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Olivier Bleys

Olivier Bleys
Ancien lecteur pour les éditions Gallimard, Olivier Bleys est un écrivain confirmé qui a publié une quinzaine de livres, traduits dans autant de langues : romans historiques, essais et récits de voyage. Il est aussi concepteur multimédia indépendant et possède une expérience approfondie des nouve... Voir plus
Ancien lecteur pour les éditions Gallimard, Olivier Bleys est un écrivain confirmé qui a publié une quinzaine de livres, traduits dans autant de langues : romans historiques, essais et récits de voyage. Il est aussi concepteur multimédia indépendant et possède une expérience approfondie des nouvelles technologies. Passionné par tous les univers de la création littéraire, il multiplie les projets en collaboration avec des illustrateurs et des auteurs de bande dessinée. Le XIXe siècle et l'univers de Jules Verne sont au c½ur de son inspiration.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Olivier Bleys (2)

  • Des livres attendus pour la rentrée littéraire 2014
    Des livres attendus pour la rentrée littéraire 2014

    Comme toute rentrée littéraire de septembre, pointent quelques titres qui d'emblée laissent supposer le succès à venir. Parmi eux, des auteurs incontournables qui semblent une fois de plus très inspirés, des auteurs qui confirment leurs talents. Une rentrée foisonnante où les personnages historiques ont encore breaucoup de choses à révéler, des enchevêtrements familiaux aux sources inattendues, de quoi surprendre et satisfaire la curiosité des lecteurs !  

  • Conversation virtuelle entre Elise, lectrice, et Olivier Bleys, auteur du roman "Le maître de café"
    Conversation virtuelle entre Elise, lectrice, et Olivier Bleys, auteur du roman "Le maître de café"

    Une conversation inédite entre un auteur et une lectrice.Pour cette première édition, le romancier à succès, Olivier Bleys, s'est prêté volontiers à cet entretien ludique et plein de saveur ! Rencontre avec Elise, lectrice, qui a beaucoup apprécié "Le maître de café", le dernier roman d'Olivier Bleys (Albin Michel).

Avis sur cet auteur (41)

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    Couverture du livre « Antarctique » de Olivier Bleys aux éditions Gallimard

    Les Lectures de Cannetille sur Antarctique de Olivier Bleys

    En 1961, cinq hommes occupent la station polaire soviétique de Daleko dont la seule finalité est la présence russe en Antarctique. Lors d’une partie d’échecs qui tourne mal, le tractoriste tue le chauffeur-mécanicien d’un coup de hache. Sans prison ni police dans ce bout du monde totalement...
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    En 1961, cinq hommes occupent la station polaire soviétique de Daleko dont la seule finalité est la présence russe en Antarctique. Lors d’une partie d’échecs qui tourne mal, le tractoriste tue le chauffeur-mécanicien d’un coup de hache. Sans prison ni police dans ce bout du monde totalement coupé de la civilisation depuis la panne de leur radio, le chef Anton met le coupable à l’isolement dans le cellier, où la température ne dépasse jamais les moins quinze degrés. Mais l’homme parvient à s’échapper…

    Leur mission, seuls au beau milieu de l’Antarctique, dans une zone inaccessible soumise à des conditions extrêmes, entre un froid capable de les congeler en quelques instants et une blancheur spectrale qui a mangé toute couleur, pourrait faire de ces hommes des héros si elle avait un sens. Seulement voilà, ils ne sont que de pauvres hères, envoyés par le Parti comme porte-drapeaux soviétiques en ces confins sans vie, avec pour seule responsabilité l’entretien de la statue de Lénine confiée à leurs bons soins. Autonomes avec leur immense stock de nourriture, ils vivent un temps indéfiniment suspendu puisque leur engagement ne comporte aucun terme, dans un huis clos d’autant plus hermétique que l’inaction conjuguée aux températures insupportables les confine dans les quelques mètres carrés de leur seul baraquement à peu près chauffé. Tous diluent leur ennui dans les brumes de la vodka, qui, à défaut de toujours agir en assommoir, favorise parfois quelques échauffements, des corps comme des esprits. Alors il suffit un jour d’une broutille pour qu’un geste irréparable les fasse glisser dans un infernal engrenage.

    Que faire d’un meurtrier quand votre quotidien n’est que promiscuité et que vous ne pouvez compter sur aucun recours extérieur ? La défiance qui s’est subitement invitée au sein du groupe est un poison qui rend tout à coup la cohabitation impossible. Les tensions montent, faisant craindre de nouveaux drames dans ce contexte ubuesque, mais malheureusement implacable. Bien décidé à défendre sa peau condamnée par sa mise à l’isolement, le fruste Vadim va se révéler indomptable. Désormais, « Si quelqu’un rentrait vivant de ce séjour au pôle, ce ne serait pas le plus malin, le plus savant ou le plus équipé, mais celui qui aurait l’instinct de survie le plus fort. »

    Avec une malice de tous les instants qui transforme ce huis clos angoissant, mâtiné d’aventure extrême, en une sorte de fable, noire et acide, sur la nature humaine, la plume toujours aussi splendide d’Olivier Bleys nous propose une échappée hallucinante aux confins de la civilisation, dans une fiction aux convaincants accents de vérité. Après le viscéral et tout aussi recommandable Solak de Caroline Hinault, une nouvelle occasion, peut-être plus subtile, de frisson polaire, dans un environnement où se révèle la vraie nature de l’homme. Coup de coeur.

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    Couverture du livre « Antarctique » de Olivier Bleys aux éditions Gallimard

    Regine Zephirine sur Antarctique de Olivier Bleys

    Humour noir teinté d’absurde et de grotesque, telle est l’ambiance de ce roman noir singulier. On y fait la connaissance de cinq russes qui tiennent la base soviétique de Daleko, dans ce qu’on nomme le pôle d’inaccessibilité de l’Antarctique, donc au bout du bout du monde, voire encore plus...
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    Humour noir teinté d’absurde et de grotesque, telle est l’ambiance de ce roman noir singulier. On y fait la connaissance de cinq russes qui tiennent la base soviétique de Daleko, dans ce qu’on nomme le pôle d’inaccessibilité de l’Antarctique, donc au bout du bout du monde, voire encore plus loin. De cinq on passe à quatre dans ce huis-clos pesant à l’ambiance glaciale lorsqu’il arrive un drame, le meurtre d’un ingénieur par le tractoriste Vadim. C’est la triste conséquence d’une dispute aux échecs à laquelle se rajoutent des litres de vodka. Car ces hommes s’abrutissent d’alcool pour oublier le froid hostile et l’inaction. Il faut dire que rien ne fonctionne dans cette base loin de toute civilisation et qu’ils sont sans nouvelles de leurs supérieurs.
    Après ce meurtre, quelle sera la décision du chef Anton ? Tout d’abord écrire un rapport, ce qui permet de gagner du temps. Mais comment isoler un criminel dans une base aussi restreinte ?
    Les évènements vont se succéder, tous plus saugrenus et grotesques les uns que les autres. Le rythme est soutenu, on passe de l’effroi au rire et on s’amuse bien au dépend de ces personnages aussi glaçants que le climat et qui brillent par leur animosité et leur indifférence. Leur inclination pour la bouffe et l’alcool les rend pitoyables. On nage dans l’absurde avec des situations burlesques comme la corvée obligatoire qui consiste à faire « la toilette du buste en plastique de Vladimir Ilitch Lénine qui coiffait la station » et d’en prendre une photo chaque mois.
    C’est délicieusement immoral et on se laisse cueillir par une fin déconcertante.
    Un très bon roman noir.

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    Couverture du livre « Mon nom était écrit sur l'eau » de Olivier Bleys aux éditions Denoel

    DUPREZ sur Mon nom était écrit sur l'eau de Olivier Bleys

    Ageent funeraire, c est le destin réservé a gabriel Spautz, dans cette famille tenant une entreprise pompes funebres au Luxembourg A 15 ans, il assiste pour la 1ere fois, degouté, à une toilette d un mort. Sa soeur ainéé janelle, promise au meme avenir , s en acquittte avec...
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    Ageent funeraire, c est le destin réservé a gabriel Spautz, dans cette famille tenant une entreprise pompes funebres au Luxembourg A 15 ans, il assiste pour la 1ere fois, degouté, à une toilette d un mort. Sa soeur ainéé janelle, promise au meme avenir , s en acquittte avec proffessionalisme
    gabriel, lui acccepte moins son sort, face a ses deboires de lyceen , son pere l isncrit en formation, avec la mission d obtenir le diplome officiel
    ce sesame qui manque encore a l entreprise, car la poursuite de l activité familial , c est ce qui tient a coeur à ce papa handicapé, foudroyé en bricolant l antenne de tv la nuit ou l homme a posé le pied sur la lune
    mais derriere l obssession de ce pere intransigeant se cache un lourd secret de famille . A lire avec la curiosité legere de celui qui se plonge dans un univers improbable et mysterieux pour beaucoup

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    Couverture du livre « Semper Augustus » de Olivier Bleys aux éditions Folio

    Lisa_D sur Semper Augustus de Olivier Bleys

    1635, Haarlem. Cornelis Van Deruick, marchand de tissus, décide de quitter la Hollande pour le Brésil afin d’y faire fortune dans quelque commerce. Il laisse ses quatre enfants sous la garde de l’aîné, Wilhem, et lui conseille de chercher la protection d’une ancienne connaissance et d’un homme...
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    1635, Haarlem. Cornelis Van Deruick, marchand de tissus, décide de quitter la Hollande pour le Brésil afin d’y faire fortune dans quelque commerce. Il laisse ses quatre enfants sous la garde de l’aîné, Wilhem, et lui conseille de chercher la protection d’une ancienne connaissance et d’un homme influent, Paulus Van Bereysten, tout en le mettant en garde contre ses défauts. Ce dernier va prendre Wilhem sous son aile et l’initier à un étrange commerce, celui des « oignons » de tulipe.
    Wilhem, un brin naïf dans un monde cynique, va espérer ainsi devenir riche et enfin accéder à la condition qu’il pense mériter…notamment lorsqu’il a l’occasion d’acquérir un bulbe de « semper augustus » qui est la variété la plus prisée et qui va susciter les plus folles spéculations.

    Amatrice de natures mortes, mon œil ne pouvait que s’arrêter sur la couverture de ce livre. De plus, j’avais déjà entendu parler de la « tulipomanie » qui avait frappé les Pays-Bas de l’âge d’or.
    Ce roman historique est passionnant car il est très bien écrit, les personnages semblent tout droit sortis d’un tableau de Frans Hals (peintre contemporain des personnages connu pour l’ expressivité de ses scènes de groupe). Il y a également du suspens : le lecteur n’a de cesse de se demander si l’aîné va se sortir du piège dans lequel il s’est enfermé ; enfin le livre propose une analyse pertinente des rapports de classe. Les Pays- Bas de l’époque se voulaient plus égalitaires que la France en opposant leur bourgeoisie marchande à la noblesse de sang. Or la réalité est, qu’hier comme aujourd’hui, l’argent attire l’argent et il est toujours plus aisé de réussir dans la vie lorsque l’on naît dans un milieu favorisé.

    « Tulipe, tulipe. Le puissant rameau qui portait la fleur répondait aux consonnes, non moins robustes, qui soutenaient son nom. A l’œil comme à l’oreille, on sentait l’enracinement profond de la tulipe, le profit généreux qu’elle tirait de la terre —quand d’autres espèces ne semblaient exister qu’à l’étage supérieur, par de légers pétales vite dispersés, frêles machines lâchées au vent ; ainsi la renoncule ou le coquelicot. »

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