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Intuitions pre-chretiennes

Couverture du livre « Intuitions pre-chretiennes » de Simone Weil aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213015606
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Le succès, dès leur parution, des oeuvres de Simone Weil, puis des nombreux ouvrages qui furent consacrés à sa vie et à sa pensée (les admirables Simone Weil telle que nous l'avons connue de J.-M. Perrin et Gustave Thibon, Fayard, 1967, et Vie de Simone Weil de Simone Pétrement, Fayard, 1973, en... Voir plus

Le succès, dès leur parution, des oeuvres de Simone Weil, puis des nombreux ouvrages qui furent consacrés à sa vie et à sa pensée (les admirables Simone Weil telle que nous l'avons connue de J.-M. Perrin et Gustave Thibon, Fayard, 1967, et Vie de Simone Weil de Simone Pétrement, Fayard, 1973, en particulier), prouve que cette pensée n'a cessé de marquer la vie de l'esprit français au cours des vingt-cinq dernières années.Les textes qui composent le présent recueil ont été écrits par Simone Weil à Marseille, puis à Casablanca, du mois de novembre 1941 au 26 mai 1942. Simone Weil, qui étudiait alors la philosophie grecque en vue d'un grand travail qu'elle voulait entreprendre avec le R.-P. Perrin, avait formé le dessein de réunir les plus beaux écrits non chrétiens sur l'amour de Dieu. Avant de partir pour l'Amérique, elle légua ses textes au R.-P. Perrin, qui les publia en 1951 sous le titre Intuitions pré-chrétiennes, titre qui n'est pas de Simone Weil, mais a été choisi parce qu'il exprime le mieux l'idée centrale du livre.Née à Paris en 1909, Simone Weil a été élevée dans un complet agnosticisme. Elle éprouve un sens aigu de la misère humaine, qui engendre en elle le plus vif sentiment de compassion envers les pauvres, les travailleurs, les déshérités. Elle est antireligieuse, militante syndicaliste, éprise de la révolution prolétarienne, mais indépendante de tout parti. Jeune agrégée de philosophie, elle partage son salaire avec des chômeurs. En 1934, elle abandonne sa chaire de professeur et se fait ouvrière. En 1936, elle s'engage dans la guerre d'Espagne. En 1938, une illumination transforme sa vie: Le Christ est descendu et m'a prise. En 1941, réfugiée dans le Midi, elle fait la connaissance des Dominicains de Marseille et de Gustave Thibon; elle diffuse Témoignage chrétien. En 1942, elle s'embarque pour New York avec ses parents; elle n'a de cesse de servir, à Londres, où elle arrive fin 1942. Mais la souffrance morale, intellectuelle, physique, l'achemine rapidement à l'hôpital, puis au sanatorium d'Ashford, où elle meurt le 24 août 1943.

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