Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Zimbo

Couverture du livre « Zimbo » de Arturo Abad et Joanna Concejo aux éditions Oqo
  • Date de parution :
  • Editeur : Oqo
  • EAN : 9788498713589
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Il y a des liens qu'il faut rompre pour que d'autres, noués par l'affection, ne se rompent jamais. Cette histoire explore la douleur causée par le départ des personnes qu'on aime.
Partir et laisser partir ne veut pas dire cesser d'aimer.
L'auteur offre une vision égalitaire d'une situation qui... Voir plus

Il y a des liens qu'il faut rompre pour que d'autres, noués par l'affection, ne se rompent jamais. Cette histoire explore la douleur causée par le départ des personnes qu'on aime.
Partir et laisser partir ne veut pas dire cesser d'aimer.
L'auteur offre une vision égalitaire d'une situation qui touche doublement : la tristesse que provoque l'aliénation de Zimbo et la peine que ressent le marionnettiste à cause de son départ. Il réussit à nous faire partager aussi bien le chagrin de ce dernier que les souhaits et le courage de Zimbo de mener une vie qui le comble. Les créatures en bois du marionnettiste sont comme ses propres fils.
Il aimerait qu'elles restent toujours avec lui au risque de les surprotéger ou de les rendre malheureuses. Capable pourtant de se mettre à la place des autres, il favorise leurs désirs comme le font les personnes qui aiment les siens.
Sa générosité fait qu'il accepte l'indépendance de Zimbo et se prête à collaborer.
« Si j'étais une marionnette, je me couperais les fils », s'inspirant de cette phrase, l'auteur aboutit à la métaphore de la souffrance du père qui accepte et participe au processus d'indépendance de ses enfants.
La tendresse du texte est renforcée par la délicatesse des personnages de Joanna Concejo. Des illustrations poétiques, évocatrices accompagnent la prose lyrique.
L'illustratrice dessine au crayon, une préférence qu'elle attribue au fait que malgré l'impression de pauvreté, le résultat est plus fort et les images ont une plus grande intensité dramatique. Une technique simple, naturelle, qu'elle aime bien. Elle réserve la couleur pour les moments heureux du livre, quand Zimbo se sent libre, se produit alors « l'éclosion de couleurs », moment culminant du récit.
Après, quelques touches de couleur souligneront encore la présence du héros : « ses idées demeurent pour donner de l'espoir à ceux qui restent », et à ceux qui liront ce conte.

Donner votre avis