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Les nymphes sourient aussi parfois

Couverture du livre « Les nymphes sourient aussi parfois » de Clavel Ana aux éditions Lc Christophe Lucquin Editeur
Résumé:

Ce roman prend la forme d'un conte écrit à la première personne. C'est Ada, la petite nymphe qui raconte sa découverte du plaisir. Elle fait connaissance avec son corps et les jouissances infinies qu'il peut lui procurer, mais elle découvre aussi qu'il peut être une source de plaisir pour les... Voir plus

Ce roman prend la forme d'un conte écrit à la première personne. C'est Ada, la petite nymphe qui raconte sa découverte du plaisir. Elle fait connaissance avec son corps et les jouissances infinies qu'il peut lui procurer, mais elle découvre aussi qu'il peut être une source de plaisir pour les autres qui la lorgnent et l'envisagent. Ada évolue dans un monde fantastique. Elle grandit heureuse dans un monde mythologique où elle cohabite avec des faunes qui portent des casques scintillants, elle mûrit et nous raconte ses amants particuliers, parmi eux, le gynécologue aux longues mains qui l'aidera à accoucher d'une manière naturelle. Il y a également son expérience avec un prince au sperme bleu, sans oublier son providentiel cousin, les nombreux amis de ses soeurs aînées et aussi son oncle.

Ce roman-conte célèbre la vie, les effluves corporels, les regards, le concept de paradis et les enseignements tels « Le propre de l'amour c'est de savoir sans avoir appris » ou bien « Les yeux aussi peuvent toucher. » Le sexe est la seule source d'éternelle jeunesse. La passion est l'unique remède contre l'abime. Une rencontre sensuelle est le chemin de la gloire et le premier pas pour obtenir les clefs du royaume, les clefs de la vie. Voilà ce que défend Ana Clavel dans Les nymphes sourient aussi parfois.

Nous avons là toute la particularité de l'oeuvre de celle que l'on peut qualifier d'écrivain du corps entre désir et conscience.

Avec ce roman, Ana Clavel a reçu le prix Elena Poniatowska en 2013.

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Avis (1)

  • Roman très perturbant. Non pas que je sois prude et que l'évocation du sexe m'effarouche ou que je souffre d'éreutophobie à la moindre phrase parlant d'onanisme ou de pratiques sexuelles diverses. Non, ce qui est dérangeant, c'est qu'Ada est, au début du roman, une très jeune fille, et qu'elle...
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    Roman très perturbant. Non pas que je sois prude et que l'évocation du sexe m'effarouche ou que je souffre d'éreutophobie à la moindre phrase parlant d'onanisme ou de pratiques sexuelles diverses. Non, ce qui est dérangeant, c'est qu'Ada est, au début du roman, une très jeune fille, et qu'elle parle très directement de son rapport de séduction aux hommes. Ça peut mettre mal à l'aise. Bien sûr les enfants ont une sexualité, mais je ne me suis pas senti très bien au début du livre. Un vieux reste sans doute de mon éducation chrétienne dont je ne me suis pas totalement débarrassé. Les thèmes de prédilection d'Ana Clavel sont le corps et le désir, comme j'avais pu le constater avec un roman précédent : Les violettes sont les fleurs du désir. Elle reste donc en plein cœur de ses préoccupations.

    Mêmes thèmes, même auteure et même constat pour moi. J'avoue être passé sans doute à côté d'une partie du texte. C'est très beau, on lit de belles pages, les fleurs sont très présentes : les violettes, les orchidées et bien d'autres, le sexe itou. Les odeurs des unes et de l'autre sont également décrites, elles peuvent se rapprocher. Je me suis demandé si j'étais dans un roman ou dans un long poème. Une sorte de fable poétique et érotique. L'écriture est belle, sensuelle, féminine, qui s'attarde sur les sensations d'Ada, ses sentiments, son désir, son souhait de vivre des expériences pour enrichir son corps et son esprit.

    Le langage est direct et en même temps très imagé, érotique et pas du tout porno ; Ana Clavel use de mots francs mais les nimbe d'une légère brume pour les rendre plus désirables. J'écrivais un peu plus haut que j'étais sans doute passé à côté de ce conte, mais je dois reconnaître que c'est un texte captivant, envoûtant qui ne m'a pas laissé indifférent -ce qui est une excellente chose quand on parle littérature- et que je n'ai pas pu abandonner avant la fin -ce qui est un bon signe, parce que si le texte ne me plaît pas, je ne me force pas.

    A découvrir, ce roman dans sa belle livrée blanche et bleue

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