Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La bastoche ; bal-musette, plaisir et crime 1750-1939

Couverture du livre « La bastoche ; bal-musette, plaisir et crime 1750-1939 » de Claude Dubois aux éditions Felin
  • Date de parution :
  • Editeur : Felin
  • EAN : 9782866452650
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

"Rue de Lappe ! Rue de Lappe !", comme un cri de ralliement lancé aux bourgeois encanaillés. Qui ne sait qu'à la Bastille, autour de la colonne révolutionnaire, faubourg Saint-Antoine, on a dansé musette au son de l'accordéon !
En nommant "Bastoche" la Bastille des rues borgnes et des bals,... Voir plus

"Rue de Lappe ! Rue de Lappe !", comme un cri de ralliement lancé aux bourgeois encanaillés. Qui ne sait qu'à la Bastille, autour de la colonne révolutionnaire, faubourg Saint-Antoine, on a dansé musette au son de l'accordéon !
En nommant "Bastoche" la Bastille des rues borgnes et des bals, l'argot parisien a fait la part des choses. Et l'ouvrage de Claude Dubois est un livre d'histoire populaire, mâtinée voyou par nature, la marque de fabrique de Paname et de sa culture.
En 1920-1930, les écrivains - Carco surtout, Mac Orlan, Henry Miller et bien d'autres - ont exalté la Bastille du plaisir. Parée de guinches, de lieux de plaisir, de femmes et de mecs en casquette ou chapeau, Bastoche représentait un Paris interlope que le monde nous enviait. En 1933, à New York, un dancing s'appelait "A la rue de Lappe !".
Une histoire mouvementée. Grâce aux Auvergnats installés depuis le XVIIIe siècle, et aux Italiens, la rue de Lappe est célèbre, dès avant 1914, par joueurs de musette et d'accprdéon interposés. Avec le souvenir impérissable de Jo Privat, le roi du Balajo, de nombreux musiciens oubliés ont bâti la gloire de la Bastoche, de concert avec les apaches, les mauvais garçons, puis les hommes du milieu auxquels, au Bouca-Bal, au Petit Balcon et dans tant d'autres lieux, leurs bourrées, valses et javas procuraient de troubles et ineffables sensations.
Mais la nostalgie n'est pas de mauvaise mémoire. On s'amuse toujours à la Bastoche. Même si, méchante habitude des origines, il arrive que le plaisir dérape en crime, en "fait divers", cette fleur vénéneuse du pavé parisien.
Claude Dubois, alias le Titi du Figaroscope, est l'ultime héraut du Paris de la rue. Né rue Rambuteau, ila vu détruire la ville, exiler son menu peuple, celui qui fut chanté au fil des siècles par une kyrielle d'écrivains. Envers et contre tout, fidèle, il a repris le flambeau de la tradition.

Donner votre avis