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VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU
de Ken Kesey
Traduit par Michel Deutsch
Éditions Stock (GF) / Le Livre de Poche
C'est un livre ABSOLUMENT GÉNIAL... même si les 200 premières pages ont été un peu laborieuse pour moi...
Tout d'abord le film de Miloš Forman (que j'adore) a désagréablement parasité ma lecture et il y a eu ensuite la comparaison avec un autre livre de Ken Kesey (ET QUELQUE FOIS J'AI COMME UNE GRANDE IDÉE) qui fait partie de mes livres préférés)...
Alors il a fallu que je m'accroche jusqu'à ce que je comprenne ce qui fait la force de VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU et, à partir de là, je ne l'ai plus lâché !
C'est vrai que le film (qui est cultissime !) colle beaucoup au livre et, mis à part la couleur de cheveux de McMurphy (dommage que Jack Nicholson ne soit pas roux), Miloš Forman a eu beaucoup de respect pour le livre de Ken Kesey.
Donc, inutile de répéter que Ken Kesey dénonce les conditions d'internement des personnes atteintes de "troubles mentaux" (entre guillemets parce qu'on sait très bien que les vrais dérangés du ciboulot se retrouvent toujours à la tête de grands pays et qu'eux ne subissent pas des séances d'électro-chocs)...
Mais ce qui fait la force du livre (par rapport au film), c'est son NARRATEUR, le chef Bromden (l'inoubliable Will Sampson dans le film) !
Grâce à ce personnage et à son rôle d'observateur de première ligne, le livre apporte une dimension particulière. Le chef Bromden est un homme partagé entre son métissage entre une femme blanche et un chef indien. Cette dualité, qui l'amena aux portes de la folie, fera de lui le témoin privilégié du face à face entre McMurphy et l'infirmière Ratched (sans aucun doute le plus beau personnage de méchant de tous les temps et qui renvoie Dark Vador au jardin d'enfants).
VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU est un livre aussi culte que le film et il est mis à l'honneur dans le #PicaboRiverBookClub dans le cadre de sa sélection "poches de l'été".
10 jours pour venir à bout de ce que je peux désormais qualifier de quasi-chef d’œuvre !
Ken kesey nous livre ici un roman (très) dense et absolument passionnant. Plusieurs arcs narratifs avec comme thèmes principaux la fragilité de l'homme face à la nature, les difficultés sociales et le rapport à la famille... Entre autres...
Ce roman est original notamment dans sa construction, cela peut d'ailleurs nécessiter un petit temps d'adaptation mais accrochez-vous, cela vaut le détour. Les focus réguliers sur des évènements dans la vie des différents personnages sont appréciables bien que parfois un peu long apportant donc une coupure importante au sein du récit. Mais on est ici dans un roman qui prend son temps et j'encourage le lecteur tenté par l'aventure à prendre également son temps lors de la lecture.
On est pas loin du sans faute même si quelques longueurs sont à déplorer. On atteint cependant quasiment la perfection dans la description des paysages ainsi que dans l'articulation des relations entre les différents protagonistes.Passé la petite période d'adaptation, j'étais complètement immergé dans ce roman aux multiples facettes qui mériterait même sûrement une deuxième lecture compte-tenu de sa densité et de son aspect protéiforme.
On est ici dans le meilleur de la littérature américaine, un vrai monument que je recommande sans hésiter une seule seconde.
Classique de la littérature américaine, de la filmographie mondiale, Vol au-dessus d'un nid de coucou offre bien davantage qu'une vision dénonciatrice sur la psychiatrie. Kesey est un remarquable portraitiste de nos peurs, de nos soumissions jamais aussi cruellement mise en lumière que lors d'une tragique tentative de résistance.
https://viduite.wordpress.com/2017/09/22/vol-au-dessus-dun-nid-de-coucou-ken-kesey
Et quelques fois j'ai comme une grande idée de Ken Kesey est une de ses lectures si indispensables qu'elle se présente comme un inévitable rencontre. À travers le destin de l'épique famille Stamper et du déchirement du retour au bercail de son dernier né en pleine période de grève, Ken Kesey crée un monde autonome. Une fresque ambitieuse, tragique qui nous emporte comme la rivière au centre de ce roman somme.
https://viduite.wordpress.com/2017/06/06/et-quelques-fois-jai-comme-une-grande-idee-ken-kesey
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