Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Entre le 22 mars 1940, lorsque Paul Reynaud devient enfin président
du Conseil, et le 10 juillet, où l'Assemblée nationale vote l'abolition de la République sous l'égide de Philippe Pétain, la comédie du pouvoir s'est transformée en tragédie nationale. Ce processus désastreux demeure à bien des égards un mystère mal éclairci, que les déclarations et les Mémoires de certains acteurs ont contribué à épaissir. Si les causes militaires et diplomatiques ont pesé lourd, l'aspect politique et même culturel de l'événement méritait d'être approfondi.
Comment, sous les yeux d'un président de la République frappé d'une impuissance consentie, trois anciens présidents du Conseil ont-ils prêté la main à ce bouleversement au profit d'un maréchal de France ? Les manoeuvres des seconds rôles révèlent des motivations et des mentalités marquées par la guerre précédente et par les impasses où des institutions irréformables ont conduit le pays. L'atmosphère délétère de fin de régime et l'écrasante pression psychologique qu'à Tours, Bordeaux puis Vichy, la défaite en cours fait peser sur des hommes peu préparés à la supporter ont mené à l'inéluctable.
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