Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Quiconque s'intéresse au Japon devrait connaître et aimer Lafcadio Hearn (1850-1904). Il en est ainsi pour les Japonais eux-mêmes, qui lui vouent la plus grande admiration et n'ont pas hésité à adapter son livre au cinéma (Masabi Kobayashi, Kwaïdan, 1965). En effet, Lafcadio Hearn a su mettre sa sensibilité riche et complexe au service de ce que l'on appelle communément l'âme japonaise, à travers un ensemble de contes populaires, de légendes et de croyances transmises pendant des siècles par la tradition. De 1890, date de son arrivée à Yokohama, jusqu'à sa mort à Tokyo en 1904, il a pu connaître, notamment grâce à son épouse japonaise, un Japon qui commençait à se moderniser, mais restait proche encore de l'imagination du passé. Les légendes rapportées dans Kwaïdan donnent une idée de toute cette richesse qu'il a voulu sauver. Il y parvient d'autant mieux que, par un admirable mimétisme, il a su se couler dans l'esthétique de son pays d'adoption. Deux points à signaler : - l'édition précédente chez Minerve en 1988 est épuisée depuis plus de 15 ans. Le texte avait été spécialement retraduit de l'anglais, la traduction de Marc Logé au Mercure de France en 1923 étant parsemée de contresens et rédigée dans un français désuet. Pour cette éditions, les traductrices ont encore amélioré leur traduction ; - la présente édition s'enrichit d'un texte supprimé par le Mercure de France et traduit ici pour la première fois. Il s'agit donc d'une édition intégrale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La romance cartonne auprès des jeunes lecteurs, voici une liste qui les ravira !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...