Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
« La solitude ne m'est pas étrangère. La solitude, c'est moi », dit Bruno Stressmeyer, le protagoniste de ce court et dense roman sur l'Occident contemporain. À Vienne, de nos jours, un homme que la possession de plusieurs appartements dispense de travailler, fait le choix d'être seul, de ne rien partager avec quiconque. Il est atrabilaire, s'observe sans arrêt, émet sur les autres les jugements les plus mesquins qu'on puisse imaginer (le récit est à la première personne). Pour réduire les contacts avec ses semblables, il commande tout par Internet. Mais il lui faut parfois prendre le train, aller au restaurant, se frotter à d'autres gens qu'il juge et qu'il déteste en bloc. Bien que son frère lui manque, il refuse de le voir depuis qu'il s'est marié avec une femme de confession juive. Reste son médecin, chez lequel son hypocondrie le conduit sans arrêt, et une aventure de vacances, une femme qu'il a connue en Croatie et à laquelle il pense quelquefois. Bruno pourrait vivre à Paris, à Londres ou à Berlin... Quoique haineux, le regard qu'il porte sur le monde et les gens n'en révèle pas moins certains aspects de notre modernité : c'est ici la ruse du romancier, dont l'ironie tendre se communique au lecteur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La romance cartonne auprès des jeunes lecteurs, voici une liste qui les ravira !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...