Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
En suivant, depuis Homère (VIIIe s. av. J.-C.) jusqu'aux philosophes épicuriens (IIIe s. av. J.-C.), l'évolution de l'idée que les Grecs se faisaient des enfers, on relève deux traits essentiels, concernant pour l'un l'image des enfers, pour l'autre le sort des âmes.
L'image des enfers : les Grecs restent partagés tout au long de leur histoire entre deux conceptions opposées.
La première, héritée d'Homère, veut que les enfers soient un lieu uniforme, morne et déprimant ; la seconde, à partir des religions à mystères et surtout de Platon, en fait un lieu extrêmement complexe, pouvant offrir des perspectives plus riantes, mais aussi des supplices épouvantables - l'image des enfers supposant, chaque fois qu'elle se modifie, une nouvelle image de l'univers. avant que l'existence même des enfers ne soit niée par certains, dès le IIIe siècle.
Le sort des âmes : elles ont toujours une affectation binaire (soit vers un « enfer », soit vers un « paradis »), mais qui évolue au cours des âges : le partage se fait chez Homère selon des critères sociaux, puis, avec les religions à mystères (orphisme et culte éleusinien), selon qu'on a été initié ou non ; enfin, avec Platon (sans doute aussi avec les plus authentiques adeptes de l'orphisme), sur des critères moraux, entre les bons et les méchants.
Mais sous quelle forme, sur quels chemins penseurs et poètes imaginent-ils ces âmes en voyage ? Y a-t-il une réincarnation des âmes ?
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