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Colin Winnette

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Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Le rôle de la guêpe » de Colin Winnette aux éditions Denoel

    L'atelier de Litote sur Le rôle de la guêpe de Colin Winnette

    Un nouvel élève intègre un orphelinat, il est accueilli par le directeur qui oscille entre une bienveillance factuelle et des questions intrusives qui laissent le jeune garçon désemparé mais soucieux de bien faire. Très rapidement on va se rendre compte qu’il y a des choses qui clochent, qui...
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    Un nouvel élève intègre un orphelinat, il est accueilli par le directeur qui oscille entre une bienveillance factuelle et des questions intrusives qui laissent le jeune garçon désemparé mais soucieux de bien faire. Très rapidement on va se rendre compte qu’il y a des choses qui clochent, qui semblent bizarres. On ne peut pas dire que les autres enfants lui fassent bon accueil et petit à petit se construit une ambiance glauque, macabre et oppressante. Lorsque des cadavres commencent à apparaitre, que la tempête bat son plein enfermant tout ce petit monde dans un huis clos tendu, entre murmures et chuchotements, des élèves plus où moins agressifs, d’autres qui disparaissent, on sent une menace de plus en plus lourde peser sur une situation floue que rien ne vient éclairer. La narration est à la première personne, nous découvrons tout cela sous le regard et le ressenti de ce nouvel élève, qui reste étonnement distant, asocial et un brin calculateur face aux événements aux quels il est confronté. On sent que l’auteur nous embarque dans une direction jouée d’avance sans que l’on n’en comprenne ni les tenants ni les aboutissants, de quoi perturber, ce côté absurde avec un grain de folie, n’était pas pour me déplaire pourtant un peu plus d’action, de profondeur voire d’explication aurait été les bienvenues. J’aurai voulu trouver plus d’éléments sur le lieu, sur le passé des uns et des autres… le fait de rester tout du long sur un monologue aussi intense et bien écrit soit-il m’a laissé un envie de plus. Alors lorsque tu tournes la dernière page avec le sentiment que non, ça ne peut pas se terminer comme cela et bien tu vis de la frustration. Je n’aime pas rester avec tout un tas de questions sans réponse et vous ? Je reste donc ambivalente sur ce livre qui a su m’intriguer par son ambiance et par la tension particulièrement bien rendue pourtant il n’a pas su m’embarquer à 100%. Bonne lecture.

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    Couverture du livre « Coyote » de Colin Winnette aux éditions Denoel

    Yv Pol sur Coyote de Colin Winnette

    "Quelque part au cœur de l'Amérique, dans une bicoque isolée, des parents couchent leur fillette de trois ans, comme tous les soirs. Le lendemain matin, ils trouvent un lit vide. La petite a disparu sans laisser de traces. La mère raconte les jours qui ont suivi : les plateaux télé sur lesquels...
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    "Quelque part au cœur de l'Amérique, dans une bicoque isolée, des parents couchent leur fillette de trois ans, comme tous les soirs. Le lendemain matin, ils trouvent un lit vide. La petite a disparu sans laisser de traces. La mère raconte les jours qui ont suivi : les plateaux télé sur lesquels ils se rendent, avec son mari, pour crier leur désespoir, l'enquête des policiers, puis le silence, l'oubli. Mais la mère dit-elle toute la vérité ?" (4ème de couverture)

    Suite à ce résumé, l'éditeur s'emballe et parle d'un "Poe des temps modernes". Malheureusement n'est pas Poe qui veut et franchement la comparaison n'a pas lieu d'être. Ce très court roman ne m'a pas du tout emballé malgré son accroche tentante. Ah la publicité, on se fait avoir ! Je n'ai pas été séduit pas le style très oral, trop oral, la suppression systématique d'une partie de la négation qui rend parfois la phrase ambiguë. Par exemple : "Je me sens plus en sécurité." (p.65), signifie-t-elle "Je me sens beaucoup plus en sécurité" ? peu probable, ou "Je ne me sens plus en sécurité." ? Je charrie un peu, c'est vrai -mauvaise foi moi ? jamais !-, car le reste du paragraphe limite le choix de compréhension, mais si j'aime bien le style oral dans les dialogues, il me fatigue sur un roman entier quand bien même il ne fait que 120 pages. Au risque de passer pour un chichiteux -et oui, les vieux mots désuets ont de nouveau le vent en poupe, merci Monsieur le Président et votre "poudre de perlimpinpin", je dois confesser que moi aussi, quand je parle, je vais au plus court, et rarement la négation est au complet ; sans doute d'ailleurs cela nous ferait-il bizarre d'entendre, dans nos conversations courantes, une personne s'exprimer en n'oubliant aucune syllabe, aucun mot, mais l'écriture, ce n'est pas la même chose -NB : je n'ai pas écrit "c'est pas la même chose", qui aurait été moins bon, si tant est que ce que j'ai écrit soit bon.

    Je continue en disant que l'histoire elle-même m'a laissé distant et froid, je n'ai pas saisi l'intérêt d'un tel livre qui enquille quelques poncifs et autres lourdeurs voire longueurs. Alors qu'il aurait pu être un bon moyen de faire le portrait d'une femme déchirée et angoissée par la disparition de sa fille, de rendre la lecture tendue, haletante, on est dans un bouquin pèpère qui ne met jamais le feu et qui franchement m'a ennuyé. Alors, trouver du Edgar Allan Poe là-dedans, je ne sais pas ce qu'a pris l'auteur de la quatrième de couverture, mais je veux bien connaître le nom de son fournisseur pour les soirées d'hiver longuettes ; il me semble qu'on est bien loin, à tous niveaux du modèle littéraire nommé. L'original étant nettement supérieur, mon conseil, lisons Edgar Allan Poe, ça tombe bien, j'ai L'intégrale illustrée dans ma bibliothèque !

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    Couverture du livre « Coyote » de Colin Winnette aux éditions Denoel

    Marie S. sur Coyote de Colin Winnette

    Dès les premières lignes, le décor est installé. Une maison isolée, une famille qui prend son repas sur la galerie de la maison, les parents qui boivent plus que de raison et une fillette qui gratte les têtes de clou des planches de la terrasse. Des coyotes au loin. Parfois, il y en a un qui...
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    Dès les premières lignes, le décor est installé. Une maison isolée, une famille qui prend son repas sur la galerie de la maison, les parents qui boivent plus que de raison et une fillette qui gratte les têtes de clou des planches de la terrasse. Des coyotes au loin. Parfois, il y en a un qui s’approche et le père le tue à coups de pelle.
    La mère met l’enfant au lit. Le lendemain, la fillette a disparu.
    On ne saura rien de ce qui s’est passé.
    La mère raconte les jours qui suivent, évoquent le passé de sa fille, son couple. Elle s’accroche aux espoirs fugitifs, celui d’une émission télé, celui d’un détective irlandais. Mais au fil des mois, tout le monde les oublie. La mère s’accroche pour tenter de faire parler de sa fille.
    Celui qu’elle appelle » le père de ma fille« , » un type moche, violent, idiot et faible » est plus résigné mais, en dehors des périodes où il se bat avec sa femme qui n’hésite pas à lui rendre les coups, il semble la soutenir.
    Dans ce court récit, rien n’est évident. Chaque lecteur trouvera les signes qui le portent vers une version de ce qui a pu se passer.
    Tout est vu du point de vue de la mère. Sa folie est-elle plus large que la conséquence de la douleur? Le père violent est-il capable de tuer autre chose qu’un coyote ou un sanglier?

    L’ambiance est sombre. Le style est percutant avec l’authenticité, le naturel des êtres simples, des êtres torturés par la douleur. C’est un court récit marquant mais qui peut laisser un lecteur sur l’attente, l’incompréhension.
    Personnellement, j’ai aimé ce ton, cette ambiance, ce personnage de la mère qui vous entraîne dans sa folie, dans ses espoirs, dans son monde.

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