Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
« Avant d'entrer en philosophie, Alain Bonfand est d'abord historien.
Là réside l'originalité de sa démarche phénoménologique.
L'ombre de la nuit en est une démonstration singulière.
Alain Bonfand, usant d'outils revisités de la phénoménologie, explore un contraste inattendu. Paul Klee d'une part, artiste stigmatisé dès 1933 dont l'oeuvre à cette date est détourné par l'angoisse (motif exploré dans L'oeil en trop). Il lui oppose avec pertinence Mario Sironi, thuriféraire du fascisme alors que son oeuvre peint, visité par l'ennui des profondeurs, dément un tel engagement. L'auteur fait vivre, en opposant ces deux artistes, le primat de l'angoisse et de la mélancolie en ces années noires. » (J. Lichtenstein)
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