il a pour mission de retrouver les enfants juifs qui ont été cachés pendant la guerre dans des familles d'accueil afin de les ramener chez eux. Il arpente la campagne française d'après-guerre et mène l'enquête auprès des populations locales.

    Une enquête forcément difficile qui se heurte à la suspicion. Le voilà dans le Lot à la recherche d'une petite fille. Remuer les vieilles histoires n'est pas simple, d'autant que Samuel semble cette fois impliqué personnellement... Des flash-backs sous forme de cauchemars lui reviennent parfois... Il en vient à coucher sur le papier des souvenirs d'enquêtes difficiles...

    Antoine Ozanam s'est appuyé sur des faits historiques pour raconter ces aventures humaines qui ont laissé des traces indélébiles. Ce tome 1 d'un diptyque laisse comme souvent beaucoup de questions sans la moindre réponse. Beaucoup de pistes, présentes et passées, peu d'indices, on ne sait trop dans quelle direction va le récit...

    Le dessin réaliste de Marco Venanzi est agréable et les couleurs apportent une luminosité bienvenue. J'ai tendance à me plaindre quand la typo est difficilement lisible, autant le dire quand elle est parfaite et ici c'est le cas.

    Le sujet m'attirait vraiment et ce premier tome me laisse un peu frustré ... j'attends donc le deuxième volume pour émettre un avis plus précis sur ce dépisteur.

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    Couverture du livre « Mauvaise réputation : la véritable histoire d'Emmett Dalton t.1 » de Ozanam et Emmanuel Bazin aux éditions Glenat

    Maitre_Bruce sur Mauvaise réputation : la véritable histoire d'Emmett Dalton t.1 de Ozanam - Emmanuel Bazin

    Voici un partie pris intéressant. Raconter la vie des Dalton, par l'intermédiaire (et donc la vision) d'un des frères. N'ayant aucune notion sur l'histoire de ce gang (en dehors des aventures de lucky Luke, bien loin de la réalité), c'est "tout ouïe" que je me suis plongé dans ce récit navigant...
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    Voici un partie pris intéressant. Raconter la vie des Dalton, par l'intermédiaire (et donc la vision) d'un des frères. N'ayant aucune notion sur l'histoire de ce gang (en dehors des aventures de lucky Luke, bien loin de la réalité), c'est "tout ouïe" que je me suis plongé dans ce récit navigant d'extraits en extraits, d'aventures en aventures, de rencontres en rencontres, essayant de reconstituer le puzzle de cette vie hors norme malgré les nombreuses ellipses et absence de chronologie précise.

    La lecture aura tout de même était plaisante malgré la difficulté à différencier chaque personnage et le souci de savoir où et quand se passe ce que je suis en train de lire, ceci provoqué par un graphisme constamment peu détaillé et assez froid, propre à l'univers des vieux western.

    Un tome 1 à découvrir en attendant la suite qui ne se fera pas trop attendre, je l'espère, au risque de sortir de l'envie d'en savoir plus.

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    Couverture du livre « Journal d'Anne Frank ; l'annexe : notes de journal du 12 Juin 1942 au 1er Août 1944 » de Ozanam et Nadji Scelsi aux éditions Soleil

    Romain Ambrosini sur Journal d'Anne Frank ; l'annexe : notes de journal du 12 Juin 1942 au 1er Août 1944 de Ozanam - Nadji Scelsi

    Je n'ai jamais lu le journal d'Anne Frank, et le récit de sa cache de près de 2 ans (1942-1944) dans "l'Annexe" d'un immeuble à Amsterdam. Même si c'est un témoignage de l'histoire, et de l'horreur vécue, je ne m'en sentais pas la force, l'envie.
    Cette BD mise en avant dans ma bibliothèque,...
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    Je n'ai jamais lu le journal d'Anne Frank, et le récit de sa cache de près de 2 ans (1942-1944) dans "l'Annexe" d'un immeuble à Amsterdam. Même si c'est un témoignage de l'histoire, et de l'horreur vécue, je ne m'en sentais pas la force, l'envie.
    Cette BD mise en avant dans ma bibliothèque, peut-être pour faire écho à l'adaptation récente de Ari Folman (aussi connu pour son film d'animation Valse avec Bachir), me permettait de pénétrer "en douceur" dans ce récit de vie et de promiscuité.

    Le traitement graphique est épuré, voire dépouillé, ce qui fait penser aux conditions de vie plus que spartiates que ces familles ont dû endurer pendant ces deux ans. Le récit est à hauteur de cette jeune adolescente, comment réussir à se développer et devenir plus mature, plus adulte dans un tel contexte ? Comment voir fleurir ses émotions, ses émois personnels ?

    J'ai été hameçonné par une remarque futile et finalement assez anodine bien qu'essentielle dans le quotidien (page 66)...
    "Les Van Daan dorment depuis des mois dans les mêmes draps. Nos vêtements commencent à montrer de grands signes d'usure.
    Papa porte un pantalon abîmé et Margot se promène avec un soutien-gorge trop petit de deux tailles ! Quand à mes habits, ils sont vraiment trop petits. Il n'est pas rare que mes chemises laissent voir mon nombril."

    Fin du livre, page 131, début août 1944, une page noire.
    Page suivante, l'Annexe vide.
    Ne reste que le journal sur une table...

    Ouch...


    La partie en annexe resitue le récit dans le contexte historique. Et donne à voir ce que sont devenus les protagonistes du journal. Des huit occupants (occupés), sept mourront de faim, d'épuisement, de maladie, ou pire d'extermination.
    Seul le père d'Anne, Otto Frank vivra jusqu'au début des années '80. C'est lui qui contribuera à la publication du journal d'Anne Frank, rapidement après la guerre...


    Je vais tenter maintenant (enfin pas de suite, car ça reste un peu éprouvant) de lire l'adaptation de Ari Folman, peut-être de partager ces lectures avec mes filles (mais pas de suite non plus, elles me semblent trop jeunes 10 et 11 ans. Plus dans 2/3 ans).
    Et si j'en ai le courage, j'emprunterai un jour le vrai journal d'Anne Frank.

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