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Colleen Mccullough

Colleen Mccullough
Née en 1937 à Wellington (Australie), Colleen McCullough choisit à 37 ans de se consacrer à plein temps à l'écriture. Après des études de neurophysiologie, elle a d'abord exercé la profession d'infirmière, travaillé à l'Institut pour l'enfance de l'université de Londres puis enseigné à l'école de... Voir plus
Née en 1937 à Wellington (Australie), Colleen McCullough choisit à 37 ans de se consacrer à plein temps à l'écriture. Après des études de neurophysiologie, elle a d'abord exercé la profession d'infirmière, travaillé à l'Institut pour l'enfance de l'université de Londres puis enseigné à l'école de médecine de Yale. Elle publie son premier roman Tim en 1974, trois ans avant Les oiseaux se cachent pour mourir. Les éditions de l'Archipel ont publié, entre autres, sa saga en 8 volumes « Les Maîtres de Rome » et ses romans La maison de l'ange (2006), Les Caprices de Miss Mary (2010) et Les Quatre Filles du révérend Latimer (2015). Elle est décédée sur l'île de Norfolk le 29 janvier 2015 à 77 ans.

Avis sur cet auteur (26)

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    Couverture du livre « Antoine et Cléopâtre t.1 ; le festin des fauves » de Colleen Mccullough aux éditions Archipoche

    JuanGarciaMadero sur Antoine et Cléopâtre t.1 ; le festin des fauves de Colleen Mccullough

    Dans la première partie de "Antoine et Cléopâtre" intitulée "Le festin des fauves", Mme Colleen McCullough nous plonge dans une fresque historique passionnante et riche en détails. La romancière réussit à captiver le lecteur grâce à sa documentation méticuleuse et sa maîtrise des événements de...
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    Dans la première partie de "Antoine et Cléopâtre" intitulée "Le festin des fauves", Mme Colleen McCullough nous plonge dans une fresque historique passionnante et riche en détails. La romancière réussit à captiver le lecteur grâce à sa documentation méticuleuse et sa maîtrise des événements de l'époque.

    La montée en puissance de l'ambitieux Octave, futur Auguste, y est notamment particulièrement bien dépeinte. Cela nous permet de saisir comment il parviendra à accomplir ce que César, le grand César, n'avait pas réussi. La dimension historique du roman est indéniablement son point fort, offrant un éclairage précis sur les mécanismes politiques et les rivalités de l'époque. Mme McCullough s'attache à décrire les personnages avec justesse, rendant ainsi compte de leurs ambitions et de leurs motivations profondes (le brouillon Marc-Antoine est un régal, face à l’intelligence stratégique supérieure d’Octave, il est éclipsé complètement).

    Hélas, je dois souligner une faiblesse dans l'écriture de Mme McCullough : son style, souvent trop simpliste, peut par moments nuire à l'immersion du lecteur dans cet univers complexe et riche en détails. En dépit de ce bémol, "Le festin des fauves" reste une lecture enrichissante qui ravira les amateurs d'histoire et les passionnés de cette période de l’histoire de Rome, grâce à son intrigue captivante d’un point de vue politique, et à la richesse de ses personnages. J’espère que je parviendrai à me procurer la suite !

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    Couverture du livre « Le temps de l'amour » de Colleen Mccullough aux éditions Presses De La Cite

    Sophie Songe sur Le temps de l'amour de Colleen Mccullough

    La jeune Elizabeth voit sa vie bouleversée quand elle doit quitter son Écosse, promise à un cousin, parti faire fortune en Australie. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est qu'elle ne sera jamais vraiment prête à l'aimer...

    Le roman nous transporte vers des contrées intérieures, bouleversantes....
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    La jeune Elizabeth voit sa vie bouleversée quand elle doit quitter son Écosse, promise à un cousin, parti faire fortune en Australie. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est qu'elle ne sera jamais vraiment prête à l'aimer...

    Le roman nous transporte vers des contrées intérieures, bouleversantes. En sillonnant près d'un demi-siècle d'un clan familial, nous allons à la rencontre d'un panel chamarré d'émotions.

    Elizabeth, en épousant Alexander s'enferme progressivement et durablement en elle-même. On vit de manière physique ses grossesses compliquées, ses difficultés à se situer entre deux filles diamétralement opposées. Sa relation avec Ruby, la maîtresse de son mari, nous surprend. Et pourtant, il n'y a aucun manichéisme, aucun calcul. Les relations sont entières ou ne le sont pas, complexes, secrètes, polymorphes.

    L'intrigue est baignée d'amour, de non-dits. Il y a des drames, de la souffrance, de la monotonie.

    Certains personnages étouffent sous leurs carcans qui ne demandent qu'à se libérer. On aime l'énergie affirmée, désinvolte d'Eléonore qui traverse les années en faisant fi des convenances.

    L'histoire de la petite Anna nous bouleverse, nous émeut. On est touché et fier de voir Lee devenir un homme sensible et de valeurs. On est témoin avec lui d'un des plus grands secrets d'amour et de pardon qui nous soit donné d'observer.

    L'écriture est fluide, vivante, captivante. L'auteur réussit à nous attacher et à nous harnacher à ses personnages épris et mus par les élans, les épreuves ou les défis de la vie.

    Une saga éblouissante et remuante comme vous les aimez. Laissez suspendre le temps, puis chavirez... Aussi inavouable, qu'inoubliable !

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    Couverture du livre « Les quatre filles du révérend Latimer » de Colleen Mccullough aux éditions Archipoche

    Christine Faura sur Les quatre filles du révérend Latimer de Colleen Mccullough

    Dernier écrit par l’auteure australienne avant son décès en janvier 2014, ce roman propose d’explorer la période de la crise économique de 1929 et ses répercussions en Australie au travers de la vie de quatre jeunes femmes, deux paires de jumelles issues du révérend Latimer.

    Le révérend...
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    Dernier écrit par l’auteure australienne avant son décès en janvier 2014, ce roman propose d’explorer la période de la crise économique de 1929 et ses répercussions en Australie au travers de la vie de quatre jeunes femmes, deux paires de jumelles issues du révérend Latimer.

    Le révérend Latimer est un homme affable, mais rigoriste, affublé d’une seconde épouse dominante qui lui mène la vie dure tout comme à leurs 4 filles.
    Les deux premières jumelles Edda et Grace, nées du mariage précédent du révérend, voudraient s’émanciper, tandis que les autres jumelles Heather « Tufts » et Kitty souhaiteraient échapper à l’emprise de leur mère.

    En 1925, le révérend propose de créer pour ses filles l’apprentissage du métier d’infirmière dans l’hôpital de leur ville dont il est un des administrateurs. Les 4 jeunes filles y seront confrontées aux disparités sociales, en butte à la jalousie de leurs consœurs et aux contraintes mises en place par un directeur radin. Leurs aspirations sont pourtant très différentes : Edda voudrait devenir médecin, chose inconcevable à l’époque, Grace n’aime pas les études et leur préfère les trains, Heather est méthodique et pragmatique tandis que Kitty, la préférée de leur mère au regard de sa beauté, ne rêve que d’avoir une famille nombreuse.
    Les rencontres qu’elles feront, que ce soit dans leur vie privée ou professionnelle, leur permettront d’affiner leurs envies et et d’atteindre leurs objectifs quelquefois de manière très inattendue.

    Des caractères bien trempés, des amours heureuses ou moins, la gémellité mais aussi le féminisme naissant dans une époque troublée et la conquête du pouvoir politique sur fond de crise économique, autant de thèmes abordés dans ce livre qui est bien plus que la simple narration de la vie et des relations des jumelles.

    La description des personnages dits « secondaires » mais qui ont un fort impact sur les jumelles est très intéressante : la marâtre et son désir de paraître et de dominer autrui, notamment son entourage proche, en devient ridicule. Mais la personnalité des hommes est également fort bien décrite, celle de Charles « Charlie » Burdum mérite le détour : difficile à cerner, tour à tour ange (très généreux et altruiste) et démon (possessif et violent), son physique même dénote ses traits de caractère. Son ambition politique sert également de prétexte à explorer le système politique en vigueur dans les années 30 en Australie.

    Et tout ce petit monde évolue dans une communauté réduite où tout se sait, tout prête à commérages : doit-on en faire fi ou se conformer à la bienséance ?

    Un livre très complet donc, avec des rebondissements et l’évolution des 4 jeunes femmes sur presque une décennie, un moment de lecture très plaisant.

    lirelanuitoupas.wordpress.com

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    Couverture du livre « Péché de chair » de Colleen Mccullough aux éditions Archipoche

    Emy Leg sur Péché de chair de Colleen Mccullough

    Ah les méandres du cerveau ! Dans ce thriller, C. McCullough qui a paraît-il étudié les neurosciences, essaye dans nous y entraîner. Mais notre élan est assez vite brisé. S'égarant dans une foultitude de personnages et de descriptions, elle finit par nous perdre dans son histoire. Voulait-elle...
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    Ah les méandres du cerveau ! Dans ce thriller, C. McCullough qui a paraît-il étudié les neurosciences, essaye dans nous y entraîner. Mais notre élan est assez vite brisé. S'égarant dans une foultitude de personnages et de descriptions, elle finit par nous perdre dans son histoire. Voulait-elle nous mettre à l'épreuve, voulait-elle mettre notre cerveau en ébullition ?
    Ce thriller plus psychiatrique que psychologique méritait beaucoup mieux que ce tourbillon. Reste néanmoins une belle plume et une fin aussi froide que réussie. Un peu juste quand même pour en faire un grand bouquin.

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