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Pour Pierre Chappuis, l'acte poétique - auquel il associe l'acte de lire le poème - est « un travail en profondeur, dans la solitude, celle d'un gardien de phare. Rien d'un repli lyrique non plus que d'une concentration égoïste... » Ce refus du « repli lyrique », n'est pas d'abord, ou pas essentiellement, un choix moral, mais une voie d'accès à ce qui est plus large et profond, plus désirable surtout, que le moi. Reprenant à son compte cette volonté, exprimée par Pierre Reverdy, de « fixer le lyrisme de la réalité », Chappuis attend du poème qu'il se « laisse écrire », non par quelque magie ou hallucination, mais par la « force et la vertu des mots vivants ».
Les poèmes de Chappuis, « tout à la fois compact[s] et disséminé[ s] », sont donc toujours brefs, lacunaires, ménageant dans ce but de l'espace autour des mots, recourant souvent aux incises ou parenthèses. Sa tentative de saisie du paysage est moins appropriation qu'invention. A ce propos, il reprend les mots d'Amiel :
« Un paysage quelconque est un état de l'âme ».
Patrick Kéchichian
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