Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Frank est informaticien (genre NERD), grand amateur de Bach, psychologiquement fragile, qui cherche dans les partitions de cet immense musicien l’existence d’une présence extra-terrestre.
Perméable à diverses théories complotistes, il est présent sur des forums d’ufologues et disparait lors d’un voyage à Paris. Au bout de quelques mois, Rachel, sa compagne fait alors appel à Robin, une détective privée, ex-policière, pour le retrouver.
Voilà pour résumer l’intrigue principale. Pour le reste, à travers l’enquête de Robin, l’autrice se plait à semer le trouble dans notre esprit entre les éléments ayant réellement existés et ceux qui relèvent de son imagination ou de la sphère complotiste. Tout est fait pour nous égarer, nous questionner sur les éléments et les personnages qui apparaissent au fil de son roman. Et au milieu de ce maelstrom, sont insérés un roman de science-fiction, La Tour, dont Frank est un fan absolu (totalement inventé par Nina Allan), ou bien encore une critique de film ou un compte-rendu de concert.
Roman complexe qui mêle des éléments de science-fiction (le roman La Tour, serait en réalité une prophétie codée pour nous annoncer que les extra-terrestres existent et ont commencé à nous coloniser), de polar, de musicologie (hormis les références à JS Bach ou à David Bowie, quelques titres de chapitre font référence à la musique baroque, Aria, Chaconne, Oratorio) ou encore de théories complotistes. Rien n’est linéaire et nous avançons d’incertitudes en irrationalités tout en restant à flot, malgré tout. Je ne suis pas certaines d’avoir noter toutes les références suggérées par l’autrice, mais là n’est pas l’essentiel. Derrière cette complexité, j’ai apprécié la description psychologique que l’autrice fait de ses personnages (Franck et Robin notamment), la construction narrative qui nous entraine dans l’enchevêtrement des réflexions des uns et des autres dans leur quête de la vérité, jusqu’au point final.
En 1994 à Manchester, Julie, adolescente, quitte le domicile familial pour ne réapparaître que 20 ans plus tard en prenant contact avec sa cadette Selena. Cette dernière ne voit pas le retour de sa soeur d'un bon oeil d'autant qu'elle a du mal à croire à l'histoire qu'elle lui raconte.
Ce roman à la limite du thriller avait tout pour me plaire mais en raison des longueurs, des éléments fantastiques et du manque de rebondissements, j'ai fini par me désintéresser de l'histoire que j'ai trouvée bâclée.
C'est donc une grosse déception pour moi.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/06/fracture-nina-allan.html
je n'ai pas du tout aimé ce roman. je suis allée au bout de sa lecture car je voulais savoir ce qui était arrivé à cette jeune britannique disparue dès les premières pages.
Ensuite j'ai n'ai pas accroché à ce roman ; rien dans l'histoire ni dans le texte ne m'a plu.
J'ai craqué complètement lorsque je suis arrivée aux trois pages de description des poissons-chats, c'était trop !
Voilà une lecture qui me marquera que très peu
« La fracture » de Nina Allan est l'histoire de Selena, une jeune femme qui vit et travaille à Manchester. Quand elle avait 15 ans, sa sœur ainée, Julie, a disparu et on n'a rien retrouvé d'elle. Naturellement cette épreuve a bouleversé la vie de la famille : les parents ont divorcé, le père poursuit l'enquête, jusqu'à en mourir, la mère tente d'oublier en refaisant sa vie, et Selena en fait autant. Vingt ans après, une femme se présente à Selena en affirmant être Julie et raconte une histoire que Selena peine à croire (et on la comprend!). Pour ne rien dévoiler, je me contenterais de dire que Julie était fascinée par les trous noirs.
Autant le dire d'emblée, je n'ai pas accroché à ce livre. Bien sûr que la disparition d'une adolescente a de quoi perturber son entourage, bien sûr que la réapparition de la disparue après vingt ans renvoie chacun, et la disparue n'y échappe pas non plus, à la manière dont il a vécu cette absence. Bien sûr que l'auteur déploie un savoir-faire impressionnant en multipliant les formes de texte : le récit, les extraits de livres, livre scientifique ou livre de voyage, les articles de journaux, les notices encyclopédiques, etc. Bien sûr que la galerie de personnages plus ou moins secondaires est constituée avec beaucoup de maîtrise mais pour certains d'entre eux je n'ai pu que me demander ce qu'ils viennent faire dans le roman (Vassili, Alex, Saira la fille de Nadine, etc.) ou ce qu'ils apportent à l'intrigue (Stephen Dent, Nadine, Johnny, etc.).
Il reste que je n'ai pas été embarqué un quart de seconde dans une histoire où l'invraisemblable le dispute à l'incroyable. Je suis bien incapable d'expliciter la construction du roman parce que je ne l'ai tout simplement pas comprise. Si je n'avais pas pour règle de terminer les livres que je commence, j'aurais abandonné celui-là assez vite.
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