A l'occasion du festival d'Angoulême qui a attribué le Fauve d'or à Riad Sattouf pour L'Arabe du futur (Allary), Thomas, libraire à Paris dans le 11 ème arrondissement à La Rubrique à bulles, nous présente ses trois coups de coeur du moment.
A l'occasion du festival d'Angoulême qui a attribué le fauve d'Or à Riad Sattouf pour L'Arabe du futur (Allary), Thomas, libraire à Paris dans le 11 ème arrondissement à La Rubrique à bulles, nous présente ses trois coups de coeur du...
A l'occasion du festival d'Angoulême qui a attribué le Fauve d'or à Riad Sattouf pour L'Arabe du futur (Allary), Thomas, libraire à Paris dans le 11 ème arrondissement à La Rubrique à bulles, nous présente ses trois coups de coeur du moment.
Dilemme récurrent chez les éditeurs et les auteurs de bande dessinée : la conclusion d’une grande série s’impose-t-elle ? La question peut se poser en ce mois de novembre, alors que Lewis Trondheim met un point final à sa « jeune » saga, « Ralph Azham ». L’auteur de la série « Donjon » clôt avec ce 7e tome sa parodie d’heroic fantasy animalière et polissonne : la mue du héros y est achevée dans un combat final à l’intérêt limité, si ce n’est de proposer un aboutissement au lecteur.
La petite fierté de Lewis Trondheim et Joann Sfar ? Avoir atteint les 36 tomes pour leur série commune, « Donjon », soit un de plus qu’Astérix. Mais si le Gaulois moustachu a survécu à la disparition de René Goscinny et à la mise en retrait d’Albert Uderzo, les personnages d’heroic fantasy animalière des deux piliers de la bande dessinée indépendante française viennent de livrer leur dernière bataille.
Un Polar médiéval ? Peut être pas.. Mais le mythographe Zéphyrin Loreaux mène une enquête... Qu'est devenu le roi Éric ?
Un avis ? Les sublimes dessins d'Alfred transposés à l'époque médiévale et un scénario à tiroirs pour une quête épique et difficile à lâcher avant la fin !
Sans doute pas le meilleur Lapinot mais le personnage du prosélyte athée vaut le détour. Richard fait du Richard et Lapinot est égal à lui-même, il galère toujours dans ses histoires sentimentales, même si elles sont à peine suggérées ici, on le comprend bien. En tout cas, une fois dans le village le récit s'emballe un peu, et l'idée de série de Richard (des zombies dans des voitures !) va se voir offrir un magnifique teaser grâce à une course-poursuite par des villageois drogués au GHB par un athée prêt à tout pour défendre sa cause. Bref, le pitch est excellent, et l'on prend plaisir quand on aime ce lapin trondheimien à le retrouver une fois de plus dans une improbable aventure. Amateurs, n'hésitez pas. Pour ceux qui voudraient débuter, je vous recommande plutôt de revenir aux fondamentaux plus anciens des formidables aventures de Lapinot avant d'entamer la série de ses nouvelles aventures.
Le mari Charles (un lapin), la femme Mylène (une souris) et l'associé Peter (un chien). Celui-ci vient voir le couple pour avoir des explications sur les falsifications de Charles sur le registre comptable. Mais tout part de travers...
Courte bande dessinée dans laquelle on va de surprise en surprise. Tout le monde tue tout le monde, mais personne n'est vraiment mort. On se croirait dans Les diaboliques de Henri-Georges Clouzot, mais Lewis Trondheim pousse encore le bouchon. Huis-clos fou, tordu. A l'inverse le dessin est minimaliste : trois personnages-animaux, une pièce avec un feu dans la cheminée, une rambarde et quelques meubles... Le tout en noir et blanc.
L'imagination de Lewis Trondheim n'a pas de limite. Tant mieux.
Huit agents. Huit missions. Huit reboots temporels. Dans ce dernier tome de la série, l'explication à ces huit reboots et à cette fameuse nécropole qui coince le vaisseau YSS Infinity depuis un moment.
Bon, évidemment, je ne vous dirai rien, car dévoiler la fin d'une série serait un crime passible d'une très lourde peine. Pour ce dernier tome, c'est Killoffer qui dessine et toujours Lewis Trondheim qui scénarise. Pour qui n'est pas à l'aise avec la science fiction, certains termes restent nébuleux, mais le plaisir de retrouver le lieutenant Reffo et les sept agentes qui ont effectué les missions précédentes est intact. Toujours plein de trouvailles et un humour omniprésent avec des dessins très colorés, d'autres moins pour décrire les extérieurs pas très amicaux. Malgré les crayons et les traits différents, on reconnaît aisément chaque agente qui avait son dessinateur attitré. Killofer fait un dessin rassembleur, j'imagine que s'emparer des héroïnes de ses camarades n'a pas été simple.
Moi qui attendais ce dénouement depuis un moment, je ne suis pas déçu. Une série qui a tenu ses promesses, dont l'intérêt n'est jamais descendu. Une vraie belle réussite.
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