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Anne Von Canal

Anne Von Canal
Anne Von Canal est allemande, elle a étudié la germanistique et la philologie anglaise et scandinave à Fribourg, puis travaillé dans l'édition, avant de se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Ni terre ni mer, a été un succès considérable en Allemagne (Der Grund, 2014), avant d'être traduit... Voir plus
Anne Von Canal est allemande, elle a étudié la germanistique et la philologie anglaise et scandinave à Fribourg, puis travaillé dans l'édition, avant de se consacrer à l'écriture. Son premier roman, Ni terre ni mer, a été un succès considérable en Allemagne (Der Grund, 2014), avant d'être traduit chez Slatkine & Cie en 2016.

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Scott est mort » de Anne Von Canal aux éditions Slatkine Et Cie

    annesophiebooks sur Scott est mort de Anne Von Canal

    Scott est mort c’est l’histoire d’une amitié. D’une vie. De l’amitié d’une vie.
    Disparue. Envolée. Morte...

    À quel moment une amitié meurt-elle ? Quand l’une des deux personnes disparaît soudainement de la vie de l’autre, sans laisser ni traces ni explications ? Ou quand l’une des deux...
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    Scott est mort c’est l’histoire d’une amitié. D’une vie. De l’amitié d’une vie.
    Disparue. Envolée. Morte...

    À quel moment une amitié meurt-elle ? Quand l’une des deux personnes disparaît soudainement de la vie de l’autre, sans laisser ni traces ni explications ? Ou quand l’une des deux quitte réellement ce monde ?

    Meurt-elle seulement vraiment un jour ?

    Comme faire le deuil d’une amitié si forte, rompue sans un mot ?
    Et surtout, comment faire le deuil de l’amie qui nous l’a inspirée, puisque justement tout n’a pas été dit ?

    C’est un peu à toutes ces questions qu’Anna Von Canal nous confronte avec ce roman.

    Hanna est glaciologue. Un rêve d’enfant devenue réalité, et qui est sur le point d’attendre son apothéose avec l’expédition qu’elle est en train d’entreprendre.

    Mais c’était un rêve qu’elle partageait avec Jan, son frère, et Fred, leur meilleur amie.

    Combien de fois ont-ils tous trois rejoué ces scènes d’explorateurs ébahis, reprenant les rôles d’illustres prédécesseurs...
    Hanna était Amundsen, Jan était Wilson et Fred tenait le rôle de Scott. Réunis par une amitié sans faille et une passion commune.

    Jusqu’à ce que Scott disparaisse de leur vie, du jour au lendemain.

    Et aujourd’hui, tant d’années après, enfin arrivée dans ce désert de glace tant espéré, Hanna reçoit un mail de son frère : « Scott est mort ».

    La tempête de neige qui se prépare à l’extérieur laisse toute latitude au raz-de-marée émotionnel qu’Hanna ressent à la lecture de cette simple phrase.

    Sa mission et ses souvenirs vont s’entremêler dans son esprit et sous nos yeux, sans jamais nous perdre.

    Grâce à l’utilisation du « Tu », l’auteure nous place non seulement comme le réceptacle des souvenirs d’Hanna mais également comme le pendant de Scott, puisque c’est à elle qu’elle s’adresse lorsque ses pensées se tourne vers ses jeunes années.

    Tout en délicatesse et en poésie, ce roman ne prétend pas répondre à toutes les questions, mais il a l’immense mérite de nous permettre de nous les poser.
    Et pour certaines d’entre elles, d’y apporter nos propres réponses.

    Un livre lumineux, qui souligne avec élégance l’importance des rêves, des amitiés et des deuils, sans jamais tomber dans le pathos.

    À lire.

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    Couverture du livre « Scott est mort » de Anne Von Canal aux éditions Slatkine Et Cie

    L'atelier de Litote sur Scott est mort de Anne Von Canal

    Un très beau livre qui nous parle, d’amitié, de mort, d’explorateurs et d’Antarctique. Une immersion complète dans le grand nord, dans une petite tente qui protège à peine de la chute des températures. J’ai été engloutie par le blanc de la neige, une atmosphère froide et dangereuse...
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    Un très beau livre qui nous parle, d’amitié, de mort, d’explorateurs et d’Antarctique. Une immersion complète dans le grand nord, dans une petite tente qui protège à peine de la chute des températures. J’ai été engloutie par le blanc de la neige, une atmosphère froide et dangereuse parfaitement rendue par l’auteur. Le personnage principal de ce récit est Hannah, une scientifique glaciologue qui semble perdre pied au beau milieu d’une expédition importante. J’ai sentie chez Hannah, un grand professionnalisme avec un côté cheftaine dominante, elle peut paraître parfois désagréable et pénible à suivre. Ses relations avec les autres membres de l’équipe sont distantes et grincheuses ce qui fait apparaître une certaine vulnérabilité dès le départ de l’aventure. De sa vie privée on ne sait que peu de chose, elle apparaît bien vide pourtant dès qu’elle reçoit un courrier électronique de son frère lui annonçant le décès de sa meilleur amie, elle va être submergée par les souvenirs de son enfance. On navigue ainsi entre les souvenirs écrits comme des flashes et la réalité de son travail de glaciologue. Lorsqu’une tempête se prépare et menace la poursuite de leur étude, c’est aussi bien valable dans sa tête que climatiquement parlant. Le flot incessant des réminiscences va-t-il prendre le pas sur la raison ? Trop de questions restent sans réponse et la perte de contrôle semble inéluctable d’autant plus que l’ambiance entre les chercheurs se dégrade au fur et à mesure que la tension monte. J’ai apprécié ma lecture même si je n’ai pas trouvé de réponse à mes questionnements, cela à au moins le mérite de laisser au lecteur le choix des solutions à trouver dans son imaginaire. Mais j’ai attendu longtemps une explication qui n’est jamais venue de quoi rester légèrement frustrée, ceci dit cette histoire nous est contée avec tant de sincérité et une certaine poésie que je ne peux que vous en recommander sa lecture.

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    Couverture du livre « Ni terre ni mer » de Anne Von Canal aux éditions Slatkine Et Cie

    Cindy Ebert sur Ni terre ni mer de Anne Von Canal

    e livre commence comme un journal de bord où les pensées de Laurits nous sont amenées sans détails, puis peu à peu nous plongeons dans son enfance qui nous est retracée, nous découvrons un enfant issu de la bourgeoisie mais seul et triste. Puis adulte heureux et aimant.

    J’aime ces romans où...
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    e livre commence comme un journal de bord où les pensées de Laurits nous sont amenées sans détails, puis peu à peu nous plongeons dans son enfance qui nous est retracée, nous découvrons un enfant issu de la bourgeoisie mais seul et triste. Puis adulte heureux et aimant.

    J’aime ces romans où le présent et le passé se côtoient grâce à des « flachs back », de plus l’auteur nous laisse le temps de comprendre pourquoi notre protagoniste est si tourmenté. Et ceci sans longueurs, le texte est fluide et l’écriture très belle avec des touches poétiques .

    Même si j’ai vite compris le drame qui l’a touché des années plus tôt, le contexte en reste toute fois inconnue et le comprendre rend le récit bouleversant.

    Le roman décrit bien l’état d’esprit dans lequel ce trouve Laurits qui essaye de faire son deuil pour se reconstruire et arrêter de fuir sa vie, mais cela lui est difficile et nous allons comprendre pourquoi. Nous ressentons sa souffrance et cela ne rend le livre que plus touchant .

    En conclusion un livre qui aborde le deuil et l’étape de la reconstruction de façon douce grâce à une écriture très belle. Les sentiment ressenties par cet homme nous est partagé et permet de ressentir un foule d’émotion. Cependant il y a manqué un peu de légèreté pour rendre la lecture un peu moins pesante.

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    Couverture du livre « Ni terre ni mer » de Anne Von Canal aux éditions Slatkine Et Cie

    silencieuse sur Ni terre ni mer de Anne Von Canal

    Ce roman se lit comme un journal de bord ce qui semble assez logique puisque nous sommes à bord d'un grand bateau qui s'éloigne de Venise. Lawrence Alexander y est pianiste, il joue pour les croisiéristes et il fuit sa vie. Le texte décrit parfaitement l'état d'esprit dans lequel se trouve cet...
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    Ce roman se lit comme un journal de bord ce qui semble assez logique puisque nous sommes à bord d'un grand bateau qui s'éloigne de Venise. Lawrence Alexander y est pianiste, il joue pour les croisiéristes et il fuit sa vie. Le texte décrit parfaitement l'état d'esprit dans lequel se trouve cet homme qui va tenter de se (re)construire, entre terre et mer, au-delà de ses souvenirs et de ses angoisses, avec pour défi de ne pas sombrer. Un premier roman bouleversant, traduit de l'allemand, publié par une maison d'édition courageuse. Une belle partition.

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