Milo Weaver reprend du service au sein du Tourisme, le plus impénétrable des départements de la CIA. Ses nouveaux supérieurs lui demandent d'assassiner à Berlin Adriana Stanescu, une jeune Moldave de quinze ans. Bouleversé par l'inhumanité de cet ordre, Milo se contente d'enlever Adriana et la confie à son père, Ièvguéni Primakov. Mais quelques jours plus tard, la jeune fille est retrouvée assassinée. Entre-temps une lettre posthume de Tom Grainger, l'ancien chef et ami de Milo, est parvenue au journaliste d'investigation Henry Gray. Il y révèle l'implication du sénateur Nathan Irwin dans l'assassinat du mollah qui a déclenché des révoltes meurtrières au Soudan. Aux péripéties de Milo, s'ajoute la suspicion de la présence d'une taupe chinoise qui aurait pris connaissance de l'existence du Tourisme et transmettrait des informations. Au terme d'une traque étourdissante, il s'avère que le traître fait partie de l'équipe rapprochée de Nathan Irwin. Mais il est trop tard : au moment de rappeler tous les Touristes au bercail, on s'aperçoit qu'ordre leur a été donné de s'entretuer. Weaver, qui a finalement quitté le Tourisme en signe de réconciliation avec sa femme Tina, ne peut que constater le désastre. Alors qu'un semblant de normalité semble revenir dans sa vie, il trouve sur son perron un certain Andrei Stanescu, le père d'Adriana, armé d'un revolver fourni par les Chinois.
Tout comme dans Le Touriste, l'intrigue de L'Issue est tortueuse à souhait sans jamais paraître invraisemblable. Et Milo Weaver, dans la position d'un homme qui n'a plus rien à perdre, écartelé entre le vrai et le faux, le bien et le mal, continue de camper à merveille les anti-héros magnétiques.
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