Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
En 2004, avec l'ouverture du musée du quai Branly, les arts premiers obtiennent pignon sur rue. Cependant, l'institution comme les galeristes gardent encore un regard euro-centriste et refusent le métissage, s'interdisant de prendre en compte la création de la période coloniale. Ils la baptisent, pour la disqualifier et ne pas s'en occuper, du terme péjoratif « d'art colon ».
Pourtant, les sculpteurs africains étaient toujours là et n'avaient rien perdu de leur talent. Ils trouvaient une inspiration nouvelle dans les bouleversements dont ils étaient le témoin en intégrant le casque colonial, nouveau symbole du pouvoir ; en faisant acte de résilience, tournant en dérision le petit monde des colons par des portraits souvent féroces qu'ils intègrent dans des mascarades, échappant ainsi à toute répression ; en s'émerveillant des nouvelles inventions qui ne cessent d'arriver d'Europe.
C'est ce corpus totalement occulté et ostracisé - ce pan oublié de l'art africain - qui est le sujet de cet ouvrage inédit.
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