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La fin des guerres majeures ?

Couverture du livre « La  fin des guerres majeures ? » de Frederic Ramel et Jean-Vincent Holeindre aux éditions Economica
  • Date de parution :
  • Editeur : Economica
  • EAN : 9782717858594
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Depuis 1945, la guerre a changé de visage au point qu'on hésite désormais à la nommer.
Interventions extérieures, guerres irrégulières, conflits asymétriques ou " de basse intensité "... De nouvelles expressions sont apparues pour souligner la singularité du contexte stratégique contemporain.... Voir plus

Depuis 1945, la guerre a changé de visage au point qu'on hésite désormais à la nommer.
Interventions extérieures, guerres irrégulières, conflits asymétriques ou " de basse intensité "... De nouvelles expressions sont apparues pour souligner la singularité du contexte stratégique contemporain. Ainsi les conflits actuels sont-ils souvent présentés comme l'antithèse des guerres d'autre fois, qui étaient " grandes ", " totales " et " majeures ". Que s'est-il passé ? Comment interpréter les mutations de la guerre ? Comment les Etats occidentaux, dont les armées semblent avoir intériorisé le modèle de la guerre majeure tout au long du XXe siècle, peuvent-ils relever les défis soulevés par les formes contemporaines de la conflictualité ? A l'âge de la mondialisation, qui voit émerger de nouvelles puissances, peut-on écarter tout scénario de guerre majeure ? Telles sont les principales questions posées dans cet ouvrage qui croise les regards d'historiens, de philosophies j et de politistes pour proposer une approche originale et synthétique des problèmes stratégiques d'hier et d'aujourd'hui.
De la Guerre de Trente ans à la Guerre Froide, il apparaît que les guerres majeures ont profondément marqué l'histoire et la pensée stratégique en Europe. Au XXIe siècle, ha guerre devient à la fois plus limitée et moins lisible, au sens où la technologie ne représente plus la solution tactique adéquate et où la victoire politique tarde à se concrétiser. Le reflux des guerres majeures ne préfigure pas la disparition de la guerre.
C'est la raison pour laquelle il ne faut cesser de la penser.

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