Santa Maria a Coverciano, dans les environs de Florence. Même pas un bourg : un «pays», c'est-à-dire un noyau humain maintenu en union spirituelle par une paroisse, et non une entité administrative. C'est là que vivent les trois soeurs Materassi, brodeuses de linge fin, avec leur servante Niobé. Existence monotone, on ne peut plus paisible, ordonnée, vouée à l'immuable. Quand y surgit Remo, le fils d'une quatrième soeur, beau, lumineux, intéressé. Il bouleverse tout, réveille des appétits depuis longtemps éteints, fait circuler le désir, provoquant, par son insouciance, ruine et catastrophe.
Un homme sérieux et travailleur voit sa fortune gagnée par son labeur totalement dilapidé par son fils.
Ce dernier a 4 filles auxquelles à sa mort il ne laissera que des dettes et les terres du grand père en hypothèque.
Deux d'entre elles partiront trouver mari et vivre à la ville.
Les deux autres, renonceront quasiment à la vie pour se consacrer exclusivement au labeur. A l'image de leur grand père, elles vont travailler ardemment. Elles monteront à elles deux un artisanat de "haute couture".
Le travail et leur austérité leurs permettront de reconquérir la dignité et de recouvrer l'ensemble de leurs biens.
L'une des soeurs reviendra à la maison après avoir déchanté de son mariage.
La quatrième soeur a un fils qui viendra considérablement modifier le cours de la vie de l'ensemble des soeurs et de leur gentille domestique si dévouée.
L'idée est excellente. Cependant, l'écriture est vraiment laborieuse pour ne pas dire ennuyeuse.
J'e suis arrivée à bout, je ne le regrette pas, mais il faut vraiment être patient.
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