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Les combarelles

Couverture du livre « Les combarelles » de Michel Jullien aux éditions L'ecarquille
Résumé:

En marge de son oeuvre romanesque menée chez Verdier, Michel Jullien nous donne avec Les Combarelles une réflexion sur les grottes ornées du Paléolithique sous forme d'essai, d'échappée, de rêverie chargée de cette tendresse liée à son approche stylistique.
La compréhension que nous avons des... Voir plus

En marge de son oeuvre romanesque menée chez Verdier, Michel Jullien nous donne avec Les Combarelles une réflexion sur les grottes ornées du Paléolithique sous forme d'essai, d'échappée, de rêverie chargée de cette tendresse liée à son approche stylistique.
La compréhension que nous avons des grottes ornées n'a pas deux siècles. Elle remonte à la découverte d'Altamira (1879) puis des Combarelles (1901). L'étude de l'art rupestre en est aux prémices. Pas d'Aristote ou de Ptolémée, de Kepler, de Galilée, pas de Copernic, de Newton, aucun jalon. De plein fouet les grottes se sont ouvertes au regard, sans autre forme d'annonce.
S'il fait appel à un corpus d'une vingtaine de grottes peintes, s'il convoque les figures majeures de la préhistoire (l'abbé Breuil, André Leroi-Gourhan, Jean Clottes), son texte convoque des figures littéraires, variées. Homère voisine avec Balzac, Rabelais avec Roger Caillois, voici Ka$a et Pierre Gascar, Bachelard et Jean-Christophe Bailly. Voici encore Fellini, Jean Vigo et William Fox Talbot, voici des hommes politiques, des sportifs de tout bord. Et voilà des musiques, du jazz et des sonates, du blues et des motets...
Mais principalement, il tisse son texte à partir d'un corpus iconographique encore plus inattendu, mêlant le bestiaire magdalénien à des images qui sont autant d'icônes et de surprises : celles de la Nasa envoyées dans l'espace dans les années 1970, celle d'Hiroshima après la catastrophe, des dessins de Hugo, des images pionnières de la photographie, les corps de Pompéi, les chevaux de Géricault, une foison iconographique intriquée à son propos, déconcertant le lecteur comme les oeuvres pariétales saisissent le visiteur des cavernes. Autant d'intuitions fulgurantes qui font la pensée!

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