Des romans, livres de recettes et BD pour se régaler en famille !
« Le président était à moins d'un mètre quand il se mit à dévisager le public. Il s'arrêta net sur un jeune homme assis au deuxième rang. Ce dernier le fixa d'un sourire de Joconde. Le président baissa les yeux, puis se tourna vers son ministre de l'Intérieur. La suite, nous la connaissons tous, les images ont fait le tour du monde : à vingt-deux heures trente, devant cinquante millions de téléspectateurs, le président de la République française a littéralement perdu les pédales.
Quelques secondes qui brisèrent sa carrière ; jamais humiliation ne fut si foudroyante. Dès cet instant, nous fûmes des centaines de journalistes cherchant à savoir ce qui s'était passé. La chance voulut que je sois la seule à avoir identifié l'objet de son effroi : le jeune au sourire de Joconde. » Une fable contemporaine sur la classe politique, où tout est fiction, mais presque tout est vrai... Un roman inventif, brillant et audacieux.
Ce roman nous parle des arcanes du pouvoir, des coups bas entre candidats à la présidentielle, de l’influence des sondages et de la manipulation des hommes qui veulent briller, être reconnu et accéder au pouvoir.
Cela démarre lorsqu’une jeune journaliste pigiste dans un journal plutôt people se rend compte qu’il se passe quelque chose lors du débat télévisé de l’entre deux tours, ce qui va provoquer la débâcle du président sortant. Elle va, dès lors, tenter de remonter à l’origine de ce naufrage.
Au fil des recherches de cette journaliste, il est mis en évidence la capacité de certains à la manipulation d’autrui pour monter dans les strates du pouvoir. Manipulation qui peut être découverte et alors c’est la traversée du désert ou la mise au placard. En outre, il y a aussi l’étroite relation entre le monde politique et les services du renseignement qui y mise en exergue et qui démontre le jeu du secret pour obtenir des postes clé.
Si ce roman est d’actualité, il rappelle fortement la trilogie de Marc Dugain (« l’emprise », « quinquennat » et « ultime partie ») mais avec un niveau de référence plus faible et plus mièvre.
Roman de politique-fiction, très actuel, "La plume" relate une succession d'évènements qui se déroulent dans un entre-deux tours présidentiels agité. L'héroïne, journaliste spécialisée dans les médias, est témoin d'une scène lors du débat du second tour, dont elle comprit vite l'importance. Flairant le scoop propre à faire décoller une carrière, elle se lance dans une investigation qui va la plonger dans les arcanes du pouvoir, et dans un jeu de dupes peu reluisant.
Je n'ai pas accroché à ce livre, que j'ai mis du temps à lire. Honnêtement, je pense que le contexte très politique de l'actualité a paradoxalement joué contre ce roman, car on sort d'une période saturée d'élections et de débats, ce qui fait que je suis peu réceptive à un surplus de magouilles politiciennes, fussent-elles bien écrites. A cela s'ajoute également que, précisément, je n'ai pas trouvé l'écriture très intéressante non plus. C'est correct mais cela manque de relief et de profondeur. Lecture mitigée donc....
https://lorenaisreadingabook.wordpress.com/
"Le président était à moins d'un mètre quand il se mit à dévisager le public. Il s'arrêta net sur un jeune homme assis au deuxième rang. Ce dernier le fixa d'un sourire de Joconde. Le président baissa les yeux, puis se tourna vers son ministre de l'Intérieur. La suite, nous la connaissons tous, les images ont fait le tour du monde : à vingt-deux heures trente, devant cinquante millions de téléspectateurs, le président de la République française a littéralement perdu les pédales.
Quelques secondes qui brisèrent sa carrière ; jamais humiliation ne fut si foudroyante. Dès cet instant, nous fûmes des centaines de journalistes cherchant à savoir ce qui s'était passé. La chance voulut que je sois la seule à avoir identifié l'objet de son effroi : le jeune au sourire de Joconde".
Chrystelle va mener l'enquête et retrouver ce jeune homme et va vouloir soulever le drap cachant ces histoires présidentielles..
Je n'ai pas réussi à adhérer à cette histoire que j'ai trouvé longue.. On suit les 7 mois précédent l’événement entrecoupé des avancées de Chrystelle., mais je n'ai pas aimé le style et l'histoire...
Lors du débat télévisé avant le second tour de l’élection présidentielle, le président Debanel, donné gagnant, dérape, panique et perd ses moyens. Pourquoi, simplement à la vue d’un nom, a-t-il blêmi, paniqué ? C’est ce que va chercher à trouver une jeune journaliste qui travaille pour un obscur hebdomadaire télévision qui a été témoin de la scène. « La chance voulut que je sois la seule à avoir identifié l’objet de son effroi : le jeune au sourire de Joconde. »
« Pour la première fois de ma médiocre carrière, j'avais une intuition, un indice, et la conviction d'en avoir été l'unique témoin. J'ai tiré les fils, patiemment, jusqu'à reconstituer le puzzle. Après des mois passés à écouter tous les acteurs de cet affreux quoique jouissif naufrage, celui d'un président, en voici le récit. »
Entre ceux qui sont au pouvoir, ceux qui sont dans l’antichambre et ceux qui voudraient bien… la lutte est dure. Seul le résultat compte. Ainsi, le ministre de l’éducation nationale doit écrire un discours pour le président. Bien sûr, il « sous-traite » l’affaire à un subalterne qui fera de même pour arriver à David Joli qui est en plus, prof. La source étant tarie, il a la brillante idée de faire plancher ses élèves sur le thème demandé. Le devoir de Le Dantec sort du lot. Pris par le temps, Joli le recopie in extenso. A partir de là, la chaîne déraille, le pédalier est en roue libre.
Ce que je regrette un peu dans ce roman, ce n’est pas la servilité des subalternes ni la veulerie, l’égocentrisme, la courte-vue des politiques, ça je sais. Non, ce qui m’a gêné, c’est la radicalisation express de Le Dantec et le fait que je n’ai pas cru aux personnages de ce roman. Je n’ai jamais pu trouver la clé pour ouvrir la porte de ce roman.
Un roman à l'écriture enlevée, qui nous plonge dans les arcanes de la politique où la couleur dominante semble être le glauque. Pigiste aux dents longues et à l'appétit insatisfait, Chrystelle Knox est amenée à "couvrir" le traditionnel débat d'entre les deux tours de l'élection présidentielle, succédané d'un combat de gladiateurs qui verra l'un des deux duellistes couronné de lauriers alors que l'autre retournera dans les limbes de l'opposition systématique. Debanel, le président en place, vacille, perd pied et s'effondre face à son adversaire après un échange de regards avec un jeune spectateur. La narratrice est convaincue que c'est à ce moment précis que Debanel a été battu et elle se lance dans une enquête auprès des protagonistes qu'elle peut retrouver afin de savoir ce qui s'est joué à ce moment précis. Tout a commencé six mois auparavant...
Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue par le roman de Virginie Roels. Je n'ai pas compris le rôle du personnage de Chrystelle Knox et j'ai eu l'impression que l'argument de l'enquête menée par cette journaliste fragilisait la construction et diluait mon intérêt. Sans doute suis-je une indécrottable idéaliste, mais je ne peux croire que les "politiques" soient à ce point dénués de convictions, de caractère et de projets autres que la satisfaction de leurs propres ambitions (pour la moralité, c'est une autre affaire). Car, pour moi, les personnages ne se sont pas incarnés de façon assez cohérente pour leur donner une épaisseur, une existence. A tel point que je n'ai jamais pu identifier et relier leurs noms, leurs fonctions et leurs rôles dans l'intrigue.
Bref, là où j'attendais un roman aussi percutant que peuvent l'être ceux de Dominique Manotti, Didier Daeninckx, DOA ou Jean-Hugues Oppel sur des sujets similaires, j'ai ressenti une forme de flou, de flottant, qui m'a laissée sur ma faim.
Lien : http://livresselitteraire.blogspot.fr/2017/05/la-plume-virginie-roels.html
Les lieux, histoires, personnages et liens entre les différents acteurs ont beau être fictifs ils n’en restent pas moins extrêmement réalistes. Se dresse alors sous nos yeux une toile où s’entremêlent magouilles, pouvoirs, chantages subtils pour que chacun de ces hommes politiques arrivent à leur fin. Imaginez le tableau … Le pan de mur pourrait être rempli de photographies, de mémos et de ficelles reliant le tout à mesure que l’on avance dans la lecture de ce roman.
De la recherche de contacts, à la rencontre des collaborateurs (pourris) en passant par une fouille minutieuse du rôle des uns ou des autres, Virginie Roels, à l’aide de son héroïne, maîtrise à la perfection les étapes de l’investigation.
Attendez-vous à sentir des frissons parcourir votre échine en lisant La plume tant tout ce petit jeu politique est plausible, voire même existant au regard du contexte actuel. Car à travers cette enquête fictive Virginie Roels nous entraîne dans les méandres d’un monde répugnant, machiavélique où tout n’est que manipulation et ambition personnelle. Un univers au machisme débordant où la femme est reléguée au second plan lorsqu’elle n’est pas carrément prise pour écervelée ou fantasme sexuel.
Mais l’auteure ne s’arrête pas là. Elle décrypte et une offre une réflexion très intéressante également sur l’influence des médias si importants dans le jeu politique et les opinions publiques. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que Virginie Roels a longtemps été journaliste, on peut sans conteste imaginer qu’elle connaît les ficelles de ce métier qui cherche à tout prix l’audience.
Si le fond est grave, Virginie Roels glisse néanmoins des pointes d’humour et de sarcasme dans ce monde si écœurant. Assurément, elle nous livre une excellente satire, pleine d’intelligence et extrêmement bien menée qui nous donne à réfléchir sur les coulisses de l’Etat et « nos » hommes politiques.
Je terminerai en citant Honoré de Balzac qui a dit un jour « Tout pouvoir est conspiration permanente »… En refermant La plume, rien ne vous semblera plus vrai.
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/04/la-plume-de-virginie-roels.html
Voici un roman de politique fiction, tristement d'actualité en ce moment...
Lors du débat télévisé d'entre-deux-tours de l'élection présidentielle, le public assiste en direct au naufrage de Debanel, le président de la République en exercice largement favori de la nouvelle élection. Dans le public, constitué d'un échantillon représentatif du "français moyen", se trouve un étudiant de 20 ans au sourire de Joconde.
La narratrice, une journaliste présente lors de ce débat, est la seule à remarquer l'échange de regard entre ce jeune homme et le président, elle imagine alors que cet étudiant est à l'origine de la peur panique du président.
Excitée par cette affaire qu'elle compare au Watergate, elle se lance alors dans une enquête, obtient les coordonnées de quatre des proches collaborateurs de Debanel et remarque d'emblée qu'ils ont connu des changements brutaux de trajectoire professionnelle dans les six mois précédant le débat.
Virginie Roels nous fait revivre les mois qui ont précédé le débat lorsque le président Debanel était au plus bas dans les sondages, pas certain du tout de gagner la primaire. Elle nous plonge dans un univers d'hommes à l'égo surdimensionné, de courtisans assoiffés de pouvoir où les coups tordus sont légion. Un monde où les discours du président ne sont pas écrits par celui qu'on imagine, où la collusion entre le pouvoir et des industriels permet d'amasser des fonds pour financer la campagne. Un monde politique machiavélique écœurant de cynisme où l'on constitue des dossiers sur ses collaborateurs pour exercer un chantage au moment opportun, où les affaires de mœurs sont monnaie courante.
Virginie Roels, qui a elle-même été journaliste, brosse un tableau plein d'ironie des journalistes, nous livre une réflexion sur les médias et sur la manipulation de l'opinion publique.
Il est amusant de noter qu'elle glisse dans son récit quelques allusions aux véritables personnages politiques français, évoquant, par exemple, le salon où eut lieu le mariage d'un président avec un ex-mannequin... De la même façon elle met en scène avec humour une certaine émission TV du samedi soir.
J'ai trouvé ce roman bien construit, mené à la manière d'un polar d'un style alerte. Virginie Roels manie un humour très caustique dans sa description des coulisses du pouvoir politique.
Les personnages sont tous intéressants, de la journaliste au président, j'ai simplement regretté qu'elle aille parfois un peu loin dans la caricature de personnages ou de situations, en tout cas j'ose espérer que dans la vraie vie cela ne va pas aussi loin...
http://lechatquilit.e-monsite.com/pages/mes-lectures-2017/la-plume.html
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