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Nicolas Rey

Nicolas Rey
Nicolas Rey a publié six romans : Treize minutes, Mémoire courte (lauréat du Prix de Flore), Un début prometteur, Courir à trente ans, Vallauris Plage, Un léger passage à vide, L'amour est déclaré et un recueil de chroniques, La Beauté du geste, ainsi que le scénario de La Femme de Rio au Diable ... Voir plus
Nicolas Rey a publié six romans : Treize minutes, Mémoire courte (lauréat du Prix de Flore), Un début prometteur, Courir à trente ans, Vallauris Plage, Un léger passage à vide, L'amour est déclaré et un recueil de chroniques, La Beauté du geste, ainsi que le scénario de La Femme de Rio au Diable vauvert, César du courtmétrage 2015. Longtemps chroniqueur sur France Inter avec Pascale Clark, il a créé avec Mathieu Saïkaly le duo les Garçons Manqués.

Avis sur cet auteur (44)

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    Couverture du livre « Médecine douce » de Nicolas Rey aux éditions Au Diable Vauvert

    L'atelier de Litote sur Médecine douce de Nicolas Rey

    En pleine crise de la cinquantaine, Martin Flaubert est un généraliste pas comme les autres. Il fait montre dans son métier de différences envers ses patients, selon qu'ils ont l'heur de lui plaire ou non, le tarif de la consultation est en conséquence. Une sorte de Robin des bois des temps...
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    En pleine crise de la cinquantaine, Martin Flaubert est un généraliste pas comme les autres. Il fait montre dans son métier de différences envers ses patients, selon qu'ils ont l'heur de lui plaire ou non, le tarif de la consultation est en conséquence. Une sorte de Robin des bois des temps modernes. Un jour dans sa salle d'attente, une superbe femme l'attend, elle s'appelle Aurore Rozier, elle dirige une grande entreprise et il ne faudra à Martin qu'un battement de cil pour tomber éperdument amoureux. Dès lors il va mettre tout en œuvre pour arriver à ses fins quitte à briser sans remords son ménage et le sien. Avec un style joyeux et enlevé, on dévore cette intrigue qui fait apparaître les travers d'un homme d'aujourd'hui dans toute sa splendeur. J'ai aimé le côté satyrique et humoristique qui s'en dégage entre pieux mensonge, non-dit et grande révélation. Les multiples rebondissements notamment avec sa « belle-fille » Justine sont un vrai régal. On y trouve aussi beaucoup de tendresse dans son rapport avec sa propre fille Chloé. Un roman au masculin où la femme que dis-je les femmes ont toute leur importance. La famille en toile de fond, la famille recomposée qui se dessine. Puis vient la spirale de l'addiction qu'on a du mal à comprendre tant qu'on n'y a pas été confronté. Voir les patients défiler avec leurs différents maux, c'était savoureux, quand ce n'était pas douloureux. De nombreux thèmes sont abordés et on termine avec celui de l'écriture comme moyen de rédemption. C'est drôle, parfois osé, jamais vulgaire et souvent émouvant. Bref un parfait combo pour une lecture détente sans prise de tête, on aime tellement rire des autres mais l'inverse n'est pas vrai n'est-ce pas. Bonne lecture.

    http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/03/medecine-douce.html

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    Couverture du livre « Crédit illimité » de Nicolas Rey aux éditions Au Diable Vauvert

    FANBOOKING sur Crédit illimité de Nicolas Rey

    Avec dérision, Nicolas REY s'attache à traiter un sujet grave. Entre drame social, drame familial et amour il nous offre un succulent roman. Le personnage de Diego est fort sympathique et il pourrait partager notre table, tant il s'adapte à toute situation.
    Roman vraiment agréable à lire. Je ne...
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    Avec dérision, Nicolas REY s'attache à traiter un sujet grave. Entre drame social, drame familial et amour il nous offre un succulent roman. Le personnage de Diego est fort sympathique et il pourrait partager notre table, tant il s'adapte à toute situation.
    Roman vraiment agréable à lire. Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Je vais m'intéresser à ses autres écrits. Belle découverte.

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    Couverture du livre « Crédit illimité » de Nicolas Rey aux éditions Au Diable Vauvert

    Musemania sur Crédit illimité de Nicolas Rey

    Ce roman noir compte 224 pages et pourtant, vous ne les verrez pas passer. Il s’agit d’une critique du monde entrepreneurial capitaliste qui pique tant elle est semble factuelle et vorace.

    Diego Lambert est un anti-héros comme je les aime : 49 ans, et pourtant bien loin d’être mature,...
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    Ce roman noir compte 224 pages et pourtant, vous ne les verrez pas passer. Il s’agit d’une critique du monde entrepreneurial capitaliste qui pique tant elle est semble factuelle et vorace.

    Diego Lambert est un anti-héros comme je les aime : 49 ans, et pourtant bien loin d’être mature, aimant l’alcool et la drogue mais surtout désargenté. Son père lui offre un deal simple : il recevra les 50.000 euros qu’il a besoin s’il endosse le costume de DRH pour licencier quinze salariés de l’une des boîtes familiales (en l’occurrence une coopérative agricole) située dans le Nord de la France. Bien entendu, tout ne va pas se passer si facilement….

    La façon dont l’auteur a de critiquer le monde du travail est parfois déjantée mais en même temps, criant de vérité. Le lecteur ne peut s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres par la présence d’un florilège de personnages, certains attachants, d’autres par contre, de parfaites têtes à claques.

    Si vous n’adhérez pas à l’humour noir ou au cynisme, passez votre chemin alors car la plume de Nicolas Rey en regorge et son anti-héros pratique l’auto-dérision avec brio. Parfois, le récit est un peu confus mais le côté totalement décalé m’a tenue sous le charme. J’en redemande!

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    Couverture du livre « Crédit illimité » de Nicolas Rey aux éditions Au Diable Vauvert

    Henri-Charles Dahlem sur Crédit illimité de Nicolas Rey

    L’exécuteur des basses œuvres se rebiffe
    Nicolas Rey se frotte à la grande entreprise et cela fait des étincelles! Son narrateur, chargé par son père de licencier un groupe d’employés, ne va pas endosser le costume du liquidateur. Un revirement qui nous vaut un petit bijou, humour compris....
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    L’exécuteur des basses œuvres se rebiffe
    Nicolas Rey se frotte à la grande entreprise et cela fait des étincelles! Son narrateur, chargé par son père de licencier un groupe d’employés, ne va pas endosser le costume du liquidateur. Un revirement qui nous vaut un petit bijou, humour compris.

    Quel bonheur de lecture! Et quelle virtuosité. Arriver à faire d'un malheureux sans le sou amoureux de son analyste et chargé par son père de licencier une quinzaine de personnes un roman drôle, l'histoire d'un amour éperdu et une fable optimiste sur fond de misère économique, ce n'était pas gagné d'avance! Pourtant Nicolas Rey a relevé le défi haut la main.
    Quand s'ouvre le roman, c'est le ciel qui tombe sur la tête de Diego Lambert. Le bilan qu'il dresse de sa situation est loin de faire envie. À la manière de François Hollande face à Sarkozy, il use de l'anaphore pour appuyer là où ça fait mal: "Moi, Diego Lambert, quarante-neuf ans, vieil adolescent attardé avec deux prothèses de hanche en céramique, sponsorisé autant que massacré par son père. Moi, Diego Lambert, alcoolique et ancien cocaïnomane sans chéquier et sans permis de conduire. Moi, Diego Lambert, interdit bancaire et incapable d'offrir un week-end au bord de la mer à l’éventuelle femme de sa vie les soirs où elle aurait trop peur de mourir." L'ultime solution, qu'il se refusait à envisager jusque-là parce qu'il avait été trop maltraité par son géniteur, consiste à quémander 50000 € à son père, PDG d'une grosse entreprise qui fait commerce de céréales.
    Ce dernier lui propose alors un marché. Il remplacera provisoirement sa DRH et devra procéder rapidement à une série de licenciements. Un dégraissage qui satisfera les actionnaires et fera grimper le cours en bourse.
    Diego est bien contraint d'accepter et va faire défiler les victimes désignées dans son bureau. Mais Diego est libre dans sa tête et se range du côté des victimes d'une société qui se porte fort bien. Il va imaginer une solution qui plaira aux actionnaires sans pour autant procéder à des licenciements.
    Pour son père, cette solution est acceptable, mais ne correspond pas au contrat passé. Aussi refuse-t-il à son fils de lui remettre la somme convenue. De quoi attiser la colère de Diego.
    Car il entendait couvrir de cadeaux Anne Bellay, sa psy dont il est éperdument amoureux et à laquelle il a remis les 64 lettres écrites après chacune de leurs séances en guise d'adieu. Car il s'est bien rendu compte qu'il n'avait aucune chance qu'elle partage sa passion.
    Sauf qu'après la lecture de ces missives, elle accepte finalement de le revoir. Tout espoir n’est donc pas perdu.
    Avec maestria, Nicolas Rey va nous offrir un feu d’artifice final qu’il serait dommage de dévoiler ici. Soulignons plutôt combien cette excursion amorale dans l’univers de la grande entreprise est tout sauf politiquement correcte. En courts chapitres qu’une écriture nerveuse fait passer presque trop vite, on navigue entre le roman noir, la bluette romantique et, comme dit l’éditeur, la «farce œdipienne». Sans oublier la critique acerbe de ce patronat qui garde les yeux rivés sur le cours de bourse au détriment de ses employés. Sans avoir l’air d’y toucher – avec désinvolture et un humour froid – Nicolas Rey nous appelle à la vigilance et nous rappelle qu’à cœur vaillant rien n’est impossible, quitte à tricher un peu!
    https://urlz.fr/kwBD

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