Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Un court roman écrit en 1972 et qui pourtant sonne encore juste aux oreilles de nos vigilances. Tout dans cette dystopie nous sensibilise au danger non de la robotique ou des nouvelles technologies mais bien à celui de l’usage que les hommes pourraient en faire. Ici, précisément les hommes au sens masculin du terme puisque le thème central du texte est celui de la condition des femmes, avec le début du MLF et l’illusion qu’il y a parfois de croire à une certaine égalité conquise et acquise, à un féminisme partagé avec les hommes, quand la première tentation peut faire basculer le meilleur allié, l’époux, du côté très obscur du pouvoir, du plaisir et du confort. Un apologue glaçant et remarquablement écrit, qu’il est impossible de lâcher sans avoir atteint le fin mot de l’histoire, même si c’est fatalement au lecteur seul, que le mot de la fin reviendra. (A voir en complément parfait, la série Mrs America de Dahvi Waller, située à la même époque et la dystopie en moins, dans la même veine.)
Une petite pépite glaçante d’à peine 156 pages, mais qui vous marquera durablement...
Ira Levin avait décidément un talent phénoménal pour nous faire frissonner grâce à des écrits aussi variés que réussis.
On doit notamment à cet auteur (dont on parle trop peu selon moi) des titres passés à la postérité comme l’excellente dystopie « Un Bonheur Insoutenable », ou encore le terrifiant « Rosemary’s Baby ».
Avec Les Femmes de Stepford, il nous offre une histoire à mi-chemin entre la satire sociale et le roman d’anticipation sur la robotique.
Et quand on sait que ce roman a été écrit au tout début des années 70, cela laisse songeur sur ce qu’il aurait pu écrire s’il était toujours de ce monde...
À Stepford, petite ville américaine dans laquelle Joanna vient d’emménager avec sa petite famille, tout semble absolument parfait. Jolies maisons, enfants polis, familles unies, voisins dévoués, tout les éléments semblent réunis pour mener une vie calme et sereine, loin de du tumulte et de l’agitation de la « grande ville ».
Pourtant, rapidement Joanna va être amenée à se poser des questions... Pourquoi les femmes semblent-elles devenir les unes après les autres tellement absorbées par leur intérieur ? D’où sortent leurs réactions si semblables, tellement peu... humaines ? Et que peut-il bien se passer dans ce Club des Hommes où les maris se rendent parfois plusieurs fois par semaine ?
Quand sa meilleure amie devient elle-même méconnaissable, Joanna décide de faire le nécessaire pour savoir enfin de quoi il retourne.
Est-ce vraiment Stepford qui ne tourne pas rond ? Ou est-ce Joanna qui perd peu à peu la tête ?
Ira Levin fait en sorte que le lecteur se pose les mêmes questions que la principale protagoniste, et il y parvient sans peine.
Une chose est sûre, une fois commencé vous ne pourrez plus lâcher ce livre avant la fin, oscillant entre sourire et chair de poule.
Cette longue nouvelle (ou ce court roman, c’est au choix) se déguste avec une avidité croissante et nous prouve, s’il en était besoin, que parfois les meilleures histoires partent d’une idée toute simple.
Et si elle est servie par une plume comme celle-là, le résultat est parfait.
À (re)découvrir sans hésitation !
Au départ cela ressemble à un roman où rien ne se passe. L'installation d'une famille américaine bourgeoise dans une petite bourgade à l'opposé de la vie urbaine et trépidante d'une grande ville. Le mari travaille et l'épouse vaque à la maison à s'occuper des enfants mais surtout à tenter de trouver d'autres femmes au foyer prêtes à se réunir. Le mari s'inscrit dans le club très fermé réservé aux hommes pensant pouvoir de l'intérieur trouver une brèche pour y faire entrer les femmes...Mais au fil des tentatives de l'épouse (qui trouve alors une seule voisine ayant les mêmes idées qu'elle) à rechercher des comparses un constat se révèle à elles toutes les femmes au foyer ne songent qu'à rester enfermées chez elles à s'affairer "joyeusement" entre ménage courses et autres activités quotidiennes liées aux enfants...Etrange… Une fiction qui est des plus plaisante !
Dans la lignée de "GLOBALIA" de Jean-Christophe RUFFIN (2003), l'action de "Un bonheur Insoutenable" se situe dans un futur indéterminé, sans frontière. Tout est unifié, il n'y a plus de différence entre les hommes, une seule langue, 4 prénoms possibles pour les hommes, 4 prénoms possible pour les femmes, attribué par un ordinateur géant. Afin. Afin que toute cette belle humanité vive dans le meilleur des monde, chacun reçoit son traitement, dans une paisible passivité.
Et ainsi va le monde. Mais... car il y a toujours un mais.
Le héros que nous suivons a un surnom donné par son grand-père : Copeau. Et il a également les yeux vairons. 2 différences qui vont lui permettent de porter un regard différent sur ce monde merveilleux.
Il paraît que c'était le livre de chevet de François Mitterrand... ?
Pour moi, c'est Le livre qu'il faut lire !
Beaucoup de thèmes y sont abordés, le totalitarisme, le bonheur à tout prix, la place des machines dans nos destinées... Il y est surtout question de liberté, de liberté de penser... Ce livre fait prendre conscience de la beauté des différences qu'il ne faut surtout pas effacer au nom d'un bonheur totalement utopique et dangereux.
ATTENTION : ce livre est très rarement réédité:-(
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