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Jean-Claude Izzo

Jean-Claude Izzo

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Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « L'aride des jours » de Jean-Claude Izzo aux éditions J'ai Lu

    Regine Zephirine sur L'aride des jours de Jean-Claude Izzo

    Comme nombre de lecteurs, je connaissais Jean-Claude Izzo pour ses romans policiers comme « Total Khéops » et « Les marins perdus ». Pourtant, il serait erroné de cantonner ce grand écrivain dans le monde du polar car il a écrit plusieurs recueils de poésie.
    Dans « L’aride des jours » on...
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    Comme nombre de lecteurs, je connaissais Jean-Claude Izzo pour ses romans policiers comme « Total Khéops » et « Les marins perdus ». Pourtant, il serait erroné de cantonner ce grand écrivain dans le monde du polar car il a écrit plusieurs recueils de poésie.
    Dans « L’aride des jours » on retrouve toujours cette lumière du sud, et plus particulièrement de Marseille, qui baigne ses écrits. Qui dit lumière dit ombre et il n’en manque pas dans l’œuvre de Jean-Claude Izzo

    « Même arraché à mon corps,
    L’écriture aura toujours une couleur sombre »

    Qui est-on vraiment ? il faut creuser, chercher sans cesse pour le savoir. La question existentielle est partout dans les vers du poète

    « J’ai érodé les pierres
    Pour percevoir mon nom

    On ne survit qu’à force de racines »

    Les origines sont essentielles chez Izzo, tout d’abord ses parents italiens et puis sa ville natale : Marseille, qui est un personnage central dans ses romans. Et de cet héritage, il faut construire quelque chose, ou plutôt l’écrire.

    « Tout le lointain : le plain du pays, je ramasse
    mes mots. Je fais trace : j’écris. »

    Dans « l’amertume des pierres », au milieu de ce minéral, il s’interroge sur la vie, la mort.

    « Le soleil émerge des crêtes
    S’effiloche entre les doigts.

    La vie passe. »

    Ce recueil est illustré de photos en noir et blanc à la recherche des traces parmi les pierres, les branches et le ciel. Les clichés sont de Catherine Bouretz qui a été la dernière épouse de Jean-Claude Izzo.
    Dans cette poésie, monologue d’un homme solitaire qui questionne l’existence, dans ces mots qui peuvent être rudes comme la pierre, on sent le vent, le soleil et on est ébloui comme en pleine lumière.

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    Couverture du livre « Les marins perdus » de Jean-Claude Izzo aux éditions J'ai Lu

    Elizabeth Pianon sur Les marins perdus de Jean-Claude Izzo

    Dans le port de Marseille, l'Aldébaran est immobilisé depuis plusieurs mois par décision de justice.
    Son armateur véreux a pris la poudre d'escampette.
    Ne restent à bord que trois hommes désœuvrés, le capitaine libanais, le second grec et un marin turc.
    Ils apprennent à mieux se connaître,...
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    Dans le port de Marseille, l'Aldébaran est immobilisé depuis plusieurs mois par décision de justice.
    Son armateur véreux a pris la poudre d'escampette.
    Ne restent à bord que trois hommes désœuvrés, le capitaine libanais, le second grec et un marin turc.
    Ils apprennent à mieux se connaître, partagent leur conception de la vie, leurs déceptions, leurs doutes, leurs souvenirs......
    Ils découvrent Marseille où le passé du Grec le rattrape.
    C'est un bel hommage à tous les marins.
    Les conséquences de leurs longues absences pèsent sur leurs vies.
    Un bel hommage à la mer tant aimée de ces marins.
    Et aussi un hommage à Marseille, ville de cœur de l'auteur.
    J'aime beaucoup Jean-Claude Izzo.
    Il sait donner une âme à ses personnages.
    Il sait faire émerger les sensations intimes.
    Ces trois hommes sont beaux avec leurs failles.
    Si le début du livre est consacré à leurs états d'âme, à leurs passés, à leurs attentes, vers le milieu une véritable intrigue pointe le bout de son nez et la tension monte.
    Et là j'ai été complètement happée par les événements.
    Vraiment un beau roman, plus qu'émouvant.

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    Couverture du livre « Total khéops » de Jean-Claude Izzo aux éditions Folio

    MAPATOU sur Total khéops de Jean-Claude Izzo

    Fabio Montale, fils d’immigré italien, a grandi dans une cité de Marseille avec ses deux meilleurs copains : Manu et Ugo.

    A l’adolescence, les trois garçons commettent de petits larcins. Mais suite à un braquage d’une pharmacie qui a mal tourné, Fabio décide de quitter Marseille et la voie...
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    Fabio Montale, fils d’immigré italien, a grandi dans une cité de Marseille avec ses deux meilleurs copains : Manu et Ugo.

    A l’adolescence, les trois garçons commettent de petits larcins. Mais suite à un braquage d’une pharmacie qui a mal tourné, Fabio décide de quitter Marseille et la voie qui mène à la délinquance. Après avoir bourlingué, il revient dans sa ville natale et devient flic.

    Pas un super flic. Il est plutôt mal vu de sa hiérarchie et se retrouve, déclassé, à diriger la Brigade de surveillance des secteurs.

    Il n’a plus de contacts réguliers avec Manu et Ugo. Mais quand tous les deux se font abattre dans une rue de Marseille à quelques semaines d’intervalle, Fabio Montale décide de mener son enquête.

    Jean Claude Izzo évoque dans ce roman, premier d’une trilogie qu’il situe dans les années 80-90, les beautés mais aussi la laideur de sa ville natale qu’il aime profondément : les problèmes des cités, les petits caïds, le trafic de drogue, la montée de l’extrême droite, les compromissions avec les politiques, les familles napolitaines de la mafia, les règlements de compte…

    Bref, un total Khéops : un immense bordel !

    Izzo décrit parfaitement bien l’ambiance et l’ambivalence de la cité phocéenne. J’ai aimé son style, son écriture et son personnage principal.

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    Couverture du livre « Les marins perdus » de Jean-Claude Izzo aux éditions J'ai Lu

    Dominique Jouanne sur Les marins perdus de Jean-Claude Izzo

    Remarquable fiction noire pour traiter le drame vécu par les marins dont le cargo est immobilisé à quai dans un port sur ordre de justice.

    « — L’Aldébaran fait l’objet de saisies conservatoires pour des dettes d’une société dont les créanciers prétendent qu’elle serait liée à l’armateur....
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    Remarquable fiction noire pour traiter le drame vécu par les marins dont le cargo est immobilisé à quai dans un port sur ordre de justice.

    « — L’Aldébaran fait l’objet de saisies conservatoires pour des dettes d’une société dont les créanciers prétendent qu’elle serait liée à l’armateur. Alors que la société dont dépend l’Aldébaran est totalement séparée en droit de la société débitrice…
    L’équipage l’écouta en silence. Sans comprendre un traitre mot de ce charabia juridique. (…) Chacun avait perçu l’essentiel. Même les deux Birmans de l’équipage. Ce n’était pas demain la veille que le navire reprendrait la mer. »

    Le bateau arraisonné à Marseille, devait livrer en Mauritanie 2000 tonnes de farine chargées à la Spezia en Italie.

    Les marins reçurent chacun une faible indemnisation forfaitaire et quittèrent le cargo sauf le capitaine libanais, le second grec et le radio turc qui, eux, restèrent à bord.

    Le destin de ces trois-là va se natter dramatiquement. Un huis-clos où vont se mêler des histoires de cœur, de sexe et de mafia, où le passé et le présent vont se télescoper.

    Trois marins à terre, perdus à Marseille, ville chère au cœur de l’auteur qui en profite pour faire résonner des questions actuelles sur l’avenir de la Méditerranée.

    Livre de marins avec une juste traduction psychologique des personnages à travers leurs vies personnelles et l’histoire de leurs grands voyages aux traversées sillonnant le globe contre vents et tempêtes.

    Ce livre est un roman magnifique et passionnant signé par le fortement regretté Jean-Claude Izzo.

    « La mer, (…) on ne la découvre jamais seul, et on ne la voit pas qu’avec nos propres yeux (…) On la regarde telle que d’autres l’ont vue avec en tête les images et les récits qu’ils nous ont transmis (…) J’ai appris la mer comme ça. C’est comme ça aussi que j’ai appris l’histoire, la géographie. Et que la littérature s’est mise à avoir un sens. »

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