"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
On aime, on vous fait gagner le dernier roman d'Agathe Ruga !
Dans la vie de Anne, il y a eu un premier mariage et la naissance d'une fille. Puis la rencontre avec Joachim, l'amour fou, un mariage et deux filles, dix années de bonheur, et un jour, la séparation.
Entre temps il y aura eu la rencontre avec l'homme qu'elle n'aurait pas dû aimer,
Mais aussi des envies de tout foutre en l'air parce que avouons-le, la vie de famille avec ses contraintes, son rythme de fou surtout quand les enfants sont très jeunes, le travail, les envies de liberté, la vie à deux, 3, 4 puis 5, ce n'est pas toujours le rêve qu'on avait espéré.
Il y aura eu une séparation et la tentative de vivre avec l'autre.
Puis l'échec de cette nouvelle aventure.
Et enfin la révélation, celle qui fait mal quand elle vous tombe dessus, et si finalement l'homme qu'elle aime était celui qu'elle vient de quitter.
Dans la vie de Anne il y a aussi tout ce que nous savons, ou devrais-je dire que nous croyons savoir de la vie de la belle et talentueuse Agathe.
Son couple parfait, ses filles sublimes, son métier mis de côté pour vivre la maternité et la passion de l'écriture. Sa vie sociale mise en lumière sur les réseaux sociaux dont on guettait chaque apparition, chaque photo, chaque post, en se disant quelle chance, quel bonheur, quelle beauté. Et ce suicide numérique qui nous avait laissé orphelins de ses mots, ses conseils de lecture, ses yeux bleus et son sourire.
Il y avait sans doute aussi beaucoup de doutes, d'espoirs, d'attentes, de rêves et de déceptions, d'envies de vivre libre à en crever, une coupe de champagne à la main, de solitude et de questionnement peut être. Une vie de femme tout simplement.
Alors elle nous gâte Agathe, par cette vie qu'elle pose sur le papier et qui pourrait être aussi un peu la nôtre, par ses rêves et sa réussite qui nous disent qu'on peut le faire, elle nous choque par ses mots crus alors qu'ils disent aussi la vie, l'intime, le sexe, elle nous émeut lorsqu'elle évoque la solitude, le silence, l'absence, l'obsession de l'autre, celui qui manque et qui est perdu pour toujours.
Si l'autofiction a une forme d'impudeur, elle est aussi une force, celle de se dévoiler sans fard, sans artifice, et de sortir plus forte sans doute du chemin parcouru, des mots posés sur le papier.
Merci de m'avoir fait découvrir le tableau de Gioltto, cette porte dorée, ou d'orée, c'est selon le sens que veut bien lui donner chacun et chacune d'entre nous.
Merci aussi pour cette fin ni joyeuse ni triste, mais qui me semble plus réaliste.
« Ici on fait toute sa vie sous la même toiture, on naît dans le lit de gauche, on meurt dans celui de droite, et entre-temps, on s’occupe des bêtes à l’étable. »
Une gamine un peu particulière, colérique, mélancolique, qui ne mange rien, nait dans une famille de paysans: les grands-parents ont une ferme.
Ici on naît, on vit, on meurt au même endroit. On mène des « vies minuscules », avec des histoires de voisinage, des histoires de bêtes, des histoires de famille aussi, comme ce beau-frère un peu simplet dont la grand-mère s’occupe et qui habite de l’autre côté de la cloison, ou cet apprenti orphelin qui aimerait tant en faire partie, de la famille.
L’écriture est simple, belle, évidente, elle est fluide et coule de source. Il y a un attachement à la terre, aux détails, aux choses de la vie – les plus joyeuses comme les plus tristes.
« La mort des veaux, tout petits, tout mignons, ça les entraîne à accepter la mort des anciens, comme ils disent. »
C’est l’histoire d’une famille, c’est l’histoire d’un lieu, d’un village, de la campagne, avec ses jeunes qui ont des envies d’ailleurs. Et puis de cette gamine qui elle, ne vit pas à la ferme mais aime la nature et s’y ancre, avec un compagnon et un enfant qui semble porter en lui à la fois les tourments des générations précédentes et leurs antidotes.
Un récit à la fois sauvage et poétique, une très belle lecture !
Anne a quitté son mari mais elle ne trouve pas la liberté qu'elle espérait et elle se désespère...
Un roman qui partait bien mais que j'ai eu du mal à terminer... Dommage, j'avais bien aimé le précédent d'Agathe Ruga.
Celui ci m'a moins intéressée même si le style est toujours agréable à lire...
voilà une écrivaine qui a su mettre les mots sur les ravages de la passion amoureuse.
Ce n'est pas une mince épreuve quand le cœur commande tout et que la raison n'existe plus.
Dans ce livre on comprend que beaucoup de choses sont liées à notre vécu notamment dans l'enfance et ou adolescence , pas toujours simple de se guérir de tout cela.
Cela dit ça reste un très beau témoignage ,remarquablement bien écrit
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