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Magnifique

Couverture du livre « Magnifique » de Jean-Felix De La Ville Bauge aux éditions Telemaque
  • Date de parution :
  • Editeur : Telemaque
  • EAN : 9782753304703
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Magnifique est un roman choc sur la possibilité ou non, de construire une histoire d'amour après avoir survécu à l'abomination.
Trente ans après les faits, son héroïne, Magnifique Umuciowari, sur le point de subir une intervention chirurgicale, n'en est toujours pas certaine. Elle décide... Voir plus

Magnifique est un roman choc sur la possibilité ou non, de construire une histoire d'amour après avoir survécu à l'abomination.
Trente ans après les faits, son héroïne, Magnifique Umuciowari, sur le point de subir une intervention chirurgicale, n'en est toujours pas certaine. Elle décide d'écrire, pour son mari, le récit halluciné et bouleversant qui l'a mené des collines du Rwanda aux rives du lac Léman.
Une voix d'une puissance et d'une délicatesse exceptionnelles.
2024 marquera les 30 ans du génocide du Rwanda.

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Avis (8)

  • « Magnifique » est une magnifique héroïne, un magnifique roman, une magnifique histoire d’amour.
    Magnifique est une survivante de la guerre au Rwanda et même si son histoire est difficile à lire, ce roman est une merveille et cette femme porte magnifiquement bien son nom.
    J’ai été totalement...
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    « Magnifique » est une magnifique héroïne, un magnifique roman, une magnifique histoire d’amour.
    Magnifique est une survivante de la guerre au Rwanda et même si son histoire est difficile à lire, ce roman est une merveille et cette femme porte magnifiquement bien son nom.
    J’ai été totalement bouleversée par ce livre.

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  • Un roman à la fois lumineux et sombre.

    Cette année marque les 30 ans du génocide du Rwanda et dans ce roman, Magnifique Umuciowari en fait le récit, pour son mari, 28 ans après au moment de son écriture, elle qui a vu l’horreur et elle qui fut sauvée puis aimée. Les rives du lac Léman...
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    Un roman à la fois lumineux et sombre.

    Cette année marque les 30 ans du génocide du Rwanda et dans ce roman, Magnifique Umuciowari en fait le récit, pour son mari, 28 ans après au moment de son écriture, elle qui a vu l’horreur et elle qui fut sauvée puis aimée. Les rives du lac Léman accueille désormais l’amour magnifique entre elle et Jérôme.

    Alors elle raconte enfin, ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu, avec sincérité et délicatesse. Les faits sont terribles bien sûr mais ils sont exposés tels qu’ils sont, sans jamais en faire trop.

    Ce que le pouvoir peut engendrer comme abomination.

    S’en suit un débat puis un récit sur les responsabilités de chacun, de ceux qui y ont participé directement ou indirectement, du « à qui la faute ? » qui est érigé sur l’autel, comme si celui-ci n’était pas assez endeuillé, épouvantable, atroce, damné.

    L’Homme est un loup pour l’Homme, et cela n’a jamais été aussi vrai. La profondeur de l’inhumanité est telle que ma colère se réveille, quand j’y repense. Mais ce qui est écrit ici n’est pas qu’atrocité, loin de là. Il dépose un témoignage qui semble si peu fictif, dépeint avec force et dignité. Il est aussi une histoire d’amour, sincère et vraie. Il est l’arc-en-ciel après la pluie, sans laquelle il n’existerait pas.

    Un livre qui se lit d’une traite, le cœur battant et serré.

    Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/02/21/lecture-magnifique-de-jean-felix-de-la-ville-bauge/

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  • Lu d’une traite !
    Un roman qui bouleverse, qui chamboule, qui sert le ventre…..un coup de cœur !
    A l’âge de 16 ans, Magnifique a connu l’horreur, elle a vu mourir sa famille devant ses yeux ainsi que les hommes, les femmes et les enfants de Massongo, lors du génocide de 1994 au...
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    Lu d’une traite !
    Un roman qui bouleverse, qui chamboule, qui sert le ventre…..un coup de cœur !
    A l’âge de 16 ans, Magnifique a connu l’horreur, elle a vu mourir sa famille devant ses yeux ainsi que les hommes, les femmes et les enfants de Massongo, lors du génocide de 1994 au Rwanda.
    Rescapée, elle a construit sa vie en Suisse au côté de Jérôme mais elle n’a jamais réussi à raconter ce qu’elle a vécu.
    Et si l’écriture l’aidait à mettre des mots sur l’impensable, sur ces images monstrueuses qui la hante 25 ans après.
    J’ai lu ce roman en apnée, c’est bouleversant, au milieu de l’horreur, l’amour trouve une place…..
    Il raconte l’histoire du conflit, d’un génocide, d’un massacre, il interroge sur le rôle de la France…..il raconte le traumatisme de Magnifique.
    Je ne comprends pas que l’on ait si peu vu ce roman ! Un roman poignant, dure et lumineux, pudique et très fort….
    À lire !!!!!! Un coup de coeur !

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  • Rentrée littéraire 2023.

    Magnifique est, sans conteste, un des romans les plus forts de cette rentrée littéraire 2023 et pourtant, on en parle très peu. Peut-être parce que le quatrième roman de Jean-Félix de la Ville Baugé dérange vraiment en soulignant une fois de plus le rôle de la France...
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    Rentrée littéraire 2023.

    Magnifique est, sans conteste, un des romans les plus forts de cette rentrée littéraire 2023 et pourtant, on en parle très peu. Peut-être parce que le quatrième roman de Jean-Félix de la Ville Baugé dérange vraiment en soulignant une fois de plus le rôle de la France dans le génocide rwandais en 1994.
    L’auteur qui était au Rwanda cette année-là pour une association venant en aide aux réfugiés du génocide, donne la parole à Magnifique Umociowari, jeune fille du village de Massongo. Avec ce personnage imaginaire mais tellement réel, il m’a plongé dans les souvenirs de cette femme qui vit maintenant en Suisse. Alors qu’elle doit être opérée, incapable de raconter à son mari ce qu’elle a vécu, elle décide d’écrire cela. Commence alors un récit à la fois simple et très fort, à la fois direct et d’une immense sensibilité.
    Comme je l’ai entendu récemment sur France Inter, à propos du génocide arménien, ce genre d’horreur inimaginable ne se produit pas subitement, sur un coup de colère. Non. Tout cela est préparé, le peuple conditionné grâce à une montée de la tension palpable mais volontairement ignorée par ceux qui pourraient tirer le signal d’alarme.
    Au Rwanda, depuis 1990, le Front Patriotique Rwandais (Tutsis) et l’armée rwandaise (Hutus) se font la guerre, l’hostilité des Hutus envers les Tutsis est manifeste à l’école où l’attitude des enseignants est scandaleuse, Radio Mille Collines (Hutue) diffuse des messages de haine et Kangura, journal hutu, fait de même.
    Ainsi, en quelques pages, Jean-Félix de la Ville Baugé, au travers du témoignage de Magnifique, rappelle ce qui a précédé un génocide déclenché juste après la mort du Président rwandais dans un accident d’avion. Tout le pays retenait son souffle et voilà que tous les Tutsis de Massongo sont envoyés dans l’église ! Ils y vont en silence au lieu de se révolter. L’évêque, Hutu, ne bouge pas alors que le massacre commence…
    Magnifique utilise ce verbe anodin, couper, verbe qui devient d’une horreur absolue : « Les Hutus ont commencé à couper. Ils étaient concentrés, ils avançaient comme sur la parcelle de bananiers, sûrs, calmes, ils levaient leur machette, coupaient – au lieu d’herbes, de branches – des têtes, des bras, des jambes. »
    Si Magnifique échappe par miracle au massacre, elle fait preuve d’une volonté et d’un courage exceptionnels. Tout cela est raconté très simplement, sans oublier ceux qui auraient pu arrêter cette ignominie - notre pays en fait partie - et qui n’ont rien fait !
    Ces pages sont terribles mais ce qui suit est aussi instructif comme l’hostilité du père de celui qui a sauvé Magnifique et veut l’épouser. J’ai aussi vécu un moment difficile, au cours de ma lecture, avec cette émission intitulée « Vingt-cinq après le génocide, quelle réconciliation ? » Magnifique hésite beaucoup pour accepter l’invitation mais y va quand même pour rappeler la mémoire de celles et de ceux qui sont morts. Là, elle se retrouve face à un chercheur au Centre de défense de la culture hutue à Bruxelles. Devant tant d’outrecuidance, de mensonge maquillé derrière quelques faits historiques manipulés, j’ai beaucoup souffert car Magnifique ne trouvait pas la force de se défendre…
    Certes, il y a eu d’autres livres consacrés au génocide des Tutsis au Rwanda mais celui-ci, dans sa simplicité, est d’une force incroyable. Il faut le lire pour ne pas oublier et aussi pour savoir dans quelles circonstances, Jérôme, le mari de Magnifique, a pu la sauver.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/10/jean-felix-de-la-ville-bauge-magnifique.html

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  • Si le thème peut faire peur, le génocide rwandais, ce livre est une pépite.
    30ans après les faits, Magnifique raconte l'horreur; comme dans "petit pays" le récit est à hauteur d'enfant; ici le style est d'une simplicité totale, mais d'une force incroyable. On est envouté par cette écriture et...
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    Si le thème peut faire peur, le génocide rwandais, ce livre est une pépite.
    30ans après les faits, Magnifique raconte l'horreur; comme dans "petit pays" le récit est à hauteur d'enfant; ici le style est d'une simplicité totale, mais d'une force incroyable. On est envouté par cette écriture et la personnalité de Magnifique et sa lente reconstruction.
    ce livre, par sa poésie et sa force laisse un fort sillage quand vous l'avez fermé
    A lire absolument

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  • J’ai lu beaucoup de romans sur le génocide rwandais, ceux de Scholastique Mukasonga, de Gaël Faye, de Yoan Smadja… Tous des chefs d’œuvre, tragiques au sens classique, provoquant horreur et pitié…
    J’ai eu, grâce à Babelio et aux éditions Télémaque, le privilège de découvrir, en avant-première,...
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    J’ai lu beaucoup de romans sur le génocide rwandais, ceux de Scholastique Mukasonga, de Gaël Faye, de Yoan Smadja… Tous des chefs d’œuvre, tragiques au sens classique, provoquant horreur et pitié…
    J’ai eu, grâce à Babelio et aux éditions Télémaque, le privilège de découvrir, en avant-première, Magnifique de Jean-Félix de la Ville Baugé qui ne déroge pas à mes impressions d’ensemble.

    Un auteur qui sait de quoi il parle puisqu’en 1994, il était missionné par Solidarités International au Rwanda, dans la région de Gikongoro… et qu’il a eu le temps, depuis, de réfléchir sur le sujet.
    Un titre percutant : « magnifique », un adjectif qui qualifie une beauté particulière, pleine de grandeur est aussi le prénom de l’héroïne, une Tutsie, rescapée du génocide, mariée à un suisse.

    Un livre sur les souvenirs du traumatisme, sur l’impossibilité d’en parler, sur la difficulté de construire une histoire d’amour après avoir survécu à l’abomination.

    Une écriture hallucinée, une parole débloquée à l’écrit par l’imminence d’une opération chirurgicale au pronostic favorable, mais on se sait jamais les risques éventuels d’une anesthésie générale… Une parole difficile, laborieuse, paradoxalement métaphorique dans l’usage abusif du verbe « couper » pour décrire les massacres à la machette.
    Une mise en lumière du racisme ordinaire avec l’accueil mitigé des beaux-parents suisses de Magnifique pour qui se marier avec une Noire ne se fait pas… Et aussi de notre posture détachée vis-à-vis des tragédies lointaines.
    Une analyse non-manichéenne, sans concession cependant sur le rôle de la France, alliée du pouvoir Hutu, qui a financé l’armée rwandaise…

    Un roman dérangeant qui nous raconte comment, pendant trente ans, une rescapée tutsie a lutté contre ses souvenirs du génocide…
    Un roman qui sort opportunément en 2024, soit trente ans après les évènements…
    Mais un texte fort, lourd, immersif, concentré, mystérieux… qui bouleverse autant que la partie cachée de la photo du couverture, lorsqu’on la découvre dans son intégralité sur le site des éditions Télémaque.

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  • Rentrée Littéraire 2023 Parution aux Editions Telemaque 07.09.23

    Magnifique Umuciowari a dix-sept ans quand démarre le génocide au Rwanda. Elle est Tutsie et vit avec ses parents dans un petit village où elle côtoie des voisins Hutu.

    Magnifique est la seule survivante de sa famille. Après...
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    Rentrée Littéraire 2023 Parution aux Editions Telemaque 07.09.23

    Magnifique Umuciowari a dix-sept ans quand démarre le génocide au Rwanda. Elle est Tutsie et vit avec ses parents dans un petit village où elle côtoie des voisins Hutu.

    Magnifique est la seule survivante de sa famille. Après des semaines de calvaire, elle est « trouvée » courant comme une folle sur une route par des soldats du FPR qui la conduisent dans un camp où elle sera hospitalisée.

    C’est là qu’elle va rencontrer celui qui va devenir son mari. Jérôme travaille pour le CICR et est chargé de signer les admissions au camp. Pourquoi, cet homme tombe-t-il amoureux d’elle, Magnifique ne le comprend pas. Mais Jérôme va l’apprivoiser et la jeune femme acceptera de le suivre en Suisse.

    Trente ans plus tard, Magnifique et Jérôme forment un couple solide. Ils ont eu quatre enfants. Cependant, Magnifique a toujours tu à son mari ce qu’elle avait vécu pendant le génocide. Lui, bien conscient des traumatismes subis, a toujours préféré l’entourer de son amour plutôt que de l’interroger. Alors qu’elle doit subir une opération chirurgicale, elle décide de lui écrire une lettre dans laquelle elle lui raconte son parcours.

    Je ne vais pas faire de mauvais jeu de mot mais « Magnifique » est un roman magnifique que j’ai lu en 2 heures sans pouvoir le quitter. Certes, l’auteur parle des atrocités commises à ce moment là au Rwanda, mais c’est aussi un témoignage d’amour entre Magnifique et Jérôme.

    Jean-Félix de La Ville Baugé réussit le tour de force de rendre compte des atrocités commises de façon claire, précise, presque comme un métronome parfois, sans jamais tomber dans la vulgarité :

    » Les Hutus ont commencé à couper. Ils étaient concentrés, ils avançaient comme sur la parcelle de bananiers. Avec des mouvements sûrs, calmes, ils levaient leurs machettes, coupaient – au lieu d’herbes, de branches- des têtes, des bras, des jambes.

    Les Tutsis étaient calmes aussi. Ils se taisaient. Ils tombaient. Ceux qui étaient blessés râlaient. Nous étions de plus en plus serrés dans le coin. Ma mère fixait le plafond, elle ne regardait jamais devant elle. J’entends le clic clic de ses aiguilles qui parfois ralentissait, parfois reprenait de plus belle. «

    L’auteur aborde aussi la politique menée au Rwanda avant et après le génocide, la question du pardon entre les deux communautés.

    J’ai été profondément touchée par ce beau roman.

    Je remercie Babelio, Masse Critique et les Editions Telemaque pour cette belle découverte.

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  • Alors que 2024 marquera les 30 ans du génocide du Rwanda, Jean-Félix de La Ville Baugé publie un roman, Magnifique, un titre porté à merveille tant il correspond au ressenti que j’ai pu avoir lors de sa lecture !
    Ce cinquième roman de l’auteur, relatif au Rwanda, pose la question de savoir s’il...
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    Alors que 2024 marquera les 30 ans du génocide du Rwanda, Jean-Félix de La Ville Baugé publie un roman, Magnifique, un titre porté à merveille tant il correspond au ressenti que j’ai pu avoir lors de sa lecture !
    Ce cinquième roman de l’auteur, relatif au Rwanda, pose la question de savoir s’il est possible de construire une histoire d’amour après avoir assisté aux pires atrocités et survécu à l’abomination.
    Trente ans après le génocide rwandais auquel elle a survécu, Magnifique Umuciowari, sur le point de subir une intervention chirurgicale, décide de coucher sur le papier, ce qu’elle n’a jamais pu dire à son mari : écrire le récit halluciné et bouleversant qui l’a menée, juste avant leur rencontre à l’hôpital du camp, des collines du Rwanda aux rives du lac Léman, à Genève où ils demeurent.
    Dès les premières pages, j’ai été happée par le récit de Magnifique, cette adolescente tutsie qui pensait avoir toutes ses chances pour remporter le titre de Miss Massongo.
    Mais les mois qui précédent le génocide, la tension est partout, en allant à l’école, en sortant de l’école, pendant les cours, la nuit, et son père a toujours peur pour elle. Quant à sa mère, elle tricote, elle tricote sans arrêt, même quand elle n’a plus de laine...
    Quand le 6 avril 1994, son père entend à la radio que l’avion du Président est tombé, il lève les yeux sur sa fille et lui dit : « Tout peut arriver maintenant… le meilleur comme le pire... »
    Elle décrit alors les horreurs qui ont suivi, comment elle a pu échapper à la mort, comment elle a été retrouvée puis sauvée par le regard et l’attention d’un homme qui deviendra son mari. Mais les souvenirs et les traumatismes même en essayant de les tenir à l’écart, sont toujours là et ressurgissent à l’occasion d’un mot, d’une conversation, l’empêchant de vivre un vrai amour.
    C’est tout cela, ses peurs, ses réminiscences, ce qu’elle n’a jamais pu dire à Jérôme son mari, qu’elle écrit pour lui faire enfin partager son ressenti…
    Jean-Félix de La Ville Baugé réalise un véritable tour de force à explorer ce génocide du Rwanda, encore présent dans tous les esprits, avec une extrême et exceptionnelle délicatesse.
    Il fallait beaucoup de talent pour faire ressentir au lecteur les sentiments de cette femme tutsie rescapée de l’horreur avec une telle finesse, une telle pudeur et une telle subtilité sans occulter pour autant les scènes atroces inoubliables dont elle a été témoin.
    J’ai été émue et bouleversée aux larmes par son impossibilité à parler à son mari ou à ses enfants des traumatismes dont elle a été victime.
    Magnifique est un puissant et superbe roman sur la reconstruction.
    Jean-Félix de La Ville Baugé n’hésite pas à évoquer la part de responsabilité de toutes les parties prenantes lors de ce génocide et pose également la grande question du pardon.
    La photo de couverture dont on ne voit que la partie supérieure a été prise en juillet 1994, au Rwanda par Patrick Robert, grand reporter à l’agence Sygma. Elle fait écho de manière horrible et inoubliable à un passage du livre.
    Elle est visible dans son intégralité sur le site des éditions Télémaque que je remercie infiniment ainsi que Babelio pour la découverte de ce roman absolument MAGNIFIQUE.
    Une fin comme je les aime, toute en poésie, finesse et élégance, avec un brin d’humour, clôt ce roman qui restera pour moi inoubliable.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/07/jean-felix-de-la-ville-bauge-magnifique.html

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