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Lafcadio Hearn

Lafcadio Hearn
Lafcadio Hearn est un écrivain irlandais qui prit ensuite la nationalité japonaise en 1896 sous le nom de Yakumo Koizumi. C'est à cette période qu'il commence à écrire sur le Japon et la culture japonaise et notamment sur les histoires traditionnelles de fantômes japonais (yokai).

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Ma première journée en Orient » de Lafcadio Hearn aux éditions Gallimard

    Sandrine Fernandez sur Ma première journée en Orient de Lafcadio Hearn

    C'est à New York que Lafcadio Hearn découvre le Japon, par l'intermédiaire de son ambassadeur dont il devient l'ami. Mais ce n'est qu'en 1890, après avoir vécu dans de nombreux pays, qu'il débarque enfin au pays du soleil levant pour ne plus le quitter, épousant la fille d'un samouraï et...
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    C'est à New York que Lafcadio Hearn découvre le Japon, par l'intermédiaire de son ambassadeur dont il devient l'ami. Mais ce n'est qu'en 1890, après avoir vécu dans de nombreux pays, qu'il débarque enfin au pays du soleil levant pour ne plus le quitter, épousant la fille d'un samouraï et adoptant la citoyenneté japonaise. Dans Ma première journée en Orient, il raconte ses premières impressions sur le sol de son futur pays d'adoption, quand débarquant à Yokohama, il découvre, plein d'admiration, ce que jusqu'à présent il ne connaissait que par les récits de l'ambassadeur. Son amitié lui vaut aussi de pouvoir entrer dans le saint des saints du shintoïsme, le sanctuaire de Kizuki où jusqu'alors aucun étranger n'avait jamais pénétré.

    Récits d'un voyage, d'une découverte, d'un premier contact, ces deux nouvelles évoquent le Japon tel que l'a appréhendé Lafcadio Hearn en 1890, avec les yeux de celui qui admire, ébloui, un autre monde. L'écrivain voyageur, embarqué dans les rues de Yokohama, à bord d'un pousse-pousse, raconte les boutiques, l'artisanat, les enseignes, les idéogrammes, les gens, le mélange (déjà!) de traditions et de modernité. Son texte est vivant, admiratif et encore d'actualité tant le Japon surprend encore l'occidental qui s'y rend pour la première fois. Puis, cela se gâte un peu lorsqu'il visite Kizuki, le plus ancien sanctuaire shintoïste du pays. Là, ses descriptions traînent peu en longueur même si l'on ne peut qu'être envieux de l'honneur qui lui est fait d'être introduit au cœur du temple d'où les étrangers même les plus insistants ont été repoussés.
    En somme, les deux nouvelles sont d'un intérêt inégal mais reste le témoignage fort et poétique d'un voyageur ouvert d'esprit, soucieux de mieux connaître le pays qui l'accueille.

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    Couverture du livre « Kwaidan ou histoires et études de choses étranges » de Lafcadio Hearn aux éditions Mercure De France

    May The Bookshowl sur Kwaidan ou histoires et études de choses étranges de Lafcadio Hearn

    J'ai toujours été intéressée par le Japon et sa culture. C'est un pays que j'adore et que j'ai eu la chance de visiter en 2010. J'ai entendu parler de Lafcadio Hearn grâce à Nolife une nouvelle fois et j'ai tout de suite eu envie de lire les différents contes et légendes qu'il a recueilli tout...
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    J'ai toujours été intéressée par le Japon et sa culture. C'est un pays que j'adore et que j'ai eu la chance de visiter en 2010. J'ai entendu parler de Lafcadio Hearn grâce à Nolife une nouvelle fois et j'ai tout de suite eu envie de lire les différents contes et légendes qu'il a recueilli tout d'abord dans Kwaidan, puis dans Fantômes du Japon. le folklore japonais est vraiment l'un des plus horrifiants que je connaisse, et avec ce tout petit recueil je n'ai pas été déçue !

    A travers ce recueil on rencontre ainsi différentes histoires de Yôkai, des esprits plus ou moins horribles, mais aussi des histoires très poétiques, très proches de la nature et des saisons. J'ai vraiment retrouvé le Japon dans ma lecture, et j'ai adoré ce côté authentique. Je me voyais devant ce temple où la légende s'était passée, aux côtés de quelqu'un qui me la raconterait.

    Ce livre a cependant un très gros problème, à savoir la traduction. Je sais que ça n'a pas du être facile pour Lfacadio Hearn de traduire certaines expressions ou mots japonais en anglais (car je pense que c'est en partie de là que vient le problème de la traduction française) mais celles-ci sont vraiment maladroites, traduites mot par mot et entourées de guillemets, ce qui accentue le fait que l'expression ait été traduite d'une manière pas naturelle du tout. Certains mots et expressions ont cependant été laissés en japonais avec une petite note de bas de page pour les explications, et je ne comprends vraiment pas pourquoi ce procédé n'a pas été utilisé partout. du côté du traducteur français, je pense sincèrement que certaines expressions comme "à fond" étaient à éviter... Il y a aussi beaucoup trop de points d'exclamations (dans de la description, vraiment ?) et de points de suspensions qui n'avaient souvent aucun sens.

    Les histoires sont vraiment sympathiques, et restent vraiment dans l'esprit. C'est donc vraiment dommage que la traduction bancale gâche parfois le plaisir. Je pense cependant tout de même lire son autre recueil, Fantômes du Japon, mais en anglais cette fois ci, ce sera peut-être tout de même plus agréable.

    http://bookshowl.blogspot.fr/2015/07/kwaidan-ou-histoires-et-etudes-de.html