Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
«Au théâtre, il existe une place idéale d'où la perception du spectacle est la meilleure, dans l'axe central, au septième rang. D'où son nom, l'oeil du prince : par habitude elle était réservée au souverain. Vide, voilà qu'un Dieu m'a proposé cette place. J'ai compris que j'étais l'invité du Temps. Mon oeil s'est ouvert, presque musicalement. Ayant beaucoup aimé le cinéma par le passé, je n'y ai vu qu'un grand cimetière sous les sunlights... Le lecteur aurait raison de penser qu'il s'agit ici du premier livre jamais écrit sur le cinéma, loin de la bêtise cinéphilique, cette vieille nuit française borgnesse. Éros dans l'iris ! Le cinéma est mort ? Vive Hitchcock - avec qui, personnellement, au mépris de la métaphysique, j'ai appris à rire rouge ! Vive Bresson ! Vive Renoir ! Vive Welles ! Vive Lubitsch ! Vive Keaton ! Vive Chaplin - ce saint industriel qui dansait au-dessus de la Mort !» Thomas A. Ravier.
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