Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Henri Salvador chantait, presque susurrait, "J'aimerais tant voir Syracuse".
Partir pour une traversée de l'Italie, il semble évident que ça se doit d'être en train. Ne serait-ce que pour le rythme lancinant, pour la vie à bord, pour les étapes.
Une errance ferroviaire en forme d'ode à la "dolce vita" qui passe par Rome et Naples. Et puis, traverser la Calabre, le détroit de Messine et parvenir enfin à Syracuse. Flâner dans les ruelles d'Ortigia, prolonger l'errance de quelques kilomètres vers la baroque Noto et décider d'un arrêt à Catane pour emprunter le tortillard de la Circumetnea et côtoyer le majestueux Etna, à la fois menaçant et envoûtant.
Alors que défilent "pianissimo" les rails, c'est un monde fait de couleurs, d'odeurs, de brèves rencontres, de saveurs et d'une langue mélodieuse que cette nouvelle errance ferroviaire nous invite à arpenter.
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