Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Je ne sais pas quoi penser de ce livre. Le résumé c'était : "Un recueil de textes dans lesquels l'écrivaine anglaise se confie sur les artistes qui l'ont inspirée depuis sa jeunesse, de Colette à Lee Miller, en passant par Simone de Beauvoir". Je me dis wahou, je ne connais pas Deborah Levy, mais découvrir une autrice qui parle d'autrices, c'est toujours cool, surtout si moi même j'en découvre plein.
Je ne dirais pas que le résumé est mensonger, parce qu'en effet, il y a QUELQUES articles dans le lot qui parlent d'autrices. Parce-que c'est bien ça, un recueil de textes, articles, etc... Mais bon. Ca parle aussi de sa mère mourante, de son voisin de palier, d'une cuillère à gâteaux, de divorce, et de 1000 trucs insignifiants (de "bonheurs impertinents"). Certains textes sortent un peu du lot, comme un abécédaire un peu fun et bien trouvé mais globalement... Je mentirais si je disais que j'ai tout lu. J'avoue que j'ai passé certains textes un peu vite, parce-que mouerf.
https://animallecteur.wordpress.com/2023/06/27/le-cout-de-la-vie-deborah-levy/
Le coût de la vie fait parti d’un triptyque composé d’un premier tome intitulé Ce que je ne veux pas savoir où l’auteure revient sur son enfance en Afrique du Sud et Majorque avant de s’installer en Angleterre, le deuxième tome est Le coût de la vie dans lequel Deborah Levy parle de sa vie de femme divorcée, de mère de famille, de sa bataille pour se maintenir économiquement à flot et son désir de vivre de sa plume et enfin le troisième volet Etat des lieux, elle revient à nouveau sur ses différents voyage mais surtout dresse un inventaire de ce qu’elle possède. Ces trois romans peuvent se lire indépendamment les uns des autres, n’ayant pas lu le premier, la compréhension du deuxième n’a pas été altérée.
Dans ce texte j’y ai trouvé de très bonne idées, des réflexions sur le féminisme, sur la féminité, la liberté et l’indépendance, mêlées à des anecdotes, des instants de vie et des rencontres de l’écrivaine. Elle y livre des détails de sa vie quotidienne et son expérience douloureuse du divorce qui pourtant a été bénéfique pour elle. La couleur lumineuse du jaune est omniprésence en contraste avec le récit de la mort de sa mère, sa quête quotidienne de glaces à l’eau pour lui apporter à l’hôpital, un poulet qui meurt une deuxième fois en étant écrasé par une voiture, un appartement froid sans eau, son vélo électrique, le cabanon vétuste que lui prête une amie pour qu’elle puisse écrire.
J’ai cependant j’ai trouvé qu’il y avait trop de ceci et pas assez de cela pour adhérer complètement à ce récit. Les anecdotes de vie quotidiennes sont pour certaines beaucoup trop détaillées et sans grand intérêt tandis que des réflexions qui mériteraient qu’on s’y attarde plus sont exposées trop brièvement. Je n’ai pas été transportée par cette écriture qui pourtant à été de nombreuses fois saluée par les critiques et même récompensée.
Qu'en est-il de tous nos au-revoir ?
So long Marianne...
So long Leonard Cohen.
" Vivre sans amour est une perte de temps. Je vivais dans la République de l'Ecriture et des Enfants. Je n'étais pas Simone de Beauvoir, après tout. Non, j'étais descendue du train à un arrêt différent (mariage) et avais changé de quai (enfants). Elle était ma muse, mais je n'étais certainement la sienne."
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !