Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Le recours au feu, loin d'être une nouveauté, s'ancre dans l'histoire. La France d'avant 1914 est éclairée de flammes qui ne s'éteignent qu'épisodiquement : le monde rural est familier des incendies de granges ou de fermes, signes de conflits économiques et sociaux entre possédants et pauvres. L'incendie est également manifestation politique : à Paris, en 1871, le feu signe la chute de la Commune. La ville brûle et mettra des décennies à reconquérir les ruines. Utilisé par les militaires lors des guerres qui rythment le XIXe siècle, l'incendie est une arme redoutable et redoutée : la politique de la terre brûlée hante l'imaginaire des populations civiles. Derrière l'incendie perce la figure de l'incendiaire : un être malade ? un criminel ? un désespéré ? autant d'images qui angoissent les esprits du siècle et les criminologues. Jean-Claude Caron met ici en lumière un mode de protestation radical, une expression de la colère et du désespoir qui atteignit son paroxysme au XIXe siècle mais ne s'est jamais éteinte depuis.
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