Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Photographie documentaire et célébration de la maison individuelle sont deux axes essentiels de la culture visuelle des États-Unis. Cet essai s'attache à analyser leurs relations, à partir de l'oeuvre fondatrice de Walker Evans dans les années 1930, sur fond d'imaginaires et d'imageries qui remontent au dix-neuvième siècle.
Avec Evans, le motif de la maison devient une manière de regarder les espaces ordinaires, entre inconnu et déjà-vu, lyrisme et neutralité, voire empathie et ironie, qu'adopteront, chacun à leur manière, des artistes américains comme Robert Adams, Lewis Baltz, Dan Graham ou Stephen Shore.
La fécondité de ce sujet s'explique aussi par la rencontre de projets esthétiques avec des enjeux intellectuels et sociaux. Qu'il s'agisse des enquêtes des années 1930, du moment « pop » des années 1970, de la critique des banlieues ou des études culturelles, l'intérêt pour les maisons manifeste une attention aux situations collectives qu'incarne ce lieu commun de l'individualité.
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