Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Le plus étonnant dans ce livre repose sur l'élaboration d'un échange, une confrontation, une rencontre, entre une poétesse avec une autre, par-delà le temps, la langue, et les frontières. Façon de dire, précisément, que la poésie n'en a pas. Non pas une « exofiction », précise Dominique Maurizi, ni même un commentaire ou une critique des textes d'Alejandra Pizarnik , mais l'invention d'une forme d'échange d'écriture entre elles, selon un principe de miroir sans que le reflet de celle qui devant s'y présente ne soit le sien. Le sobre titre composé de deux mots, deux fois trois temps, nous guide. Deux mots comme elles sont deux : un nom propre, celui de la poétesse argentine Alejandra Pizarnik suivi d'un adverbe : « autrement ». Voix reprise à la sienne, comparable et différente à la fois - elle est elle, et une autre. C'est toute la beauté de ce livre où l'accent est mis sur l'écriture qui ne se peut être un remède, une issue, cependant que sans elle se serait bien pire.
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